Côte d’Ivoire Angola – Dos Santos toujours très fâché contre Ouattara frappe la SIR

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Photo AFP

 

3 ans après la chute de Gbagbo: L’Angola toujours fâché contre Ouattara

C’est un secret de polichinelle. L’Angola de José Eduardo Dos Santos [1942] avait soutenu jusqu’au bout le régime de Laurent Gbagbo dans la bataille qui l’a opposé à Alassane Ouattara suite au scrutin présidentiel de novembre 2010.

La guerre post-électorale ayant tourné à l’avantage de Ouattara, Dos Santos et son gouvernement avaient une dent contre le successeur de Laurent Gbagbo. Selon La Lettre du continent, les autorités angolaises en ont toujours après Alassane Ouattara pour avoir transféré l’ancien chef de l’État à la Cour pénale internationale( Cpi).

Dans sa dernière édition du 17 décembre 2014, le confrère cite deux faits qui témoignent des mauvais rapports que Luanda entretient, à ce jour avec Abidjan. D’abord, le fait que depuis la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril 2014, l’Angola n’a pas nommé un nouvel ambassadeur en Côte d’Ivoire. Preuve, s’il en est, que Dos Santos n’a pas encore digéré le traitement que Ouattara et ses alliés ont fait subir à Laurent Gbagbo, au point d’être aujourd’hui disposé à renouer les relations avec son homologue ivoirien.

Outre cette sanction diplomatique, l’Angola a pris des mesures économiques punitives à l’encontre de la Côte d’Ivoire. En effet, la compagnie pétrolière angolaise, Sonangol, a décidé de revoir sa collaboration avec son équivalent en Côte d’Ivoire, qui est la Société ivoirienne de raffinage (Sir). A en croire le confrère, l’État angolais, par le biais de Sonangol, a décidé de revoir à la baisse les achats faits à la Société multinationale de bitume (Smb), une filiale de la Sir. Ses achats ont chuté de 40 %, bien en deçà des engagements pris par cette société angolaise du temps où Laurent Gbagbo était au pouvoir. C’est en effet sous le règne de celui-ci que Sonangol a acquis 20 % du capital de la Sir ; un marché qui avait été concédé à l’Angola en contrepartie du soutien apporté à l’époque par Dos Santos à Gbagbo.

Par L’Inter avec La Lettre du Continent du 17 décembre 2014

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