Sénégal enrichissement illicite – Karim Wade condamné à 6 ans de prison

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Verdict Karim Wade: « un engagement vis-à -vis des Sénégalais à lutter contre l’impunité » (ministre de la justice)

Par Valdez ONANINA

Le ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba, a réagi, lundi, après la condamnation de Karim Wade à six ans d’emprisonnement ferme par la Cour (sénégalaise) de répression de l’enrichissement illicite (Crei), en indiquant qu’il s’agit d’ « un engagement » du Gouvernement envers les Sénégalais, devant la presse à Dakar.
Sidiki Kaba, le ministre sénégalais de la justice face à la presse le 23 mars 2015 après de le verdict du procès de Karim Wade

C’est « également (un engagement) à l’égard de la communauté internationale qui exige des Etats qui ont ratifié les instruments juridiques internationaux de lutte contre la corruption et les détournements de biens de publics, à mettre en place un dispositif de prévention et de répression de ces phénomènes délinquants », a ajouté M. Kaba.

Le 17 février, le procureur de la Crei, Cheikh Tidiane Mara, avait requis sept ans de prison ferme, 250 milliards FCFA d’amende, contre Karim Wade et une interdiction de droits civiques, prévue par l’article 34 du code pénal sénégalais.

Lundi, vers 12H (GMT et locales), Henri Diop, le juge spécial de la Crei, a condamné le fils de l’ex- président Abdoulaye Wade, à une peine de six ans d’emprisonnement ferme et à une amende de plus de 138 milliards de francs CFA pour « enrichissement illicite », le « relax(ant) », par ailleurs du « délit de corruption » qui avait également été retenu contre lui dans ce procès ouvert en juillet 2014.

A la peine retenue contre l’ex-ministre d’Etat, écroué depuis le 17 avril 2013 à la maison d’arrêt de Rebeuss à Dakar, s’ajoute « la confiscation de ses biens de toutes formes et de toutes natures ».

« L’arrêt prononcé par la Cour est toutefois susceptible d’un pourvoi en cassation du condamné ou du ministère public dans un délai de six jours à compter de son prononcé, conformément à la loi organique sur la Cour suprême », a relevé le ministre sénégalais de la Justice.

Plutôt dans la journée de lundi, les avocats de Karim Wade avait annoncé un recours devant la « Cour suprême sénégalaise », évoquant par la suite d’autres recours devant des « juridictions internationales », sans davantage de précisions.

Selon Sidiki Kaba, le procès de Karim Wade « est le premier mais ne sera pas le dernier à être évoqué par la Cour », signalant « qu’il y a d’autres procédures qui sont en cours devant la commission d’instruction ».

VO

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