Côte-d’Ivoire crise au parti de Gbagbo – La justice du régime de Ouattara du côté d’Affi

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Ça y est ! La justice aux ordres du pouvoir a tranché hier en faveur de Pascal Affi N’guessan. Cela dans le cadre de l’affaire qui l’oppose à Abou Drahamane Sangaré. En effet le président intérimaire du FPI et ses camarades ont été interdits de parler au nom du parti et d’en utiliser les logos sous peine d’une amande de 10 millions de FCFA en cas de manquement à cette décision. Une sentence qui ne surprend guère l’opinion nationale quand on connait le parti pris flagrant de la justice ivoirienne dans la crise au FPI où elle s’est invitée de la façon la plus maladroite. On la voyait venir depuis qu’elle a annulé sans aucune autre forme de
pudeur la tenue du congrès du parti pour faire plaisir à un individu fortement contesté par la majeure partie des militants. En lieu et place du droit, comme il
est désormais coutume chez les juges ivoiriens, ce sont les consignes politiciennes qui prennent le pas sur la notion de l’intime conviction. Sinon comment comprendre que les juges qui ont eu à statuer sur l’affaire n’aient pas pris en compte les textes qui régissent le parti. Lesquels textes ont été brandis et
bien exploités par les adversaires d’Affi N’guessan mais curieusement piétinés par des hommes de droit dont le seul souci est de ne pas contredire le grand décideur de la République pour conserver son poste. En tout cas, La crise qui secoue le FPI depuis l’annulation du congrès aura mis à nu toutes les combines de l’appareil judiciaire de Côte d’Ivoire. Un appareil qui refuse de faire sa mue pour mériter la confiance des justiciables. Et c’est cela la nouvelle Côte d’Ivoire que Ouattara avait promise aux Ivoiriens pendant la campagne présidentielle de 2010.

Le Quotidien

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