Côte d’Ivoire: Marie-France Osigré, Ivoirienne de 25 ans sauvagement assassinée à Chesnay (France)

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Ce jeudi 11 juin 2015, Marie-France Osigre, une Ivoirienne de 25 ans, a sauvagement été tuée dans sa cuisine. Le principal suspect est un homme de 60 ans, toujours recherché par la police.

Meurtre au Chesnay : un homme de 60 ans recherché

Par François Desserre Source: lesnouvelles.fr

Assassinat. Sur la porte rouge de la résidence HLM, le mot éclate. C’est là, au premier étage de l’immeuble du 162, rue de Versailles, juste en face de l’hôpital André-Mignot, que Marie-France O., une Ivoirienne de 25 ans, a sauvagement été assassinée dans la matinée du jeudi 11 juin. Son corps gisait dans une mare de sang. Il a été découvert vers 10h par Claudine, la femme qui l’hébergeait.

Que s’est-il passé dans le huis clos de la cuisine ? Les policiers de Versailles et ceux de la sûreté départementale ont décidé de ne négliger aucune piste. Une est cependant privilégiée.

Marie-France est arrivée de Côte d’Ivoire voici plusieurs semaines. C’est au Chesnay qu’elle a trouvé refuge, chez Luc et Claudine. Le couple est investi dans une association baptisée “Tendresse volée”. Elle s’est donnée pour mission «d’aider les enfants et les personnes en difficultés en Côte d’Ivoire ; promouvoir la culture de la solidarité entre Ivoiriens vivant en France et en Côte d’Ivoire.»

Marie-France aurait eu pour projet de se marier avec un homme de 60 ans, originaire de Guadeloupe. Ses proches, comme un pasteur anglican, lui auraient déconseillé de se lancer dans cette union sans amour. Marie-France aurait fait machine arrière.

Le matin du drame, Claudine aurait aperçu le sexagénaire dans le quartier. Elle aurait appelé Marie-France pour l’avertir en lui conseillant de ne pas ouvrir la porte. A-t-elle fait l’impasse de cette recommandation ? L’homme est-il entré dans l’appartement ?

« L’arme du crime n’a pas été retrouvée »

Les enquêteurs tentent désormais de répondre à ces questions. Ils ont cependant la certitude que Marie-France a ouvert à son assassin puisque ni la porte, ni les fenêtres n’ont été forcées. «L’arme du crime n’a pas non plus été retrouvée, rapporte une source proche du dossier. Le passeport, les autres papiers d’identité de cette femme ont également disparu.»

Cet événement a fortement marqué les habitants de ce petit immeuble donnant d’un côté sur la bruyante rue de Versailles menant à la Celle-Saint-Cloud, et de l’autre sur un petit parc très tranquille. «Moi, je suis sous le choc même si je viens que de temps en temps voir ma famille, témoigne une jeune femme. Dire que tout cela s’est passé juste en dessous de chez nous… En plus, elle a appelé au secours et elle a crié très fort !»

Sur le palier du premier étage, les portes s’ouvrent difficilement et les langues ne se délient que très peu. «On nous a dit de pas en parler. En même temps, nous n’avons pas grand-chose à dire. Moi, je n’ai vu cette femme qu’une ou deux fois. Elle était plutôt discrète. Et puis, je ne lui ai pas prêté plus d’attention que cela. Je sais juste qu’il y avait beaucoup de passage dans cet appartement. C’est certainement à cause de l’association. En tout cas, nous n’avions jamais eu à nous plaindre ! C’est Claudine qui doit être très choquée…»

L’état de celle-ci, comme de sa fille de 15 ans, a nécessité une hospitalisation à André-Mignot.«Nous en avons profité pour effectuer des prélèvements et vérifier son agenda. Les premiers retours nous font penser qu’elle est à mettre hors de cause dans cette histoire», confie une autre source.

En attendant d’y voir plus clair, une autopsie a été demandée. Le corps de Marie-France a été transporté à l’hôpital de Garches. L’analyse devrait confirmer qu’elle a reçu plusieurs coups de couteau au niveau du thorax.

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