Côte d’Ivoire – Le gouvernement nationalise de force Comium, GreenN et Café Mobile en attendant leur fusion

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Le gouvernement de Côte d’Ivoire a nationalisé GreenN, Café Mobile et Comium dans l’attende de leur fusion

(Agence Ecofin) – Les opérateurs de téléphonies mobile GreenN, Café Mobile et Comium ont été nationalisés avant leur fusion en une seule entité. Cela veut dire que leur propriété a été transférée à l’État. C’est Bruno Nabagne Kone (photo), le ministre des technologies de l’information et de la communication, qui a donné cette information au terme du conseil de cabinet de la République de Côte d’Ivoire, présidé par le président de la République Alassane Ouattara, qui s’est tenu le 24 juin 2015 à Abidjan.

Le ministre des télécoms a indiqué qu’une fois formé en un seul opérateur, le gouvernement de Côte d’Ivoire cherchera un partenaire financier et technique pour acquérir la majorité des actions de la nouvelle société télécom. L’objectif de ce plan, explique Bruno Nabagne Koné, est de rembourser l’Etat vers qui les petits opérateurs sont endettés à hauteur de plusieurs milliards de Fcfa représentant des taxes et des frais de licence non-payés. Le 2 avril 2015, le Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire avait établi que Comium doit à l’Etat 32 987 430 629 Fcfa ; 27 752 977 273 Fcfa pour Warid alors que Niamoutié (Café Mobile) doit payer 21 465 806 915 Fcfa et 8 899 968 748 Fcfa pour Oricel (GreenN). Au total, : 91 106 183 565 Fcfa dus à l’Etat.

Les groupes Indien Bharti Airtel et Nigérian Globacom auraient déjà manifesté leur intérêt pour la nouvelle entité que veut former le gouvernement de Côte d’Ivoire. Ce dernier assure que les emplois des agents de ces compagnies télécoms seront préservés. La nationalisation de GreenN, Café Mobile et Comium intervient quelques jours après l’expiration de l’ultimatum servi à ces sociétés par l’Etat. En effet, le 4 mars 2015, le gouvernement leur avait donné jusqu’au début du mois de juin 2015 pour fusionner si elles ne voulaient pas voir leurs activités arrêtées et leur licence retirée, pour certaines.

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