Côte d’Ivoire – Quand les tablettes de Morpho SAFRAM programmées pour frauder se plantent (présidentielle)

Par Hervé Coulibaly

Alors, donc les tablettes de Morpho SAFRAM étaient programmées pour voter contre Essy, Banny et MK ? Même sans eux les tablettes ont quand même voter toute seule dans le sens que vous pouvez vous imaginer, la CEI n’ayant plus eu le temps ou la présence d’esprit de les reprogrammer, tellement occupée par la manipulation du taux de participation après les 9% du 17 octobre.

Cette défaillance des tablettes qu’il fallait réajuster dans la précipitation est avancée comme l’une des raisons des retards constatés dans la presque quasi totalité des bureaux de vote. Dans de nombreux bureaux de vote, les tablettes ont carrément refusé de fonctionner.

Malgré les efforts, certains électeurs ont été surpris de se voir dire qu’ils avaient déjà effectué leurs leur opération de vote, les tablettes ayant effectué «leurs vote » avant leur arrivée.

Anyway, on retiendra tout de même que la première fois que le RDR a eu la latitude d’organiser tout seul ses propres élections il n’y a pas eu de morts par dizaines ou centaines, sinon par milliers. Intéressant.

Fait positif de cette présidentielle de la honte en 2015, quand on est dépassionné pour ceux qui réfléchissent encore objectivement, on arrive à une seule conclusion, ce parti [le RDR] ne possède aucune majorité en Côte-d’Ivoire. On avance, avec cette évidence une nouvelle fois confirmée.

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Présidentielle ivoirienne: Vote de certains électeurs avec des codes secrets à défaut des tablettes de recueil des données biométriques

Par Patrice ALLEGBE

Plusieurs électeurs ivoiriens ont voté dimanche à Abidjan, la capitale économique du pays, avec des codes secrets, à défaut des tablettes de recueil des données biométriques pour l’élection présidentielle, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

Après l’identification à travers un listing, les données biométriques de chaque électeur sont authentifiées via une tablette, notamment les empreintes digitales, un critère de sécurité impératif avant que l’individu ne procède au vote.

L’électeur est répertorié sur la liste électorale, qui porte les noms et prénoms, la photo, les empreintes, ainsi peut-il exercer son droit de vote grâce à un code secret qui lui est attribué, a affirmé un responsable de bureau de vote, à Treichville, au Sud d’Abidjan.

Les problèmes généralement rencontrés sont dus à la capture des empreintes digitales des électeurs, ont rapporté plusieurs agents en charge de vérifier les données biométriques des votants.

Selon un agent de bureau de vote, « c’est la manière de poser le doigt » qui provoque souvent l’échec de l’opération. « Quand vous déposez l’indexe, vous appuyez (fortement) sur le voyant » rouge pour entrer les données digitales.

A Adjamé, une commune populaire au Nord d’Abidjan, des bureaux de vote ont dû utiliser le listing pour poursuivre le scrutin. Dans les centres de l’école les Mésanges, Bia et Victor Hugo les tablettes étaient « plantées » en début d’après-midi.

La Commission électorale indépendante (CEI), structure en charge de l’organisation de la présidentielle avait annoncé comme innovation pour ce scrutin le vote biométrique afin de donner un cachet de crédibilité et de transparence à l’élection.

Ces joutes électorales ont mis aux prises sept candidats dont le président sortant Alassane Ouattara, le chef du parti de Laurent Gbagbo, après le retrait de trois personnalités politiques au cours de la campagne électorale, qui s’est déroulée du 9 au 23 octobre.

Plus de 6,3 millions d’Ivoiriens sont inscrits sur la liste électorale dont le tiers à Abidjan. Les résultats de cette élection présidentielle devraient être connus dans un délai de cinq jours après le vote selon la loi.

PAL
Alerte info/Connectionivoirienne.net

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