Côte d’Ivoire – La Révision de la Constitution est «inopportune», déclare un parti d’obédience nationaliste (Fndr)

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Encore que s’ouvre à nouveau le débat sur la révision constitutionnelle en Côte d’Ivoire, des intervenants de l’opposition ivoirienne marquent leur accord pour cette initiative inopportune du chef de l’état. Dans leur isolement feutré des réalités politico-social que connait la Côte d’Ivoire, notamment la montée de plus en plus forte de l’immigration massive et incontrôlée qui refuse désormais de céder aux ivoiriens une identité nationale, ils ont tous l’ambition d’un libéralisme sauvage.
La volonté de dissoudre l’identité nationale, l’utilisation massive des migrants dans cet objectif, seront désormais combattus pied à pied par le Front national démocratique et réformiste (FNDR).

Le FNDR (front national démocratique et réformiste) avait déjà donné sa position dans les medias sur la révision constitutionnelle. Notre position est la même, cette initiative est inopportune. La réconciliation nationale, le retour des exilés, la libération de tous les prisonniers politique, la distinction entre nationaux et étrangers et la question du foncier rural, constituent pour le FNDR un préalable avant de parler de révision constitutionnelle. Mais l’obstination du pouvoir Ouattara et ses alliés prouve qu’il ya sans doute dans cette affaire, des ambitions politiques égoïstes à leur unique avantage et non à celui du peuple ivoirien. Dans le cas contraire, il est raisonnable de comprendre que l’environnement politique actuel est loin d’être encore apaisé pour procéder à une modification de la constitution, surtout concernant l’article 35.

Pour rappel je voudrais mentionner que le référendum constitutionnel de 2000 a été voté massivement par les ivoiriens à plus de 80%, à 86,53% pour être plus précis. S’il semble que les ivoiriens ont été forcé de voter OUI au referendum de 2000, pour reprendre les propos du Ministre Cissé Bacongo lors d’une intervention sur la question de la révision constitutionnelle « les ivoiriens avaient le fusil sous la tempe »,a-t-il déclaré. Le FNDR fait remarquer qu’aujourd’hui plus qu’en 2000, les ivoiriens ont des armes lourdes sous la tempe. Le processus de désarmement n’étant pas totalement parachevé, les armes lourdes parcourent encore le pays en à croire dernièrement le rapport de l’ONU qui révèle l’existence de 300 tonnes d’armes cachées dans notre pays, les attaques répétées dans certaines villes du pays, l’occupation sans aucune explication du mont péko et les affrontements communautaires devaient attirer notre attention particulière sur l’état d’agitation politique et de pression sociale dont souffre la Côte d’Ivoire.

Il est surtout étonnant de voir ceux qu’en 2000 ont appelés à voter massivement « OUI » au referendum, dire aujourd’hui que certains articles sont confligènes. En réalité ce qui peut susciter des conflits, ce n’est pas la constitution, mais l’ultralibéralisme qui s’accélère dans tous les domaines (politique, économique et sociale) sans tenir compte des dégâts qu’il cause dans la société ivoirienne.

La Côte d’Ivoire est dans une spirale politique, économique et sociale infernale dont ses dirigeants actuels ne cessent d’aggraver par une politique d’austérité. Les ivoiriens, victime de la cherté de la vie, du chômage et de l’invasion étrangère, ne peuvent que gémir de douleurs dans l’espérance d’une alternance politique, d’un état soucieux de leurs souffrances et des réalités du moment.

Pour ce referendum imposé sans aucune logique, le FNDR exhorte le peuple souverain à décider en tenant compte du patriotisme ivoirien qui doit s’aiguisé d’avantage dans une Côte d’Ivoire dont l’identité est encore confuse.

Béda Roger, secrétaire générale.
pour le compte du FNDR

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