Côte d’Ivoire – En meeting à Bonoua Sangaré annonce une pétition pour la libération de Gbagbo

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Par Connectionivoirienne.net

La tournée de mobilisation initiée en avril dernier, par le Fpi pro-Sangaré, dans la ceinture d’Abidjan, a pris fin le lundi 16 mai 2016, par les étapes de Moossou et de Bonoua.

Dans sa communication qui a eu pour introduction « Gbagbo » et pour conclusion « Gbagbo », Sangaré Abou Drahamane a invité les militants du Fpi et au-delà ceux qui souhaitent la libération de Laurent Gbagbo à se tenir prêts en vue de la signature d’une pétition qui va être lancée très bientôt.
« Le temps de l’engagement est venu. Personne d’autre ne peut libérer Gbagbo si ce n’est votre mobilisation. N’ayez aucun complexe quand on vous traite de pro-Gbagbo. Nous allons lancer une pétition. (…) Nous avons un terreau favorable parce que malgré la répression, vous êtes là. Il faut faire revenir Laurent Gbagbo parce que le plan commun (c’est eux qui ont un plan commun) n’a pas marché. Il faut demander aux grandes puissances et aux bien-pensants de ce monde de libérer la Cpi pour que la Cpi libère Laurent Gbagbo », a lancé Sangaré Abou Drahamane au terme d’une intervention qui a duré 45 mn. Il a souligné que la présence de Gbagbo en Côte d’Ivoire est plus qu’impérieuse parce que le régime actuel a cru bon de l’éloigner mais il s’est, selon lui, pris à son propre piège, parce que depuis cet acte, rien ne marche dans la gouvernance actuelle. Aussi, s’est-il lancé dans une critique en règle de la gouvernance d’Alassane Ouattara qui, a dit Sangaré, marche à contre-courant de ses nombreuses promesses. « Ceux qui ont crié à l’ivoirité hier font aujourd’hui du rattrapage familial parce que ce n’est pas tous les enfants du nord qui sont concernés mais sa famille. (…) Les prisons sont pleines, les escadrons de la mort sont partout avec les dozo et autres. Ils parlaient de charnier de Yopougon mais aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est un charnier. A la place des pluies de milliards, c’est la sécheresse partout, le vivre ensemble a une seule signification : vivre ensemble chez vous sans vous », a tancé l’orateur qui assimile les agissements du régime Ouattara à de la « dissonance cognitive »

Face aux promesses non tenues d’Alassane Ouattara et face au « procès de la honte » Sangaré a dit qu’il ne reste qu’une chose à faire : la mobilisation pour la libération de Laurent Gbagbo. Aussi met-il en garde contre les manœuvres du régime visant à embastiller son mentor, une fois libéré par la Cpi. « Les Ivoiriens sont sucrés-salés et doux-amers. Faisons en sorte qu’ils restent doux et sucrés », a-t-il averti.

Dans sa longue intervention où il n’a prononcé le moindre mot pour brocarder Affi N’guessan, Sangaré a rendu hommage à la famille Ehivet de Moossou qui selon lui, est restée digne dans la douleur, sans renier sa fille Simone Gbagbo et sans songer un seul jour à former une délégation pour aller supplier Alassane Ouattara.
Les militants de Bonoua ont fait nombreux le déplacement à la place Kadjo Amangoua qui s’est avérée exiguë pour un meeting qui a rassemblé environ 1000 personnes.

SD de retour de Bonoua

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