Côte-d’Ivoire le régime dit «non» à Sam l’Africain: Marche pour libérer Gbagbo et pour la réconciliation

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Prévue pour ce samedi 21 mai à Yopougon, la marche pour la libération de Laurent Gbagbo, la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire n’aura pas lieu. Les autorités ivoiriennes ont opposé un refus à Sam l’Africain, l’initiateur de la marche. Il a donné cette information au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, à la mairie de Yopougon après un entretien avec les autorités municipales.

Selon Sam l’Africain, c’est sur recommandation du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, qu’il a été reçu pendant 1 h 30 min, mercredi, par le préfet d’Abidjan pour aborder, ensemble, la question de l’organisation de la marche. Mais, rapporte-t-il, les deux autorités administratives et municipales ont rejeté l’idée de la marche. Elles lui ont plutôt suggéré la tenue d’un meeting à la Place Ficgayo de Yopougon. « Les autorités m’ont dit qu’elles ne sont pas contre l’initiative. Mais elles craignent pour des raisons de sécurité car il peut y avoir des infiltrations et des débordements à la marche. Les autorités nous demandent d’organiser un meeting à la place Ficgayo », a déclaré le président de la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la patrie (Nacip).

« Pour un meilleur encadrement des marcheurs, nous avons proposé de réduire la distance de la marche qui devait initialement démarrer du palais de justice de Yopougon pour se terminer à Ficgayo. Mais les autorités ont toujours refusé », a-t-il ajouté.

Sam l’Africain dit ne pas être surpris parce que les autorités ont tardé à donner une suite à sa demande d’organiser cette marche. Toutefois, a-t-il annoncé, il discutera avec ses alliés de l’Alliance des forces démocratiques (Afd) pour prendre la décision qui s’impose. Mais il a souligné que respectueux de l’autorité de l’Etat et partisan de la paix, il ne peut pas engager un bras de fer avec le pouvoir. Il se plie par conséquent à la décision du ministre de l’Intérieur.

Le président de la Nacip qui était accompagné de Dr. Christophe Blé, président des démocrates ivoiriens, un parti membre de l’Afd, a donc demandé aux Ivoiriens de rester à l’écoute.

Benjamin Koré
Notre Voie

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