Soro demande de « ne pas trafiquer l’histoire »
Par Ange Tiémoko
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Kigbafori Soro a demandé mercredi à ses adversaires politiques de ‘‘ne pas trafiquer l’histoire’’, neuf ans après l’attaque ayant visé un avion a bord duquel il se trouvait à Bouaké (centre ivoirien).
« Je vous demande [s’adressant à ses adversaires politiques] de ne pas trafiquer l’histoire de cet attentat », a déclaré, exaspéré, Guillaume Soro lors de la commémoration du 9e anniversaire de l’attaque dont il a été victime le 29 juin 2007.
« Cette cérémonie commémorative n’est pas faite pour provoquer quelqu’un, ni pour faire ma gloire ou ma publicité », a-t-il fait savoir, précisant qu’ « elle n’est pas non plus faite dans une vision d’organiser les jeunes et leur demander de voter pour un tel ou un tel, comme certains tentent de faire croire sur les réseaux sociaux ».
En mission d’Etat pour le redéploiement de l’administration judiciaire le 29 juin 2007, en vue de l’organisation des audiences foraines, l’avion du premier ministre d’alors, Guillaume Soro, un « Fokker F100 » de l’Etat de Côte d’Ivoire avait été attaqué par des inconnus.
L’appareil transportait 44 passagers dont M. Soro, 11 journalistes de la presse locale et des membres de son cabinet.
Le raid perpétré dans une atmosphère de crise a fait officiellement quatre tués et plusieurs autres blessés.
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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