Le consul général de Côte-d’Ivoire à Dijon [France] retrouvé mort dans un hôtel à Abidjan

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Médecin spécialiste en chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, et ­compétent en orthopédie-dento-maxillo-faciale, le Dr Jean-Loup Coornaert, consul général de Côte d’Ivoire à Dijon (ville française), est décédé dimanche à l’hôtel Ivoire, à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Il logeait dans cet hôtel aux frais de la présidence ivoirienne comme lors de tous ses séjours dans notre pays.

Âgé de 60 ans, le praticien vivait avec des ennuis de santé depuis quelque temps, suite notamment à une transplantation du foie, puis à une greffe du rein.

Projet de diplôme d’orthodontiste à Abidjan

Diplômé en orthopédie dento-faciale (Paris-V) et en réparation juridique du dommage corporel (Nancy), le Dr Jean-Loup Coornaert était également, fait moins connu de ses collègues, consul honoraire de Côte d’Ivoire. Un titre obtenu par nomination, l’an dernier, pour cet homme de caractère, ancien joueur de rugby, qui était un amoureux fou de l’art africain et du continent.

« C’était son pays de cœur, il était fier d’être consul honoraire (Dijon compte onze lieux de représentations étrangères, ndlr). À Couchey, où il habitait, il y a une plaque », témoigne son ami Patrice Tapie, ancien président de la CGPME. « Je me souviens que le 24 septembre, il avait invité, au Clos-Vougeot, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Charles Gomis, afin de valoriser ce pays. »

Le Dr Jean-Loup Coornaert aimait aussi la chasse. Il avait exercé à la clinique Drevon et à la clinique Sainte-Marthe, puis avait ajouté une corde à son arc – déjà bien rempli – car il était chargé de l’enseignement en orthodontie à l’UFR des sciences de la santé, à l’université de Bourgogne. C’est ainsi qu’il enseignait sa vision du métier à de nombreux étudiants, de Côte d’Ivoire notamment. D’ailleurs, il avait comme projet de bâtir une formation, à Abidjan, autour d’un diplôme universitaire d’orthodontiste.

Altruiste, le Dr Jean-Loup ­Coornaert n’hésitait pas à envoyer du matériel médical vers l’Afrique. « Le consulat français à Abidjan s’occupe des formalités » selon ­Patrice Tapie. Il laisse un fils de 18 ans.

Avec bienpublic.com et agences

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