Ça y est. Nago Mousso Lucas, ingénieur du génie-rural de son état, la soixantaine engagée, fils du gros village d’Ery-Makouguié 1, à trois km d’Agboville, est le choix des chefs de terre (Nanans) et de villages (Ohochi), pour le poste de député titulaire, dans la circonscription électorale Agboville-commune. Les nanans l’ont signifié le samedi 05 novembre dans la matinée, lors d’une rencontre solennelle au domicile de leur doyen, Obodji Antoine, 92 ans, président des Nanans du département d’Agboville. Djidja Denis, chef de terre de la cité d’Agboville a procédé séance tenante, à la bénédiction sous l’approbation de tous. Le lendemain dimanche 06 novembre, ce fut le tour des chefs de village de la commune, de se réunir sous la houlette d’Adagba Agni, chef d’Obodjiho, (village mère d’Agboville).
« Nous ne pouvons trahir l’option des nanans », a lâché Adagba Agni, pour conforter la prise de position des propriétaires terriens. Nanan Edi Ekissi Antoine, chef de terre d’Obodjiho, a sur recommandation des chefs de village présents, donné l’onction ancestrale. Tous ont opté pour la cohésion sociale et confié dans l’après-midi du même dimanche, l’option Nago Lucas, aux chefs de communautés. Ensemble, ils ont donc souhaité que celui qui n’est pas un inconnu dans l’arène politique de l’Agnéby, qui avait été coopté en qualité de député-suppléant (2011-2016) pour ajouter une touche autochtone à la candidature de l’ex-ministre Adama Bictogo, constitue plus que jamais aujourd’hui, dans la discrétion et la disponibilité, la réponse favorable à l’unité et à la cohésion retrouvée au sein de la population et de leurs fils, face aux besoins et au profond désir de paix et d’harmonie dans la cité. « Quand l’Etigbanon (tam-tam parleur) t’appelle, tu te dois de répondre toute affaire cessante, et c’est ce que nous faisons », a réagi laconiquement Nago Lucas, interrogé mardi 08 novembre, sur la décision prise par la chefferie d’Agboville.
Source : L’Inter
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