Du miracle au mirage en Côte-d’Ivoire…en dépit des « grandes enseignes » étrangères (économie)

cedeao

Economie en Côte d’Ivoire, du miracle au mirage

Le 18 décembre, les législatives passeront au test le pouvoir d’Alassane Ouattara réélu à la tête du pays pour la deuxième fois fin 2015. Grand succès de ses années au pouvoir, le bilan économique du chef de l’Etat tant vanté à l’international présente pourtant toujours des faiblesses structurelles.

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Les grandes enseignes étrangères, notamment françaises, y fleurissent : Carrefour, Go Sport, Casino, Super U, Hippopotamus… Tous ces groupes lorgnent les communautés expatriées et surtout la fameuse « classe moyenne ivoirienne » ; un vivier de consommateurs nationaux dont le poids réel est aujourd’hui toujours difficile à mesurer.

Opacité et inégalités

Enfin, la corruption répandue dans le monde des affaires et impliquant des personnalités publiques constitue un véritable tabou. « La Côte d’Ivoire de Ouattara, on n’y touche pas » résume un ancien du Quai d’Orsay qui explique en partie ce silence par la présence de nombreux intérêts français dans le pays. Même chose du côté de la Banque mondiale où l’on ne se confie qu’à demi mots sur cette question. « Les règles d’attribution des marchés publics sont souvent outrepassées » concède timidement un ancien de l’institution. « A chaque étape il faut s’attendre à arroser les ministères, et tous les officiels » tempête, plus audacieux, un salarié d’un grand groupe français.

De larges pans de l’économie ivoirienne sont par ailleurs trustés par les membres de la famille du Président ou ses proches dans des secteurs clés comme le cacao, l’import-export ou les BTP. Un accaparement des richesses par un seul clan qui entretient les frustrations au sein de la population et donne le sentiment d’une croissance non inclusive.

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