Côte-d’Ivoire réponse à Bictogo: « Gbagbo, ni concerné, ni impliqué dans les grèves et mutineries» (mouvement Solidarité )

Accusations du RDR contre le président Gbagbo – Le mouvement « Solidarité pour Gbagbo » répond à Bictogo :

Seul, Alassane Dramane Ouattara est responsable du désordre qui règne en Côte d’Ivoire ! La mutinerie des 6 et 7 janvier 2017 et la poursuite de la grève des fonctionnaires et agents de l’Etat entamée le 9 janvier qui secouent le régime Ouattara ont donné l’idée d’un rassemblement des militants du RDR à la place de la République, le samedi 21 janvier dernier, pour soutenir leur mentor. Devant l’échec prévisible de cette lamentable mobilisation, Adama Bictogo a dû se contenter d’un meeting clairsemé au siège du PDCI à Cocody. Au cours de ce meeting, comme à son habitude, Bictogo a encore vainement tenté, pince sans rire, d’attribuer la responsabilité des remous sociaux et de la mutinerie de leurs 8 500 vigiles (déversés dans l’armée ivoirienne) au président Laurent Gbagbo en déclarant en substance que si celui-ci avait accepté de quitter le pouvoir et de respecter « le contrat ECOMOG », il n’y aurait pas eu de mutinerie.

Bien sûr, nul n’est assez dupe pour ne pas se rendre compte de cette fuite en avant dont le RDR est coutumier. A persister dans cette logique du mensonge sans vergogne, de fuite de responsabilité des actes sciemment posés et de recherche de bouc-émissaires, le RDR finira par rendre coupable le Président Laurent Gbagbo des chiens écrasés dans les rues, des margouillats qui tombent des plafonds de maisons, du papillon qui s’écrase contre le pare-brise d’un véhicule, du coq qui refuse de chanter, etc. Que de vaines et piteuses gesticulations !

Le monde entier sait pourtant aujourd’hui que pour accéder au pouvoir, Alassane Dramane Ouattara a passé un contrat avec des rebuts sociaux, des vigiles, des mercenaires et Dozos de la CEDEAO. La teneur dudit contrat se résume comme suit, de l’avis même des ex-rebelles révoltés : « Aidez-moi à prendre le pouvoir et je vous donnerai à chacun 5.000.000FCFA et une villa ». C’est parce que, parvenu au pouvoir depuis 2011, conformément au contrat, Ouattara qui n’a « ni foi en l’honneur ni parole d’honneur », selon l’ex-président Thabo Mbéki, n’a pas tenu ses promesses qu’une partie de son contingent de mercenaires réclament leur dû.

Le président Laurent Gbagbo n’est en rien concerné par cette situation, ni impliqué dans une affaire lugubre de contrat privé dont la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens souffrent le martyr des effets depuis bientôt six ans.

Pour le mouvement Solidarité

pour Laurent Gbagbo
Maurice LOHOURIGNON
Le Président exécutif

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