Côte-d’Ivoire Affi lance depuis Oghlwapo: « Dialoguer avec Ouattara n’est pas une trahison »

Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, en tournée de remobilisation dans le département d’Alépé depuis le 6 avril, a mis le cap sur la sous-préfecture d’Oghlwapo, en pays Gwa, le mercredi 12 avril.

Pour cette deuxième étape de cette tournée, Affi N’Guessan a rendu visite aux militants de Domolon, Dabré, Akouré et Oguédoumé. Il leur a demandé de se remobiliser pour les échéances électorales à venir et surtout pour la présidentielle de 2020.

Aux différentes rencontres, le premier responsable du Fpi a condamné la division au sein de son parti. Il expliquera que le Fpi ayant perdu le pouvoir, la seule alternative pour faire libérer les prisonniers politiques et ramener les nombreux exilés au pays, est le dialogue avec ceux qui sont actuellement au pouvoir.

Pour lui donc, « engager un dialogue avec le Président Ouattara n’est pas une trahison. Les palabres finissent toujours par le dialogue », a-t-il insisté.

A tous ceux qui ne cessent de dire qu’il a tourné la page de Gbagbo, le député de Bongouanou a dit ceci: « en politique, on ne tourne pas la page de quelqu’un. Chacun écrit plutôt sa propre page ». Il a saisi cette occasion pour prôner la cohésion et l’unité au sein du parti parce que, a-t-il argumenté, les militants ne devront pas montrer à la face du monde qu’après Gbagbo, c’est le chaos au Fpi. Il leur a conseillé de mener les démarches auprès de ceux qui entretiennent la fronde afin de retrouver la sérénité.

Marcel Gossio, vice-président du parti à la rose, a aussi condamné le camp dirigé par Aboudramane Sangaré car, la politique de la chaise vide est dangereuse pour le parti. Il a même révélé que M. Sangaré lui a fait savoir qu’il n’était pas content de son retour au pays après des années passées en exil.

Concernant la fête de la liberté prévue pour le 30 avril à Akouré, dans la sous-préfecture d’Oghlwapo, Affi dira qu’en tant que président du Fpi, il n’a pas prévu de fête à Akouré.

Boni Amlaman
Correspondant local
Fraternité Matin

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