Comment le Commando invisible a tué des Fds à Abobo en Côte-d’Ivoire: Détho Létho parle des tueries devant la Cpi

Le Général Détho Létho Firmin a achevé son premier jour de témoignage devant la Cpi, dans l’affaire Laurent de Gbagbo et Charles Blé Goudé. Sous le feu des questions de l’accusation, l’ancien Commandant des Forces Terrestres ivoiriennes (aujourd’hui, Général de Brigade à la retraite) est revenu sur le calvaire des Forces de défense et de sécurité (Fds) à Abobo, face au Commando invisible (Pro-Ouattara).

«Depuis qu’il a commencé à avoir deux Présidents, les Commandos invisibles ont commencé à attaquer toutes nos positions. Cela a commencé par Abobo. Il y’a eu des morts. Toutes les fois qu’il y’a eu des éléments, le chef d’état-major rend compte au Président de la République (Laurent Gbagbo. Ndlr). Ainsi donc, toutes les réunions que nous avons ténues à la résidence du Président de la République étaient essentiellement des Compte-rendu du chef d’état-major. Dans la nuit de 10 au 11 décembre 2010, des policiers ont été encerclés par des éléments du commando invisible. Il y’a eu 2 morts et plus de 9 blessés. Suite à cela, nous avons eu une réunion à l’état-major où le Directeur de la Police nationale (Brédou M’Bia. Ndlr) a décidé de prendre les choses en mains. Car, il a cru qu’il s’agissait d’une opération de maintien d’ordre. Les policiers étaient donc en première ligne et appuyés par les militaires. Lorsqu’il y’a mort d’homme, le chef d’état-major rend compte au Président de la République. C’est ce que nous avons fait lors de la réunion. (…) Et chaque fois, le Président nous a demandé de faire en sorte que les tueries du commando invisible cessent. Des membres des Forces de défense et de sécurité étaient tués chaque jour. Certains étaient brulés vifs à leurs domiciles. Chaque fois que nous allions chez le Président, il nous exhortait à reprendre le combat, et à faire en sorte que ces choses cessent. Et c’est justement pourquoi nous sommes payés. (…) Quand nous avons vu que la situation se compliquait à Abobo, avec plusieurs morts dans les rangs des policiers, l’armée a pris la tête des opérations. Mais, il s’agissait en ce moment-là d’opérations de patrouilles. Nous n’avions pas de missions particulières à mener contre un quelconque objectif bien déterminé. Nous étions en position de défense comme ce fut d’ailleurs le cas depuis la guerre de 2002. Ce sont nos forces qui ont toujours été attaquées. Et tout naturellement, nous avons riposté. La riposte, c’est le premier geste du militaire», a-t-il expliqué dans un premier temps.

Détho Létho s’énerve contre le procureur

Madame Park, le substitut du Procureur Fatou Bensouda, demande alors au Général Détho, le nom de celui qui donnait l’ordre aux Fds de reprendre le contrôle. Une question qui a sorti de ses gongs, celui qui était le commandant des opérations à Abidjan pendant la crise. Il répond d’une voix ferme : « Mais Madame, l’Armée est sur le terrain, les éléments de nos forces sont attaqués, est-ce que réellement, nous avons besoin d’un ordre ? Nous sommes dans le cadre de notre fonction. Nous devions coûte que coûte ramener le calme à Abobo. Et c’est dans ce cadre que nous menions les patrouilles. Si nos éléments sont attaqués, nous nous réorganisons pour apporter la riposte. L’armée dans ce cadre n’a plus besoin d’un ordre particulier. Parce que les ordres ont été donnés au départ. Nous ne faisons que suivre le déroulement. À savoir, sécuriser Abobo. Et si nous sommes attaqués dans le cadre de cette mission, nous ripostons (…)».

Le témoignage du Général Firmin Détho Létho est prévu pour s’achever le vendredi 10 novembre 2017.

Afrikipresse.fr

Commentaires Facebook

4 réflexions au sujet de “Comment le Commando invisible a tué des Fds à Abobo en Côte-d’Ivoire: Détho Létho parle des tueries devant la Cpi”

  1. Témoin à charge vous dites ??

    Pfff…

    Alors oui, que des « soldats » s’attaquent à l’armée ivoirienne à ABOBO et tue des militaires, je peux comprendre, c’est la guerre.

    Mais que ces « soldats » attaquent tout un village et commettent des crimes divers sur les populations d’ANONKOI-KOUTE, avec à l’appui un compte rendu détaillé produit par l’ONUCI « partisane », là j’ai un souci, d’autant plus que la CPI n’ose pas jusqu’ici inviter le moindre responsable pro OUATTARA, ou OUATTARA lui-même, à participer aux débats à la HAYE, non pas en tant qu’observateur, mais en tant qu’inculpé de crime contre l’humanité !!

    humm…

    Conneries tout ça !!

    Il y aura forcément un moment pour tout remettre à plat !!

    Les ivoiriens ont trop souffert !! Et je ne parle pas seulement des balafrés qui ont vu leurs cartes d’identité déchirées et qui ont pris les armes pour se donner raison !!

    Maintenant, les griefs qui pourraient mener un peuple donné à prendre les armes sont milles fois pires !!

    Je comprends aussi pourquoi les savaneux dorment avec sous leur oreiller leur Kalach !! Ils savent qu’ils ont exagéré et que l’appel à la vengeance est puissant et permanent en face !!

    Il faut qu’on discute … (vue que la CPI semble se foutre de nos relations populaires futures en n’attaquant qu’un seul camp !!)

    Pop !!

  2. oui

    les savaneux balafrés singes des savanes édentés et déjantés en ingérence dorment très bien avec leurs armes sous l’oreiller ou cachés dans les domiciles privés…
    ce sont ces armes que les tapettes nazis foresto-savanalleuses au visage lisse grandes lâches devant l’éternel et haineuses ont vu et qui conduit nos demoiselles d’en face à appeler à la discussion..
    Sinon avant l’entrée du MPCI et des armes que n’a t’on pas entendu dans ce pays de la part de nos nazillons tropicaux…
    on est même allé déterrer la mère d’un opposant politique…
    on a eu nos charniers..euh pardon nos montages …
    aujourd’hui on veut nous parler de quoi ?? tchrrrrr

    oui le RDR peut aller discuter vu qu’eux ce sont des politiciens très crédules qui ne sont pas en contact au quotidien avec les foresto-savanalleux pour mesurer leur degré de haine (ce site en est un bon indicateur) nous autres les coxers-gnambros issus de l’école coranique de SINDOU et donc en ingérence dans les affaires ivoiriennes selon une tapette très connue de ce site, on garde nos kalach,nos RPG et nos mortiers on les astique même et on les graisse en attendant le jour du début du match retour dont parle la pédale AKOUN LAURENT et de la chute brutale et de la descente aux enfers que beaucoup de tapettes nazis nous prédisent….comme je le dis souvent au grin de la gare de gba-ha …APRES CA LES SURVIVANTS SE RESPECTERONT LES UNS LES AUTRES….AU Rwanda aujourd’hui il y a des langages comme ceux que tiennent certains ici qu’on ne rencontre plus ..la guerre est passée par là…donc que tout le monde soit prêt 2020 n’est plus loin…tchrrrrr
    ko il faut qu’on discute….

    té ande

  3. En tout cas moi @Lakota, je ne me sépare jamais de mon fusil calibre 12 et mes lêkês … avec ces apocalypsiens en pagnes et jupettes, mieux vaut dormir comme un crocodile. Je ne veux plus déterrer mes grands parents pour refaire mes cartes d’identité ni retourner à Sindou avec vélo et poste radio sur la tête…ça jamais !!!

    té ande

Les commentaires sont fermés.