Côte-d’Ivoire: Les enseignants de l’université d’Abidjan en grève

Serge Alain KOFFI

Les enseignants de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ont entamé mardi une grève pour réclamer “le paiement intégral’’ des heures complémentaires de l’année académique 2015-2016, a-t-on appris auprès de leur syndicat.

« Il n’y aura plus d’assemblée générale. La grève annoncée est donc effective (.. .) jusqu’au paiement intégral des heures complémentaires 2015-2016 à l’université Félix Houphouët-Boigny’’, a confié à ALERTE INFO, le secrétaire générale de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs (CNEC), Johnson Kouassi.

Selon le leader du principal syndicat des enseignants, “toutes les activités académiques (cours, soutenance, séminaires et ateliers) sont suspendus sur les sites de l’université’’.

Ce débrayage intervient après l’expiration lundi d’un “sursis accordé à l’administration’’.

Le non paiement des heures complémentaires est régulièrement la cause de fréquentes grèves dans les universités publiques ivoiriennes.

Au cours de l’année académique, les professeurs ont généralement un volume horaire de 200 heures à épuiser. Le manque d’enseignants conduit ces derniers à un surcroit de travail pouvant aller à plus de 500 heures complémentaires.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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17 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Les enseignants de l’université d’Abidjan en grève”

  1. Impossible de faire un mois entier en CIV sans entendre des bruits de grèves. Ces gences-là étaient muets comme des carpes de 2000 à 2002, et de 2003 à 2010. Coïncidence ou pas, une chose est certaine leurs problèmes ne sont pas tous nés à partir de 2011. Mais bon…

    Ceci dit, je croyais que ces problèmes d’arrières d’heures complémentaires avaient été réglées une bonne fois pour toute. C’est quoi tout ce cafouillage-là encore ?

    Enseignants qui refusent d’enseigner, élèves (et étudiants) qui prennent conges quand et comme ils veulent. Cette école ivoirienne fait peur dans toutes ses composantes…

    Quelqu’un a-t-il des idées dans notre pays pour nous sortir de cet imbroglio et cercle vicieux qui dure depuis les années 90 avec cette école malade ?

    Pauvres de nous !

  2. @peace011
    il n’y a pas de solution pour l’école.
    depuis l’apparition du multipartisme en
    Côte-d’Ivoire, c’est le secteur qui en a tiré
    le plus grand profit. en bien comme en mal.
    le premier mal qui frappe l’école ivoirienne,
    c’est la paresse. tout est tellement facile
    à obtenir que le travail n’y existe plus. l’amour
    du travail bien fait n’existe plus dans ce
    secteur depuis les années 90.
    il n’y a qu’une seule question dans la tête des
    enseignants :
    QU’EST CE QUE JE GAGNE ?
    COMBIEN JE GAGNE ?
    une question comme par exemple
    EST-CE QUE JE FAIS BIEN MON TRAVAIL ?
    ne frôle jamais le crâne de nos enseignants.
    et donc grâce à la démocratie (péjorative)
    ont a créé des syndicats clairement affiliés
    à des partis politiques.
    conséquence :
    si notre parti est au pouvoir, on prend notre
    mal en patience.
    si on est pas au pouvoir, on revendique tout.
    même s’il manque un morceau de craie en
    classe, on revendique.
    dans ces conditions, comment pensez-vous
    voir les élèves et étudiants ?
    la démocratie y est arrivé aussi. ils sont eux
    aussi des succursales de partis politiques.
    par la violence, on peut obtenir tant de choses.
    la grande conséquence dans tout ça,
    LA PARESSE !
    vous êtes vous une fois posée la question de
    savoir ce que font ses gens pendant leurs
    nombreux jours de grève ?
    la réponse à cette question vous fera comprendre
    qu’il n’y a pas de solution à l’école ivoirienne.

  3. @ Peace, @ Belo

    1) L’Université est bourrée d’enseignants de l’opposition. Les dirigeants le savent et prêtent eux-mêmes le flanc. Comment comprendre que nous sommes en fin 2017, et que les enseignants parlent de retard dans le paiement des heures complémentaires? L’Université est un EPN. A ce titre, elle participe à la conférence budgétaire, où elle fait planifier toutes ses dépenses. L’état de Côte d’Ivoire prend en compte ces dépenses, mais le véritable problème se pose, lors du décaissement des fonds. Priorité politique oblige, l’état fait d’autres choix avec l’argent. Et justement c’est ce genre d’occasion, qu’attendent ces nombreux enseignants opposants pour rentrer en ébullition. Vous savez l’argent n’a pas de couleur politique. Dès qu’on parle d’argent, on soulève plus facilement le monde. Pour ma part, je pense que dans les priorités de l’état,devraient figurer en bonne place l’enseignement et la santé. Ce qui leur est dû, doit leur être versé, comme initialement programmé.

    2) Il est aussi temps, qu’un débat soit mené, avec les autorités universitaires, pour qu’elles expliquent ce phénomène des heures complémentaires. L’Université a de nombreux enseignants. Donnent-ils tous des cours? Y a t-il assez de salles de cours pour que simultanément, les cours aient lieu?
    Il y a un débat à mener, pour que prennent fin, ce vol organisé de l’état, qu’on appelle heures complémentaires.

  4. @Gozo, ta contribution est excellente quand bien même que chacun est libre de militer où il veut

    Il faut un audit, des explications et une anticipation pour payer ce qui est correct à payer et c’est fini

    Mais pendant ce temps on consacre des parts énormes du budget à des choses farfelues et aux bandits

    Essayer d’imaginer ce qui a été dépenser pour créer une institution pour seydou diarra et ensuite le nommer, le payer et enfin le virer pour incompétence

    Mais quelle manque de sérieux de la part de ce gouvernement et d’Alassane

  5. @GOZO

    Merci cher ami pour ton input. Je partage sans réserves ton idée du débat. Je crois que ce débat devrait aller au-delà de ces heures complémentaires dont le calcul, à géométrie variable, est apparemment plus compliqué que ceux effectués par la NASA avant chaque mission spatiale.

    Beaucoup d’initiatives ont vu le jour depuis 20 ans ou presque pour notre école. Clairement, toutes ces montagnes ont accouché de souris. Cependant, un facteur récurrent qu’il est bon de constater est l’absence notoire et notable d’une implication effective de notre Parlement. Une voie vierge à explorer. J’ai une foi indéboulonnable, pardon inébranlable, en cette Institution qui, à mon sens – en tant que la résultante des aspirations de chacun de nous dans nos diversités d’opinion, et de notre société dans toutes ses composantes et intelligences – devrait prendre les devants et apporter sa brique dans la construction de l’édifice. Cette Institution dont le rôle central et sacrosaint dans une démocratie tarde à se dessiner sur bien de dossiers à part quand il s’agit de leur budget de fonctionnement (Pfff…). Elle est unique et incontournable dans une démocratie de par sa nature.

    Plus concrètement, je préconiserais que la commission en charge des affaires de l’école/scolaires soit une Task Force pour mener de bout en bout des réflexions en partant du constat, j’insiste, que les 20 dernières années ont été un échec. Et comment faire pour que les 20 prochaines ne connaissent un sort similaire. Qu’elle invite les acteurs à témoigner et échanger avec elle au Parlement, en Commission, AVEC EN LIGNE DE MIRE UN DENOMINATEUR COMMUN : Comment éviter le marasme des 20 dernières années ? Cette TF pourrait donc produire des pistes pour aider le gouvernement car oui le gouvernement ou tout prochain gouvernement a ou aura besoin d’aide. Avec cette onction et la légitimité dont elle est imbue, nous pourront explorer d’autres sentiers.

    Je crois mordicus en cette pensée universelle de Einstein. En effet, notre folie à tous sera de répéter constamment les mêmes actions ou les mêmes schémas et espérer des résultats différents.

    A ce stade, notre échec n’est-il pas collectif ? Le gouvernement et les acteurs du secteur ont chacun des cartes à jouer dans ce tango qui se danse à deux. Et, ne rien faire n’est à mon sens pas une option à contempler au nom de nos cadets et des générations futures, et de l’avenir notre pays. Cela ne sera pas du tout facile, comme tu l’as souligné à juste titre, l’Université est bourrée ou le bastion des opposants. Pour paraphraser Kennedy qui disait en l’occurrence, il y’a des choses dans la vie que nous devons faire pas parce qu’elles sont faciles mais justement parce qu’elles sont difficiles. Essayons une autre fois et nous aviserons.

    Juste mon grain de sable dans ce château que chacun de nous –
    gauche, droite, centre, indépendant – DEVRAIT contribuer à bâtir.

    Peace!

  6. @belo001

    Je comprends ton pessimisme devant tous ces maux flagrants de notre système dans notre petit pays sous-développé. Ne baissons pas les bras pour autant et ne jetons l’éponge car en le faisant nous condamnons les pauvres innocents qui eux ne pourront allez en Amérique du nord, en Europe ou en Océanie pour former et être utile dans un monde de plus en plus compétitif.

    Ne sommes-nous pas condamnés à explorer d’autres options au nom de ces derniers et dans le souci de voir notre pays évoluer ? Selon ma lorgnette, l’inaction n’est pas une option. J’ai proposé ma petite idée, mon petit grain de sable, plus haut avec @GOZO.

    En effet, l’inaction ne devrait être une option. Que faire donc ?

  7. @gozo
    merci pour votre contribution très pertinente.
    je partage pleinement vos idées.
    @peace011
    vous savez, dans nos précédentes discussions,
    j’indexais le multipartisme comme la source
    principale de nos échecs répétés dans tous les
    domaines.
    selon moi, c’est carrément un autre modèle de
    gouvernance que nous devons inventer.
    la démocratie appelle les débats d’idées.
    la gouvernance dans la contradiction par une
    opposition forte, démocratique et citoyenne qui
    malgré son statut apporte sa contribution au
    développement du pays.
    l’africain, l’ivoirien en particulier est élevé dans la
    violence. j’en veux pour preuve que les enfants à
    la maison sont éduqués dans la violence.
    qui n’a jamais entendu :
    «si tu ne frappe pas ton enfant il ne va pas te respecter»
    notre modèle d’éducation n’est pas semblable à celui
    des européens. et nous voulons absolument leur
    ressembler.
    souvenez-vous lorsque le maître au primaire avait encore
    le morceau de tuyau. on récitait les leçons entière par cœur.
    ce bâton était absolument ce qu’il fallait pour amener les
    enfants à bien travailler en classe.
    ce bâton était absolument adapté à nos habitudes, nos
    mœurs, traditions. et ça marchait.
    une fois qu’on a décidé de changer nos habitudes pour
    ressembler. bon disons, pour satisfaire aux blancs.
    tous ses problèmes à l’école iront de mal en pis.
    c’est quoi les heures complémentaires ?
    honnêtement je crois qu’il s’agit d’une grande
    arnaque.
    qui enseigne dans les universités et grandes
    écoles privées ? c’est bien nos enseignants de
    l’état. comment trouvent ils le temps pour
    enseigner à l’université (heures normale), dans
    le privée et revenir faire des heures complémentaires ?
    c’est de l’arnaque !
    espérons qu’il y aura des audits pour nous éclairer sur
    tout ça.

  8. ?

    A force de vouloir intervenir sur tout pour défendre tout et n importe quoi voilà ce que ça donne.

    On a pas besoin de faire havard pour comprendre que dans toute administration il y a un temps de présence réglementaire non fixé par l employé.

    Ces mêmes quidams vont utiliser Gbagbo pour justifier tous ces milliards gaspillés pour pleins de choses que l ivoirien fois stoiquement. Mais quand une corporation réclame simplement quelque chose qui est légal et réglementaire la ils vont développer des thèses de bonnes gouvernances à géométrie variable.

    @beloo
    Je demande à votre employeur de vous faire travailler plus sans vous payer des heures complémentaires malgré que votre contrat stipule un temps précis de présence au bureau. Puisque vous passez votre temps libre à écrire sur ce site.

  9. « souvenez-vous lorsque le maître au primaire avait encore le morceau de tuyau. on récitait les leçons entière par cœur. ce bâton était absolument ce qu’il fallait pour amener les enfants à bien travailler en classe. »

    @belo001
    Cet archétype d’éducation n’a produit aucun enfant capable d’autonomiser sa propre pensée : les expériences de Pavlov n’ont rendu aucun chien intelligent, sinon cela se saurait. Charlemagne n’est pas né chez nous, et son modèle ne parlait pas de tuyau ou de badine avec lesquelles populariser l’instruction et élever des enfants. Les enfants sont « des adultes en miniature », dans une position contextuelle d’infériorité physique qui ne devrait être utilisée pour les contraindre. La bonne éducation consiste à convaincre et non contraindre. Il m’a été rapporté le « battrage » d’un enfant dans la périphérie abidjanaise, qui s’est échappé et a trouvé le salut en s’accrochant à une portière de gbaka. Peut-être aujourd’hui a-t-il enfin lâché la portière de ce gbaka ? N’est-il pas curieux que tous ces Nobel de Physique, de Chimie, de Mathématiques, de Lettres et tous ces savants de la Nasa et du MIT n’aient pas été éduqués au morceau de tuyau du maître » ?

    Non mon ami, il est ici question de primes non payées à des enseignants et dont la matérialité reste indiscutable, au contraire de primes de guerre adossées à des accords flous et intraçables. Les gars ont travaillé, le cadre dit que ce sont des extras à rémunérer selon un barème connu, jusqu’à décision interne/externe contraire. Y’a pas à tortiller du popotin, il faut cracher le morceau et puis c’est tout.

  10. @marianne
    merci pour votre demande a mon employeur. mais là,
    vous êtes complètement hors sujet.
    a quel moment ai-je demandé, dans mon intervention
    de ne pas payer les enseignants ?
    à quel moment ai-je fait référence à votre cher gbagbo ?
    dommage, vous êtes hors sujet, allez voir ailleurs !

  11. @coigny
    si vous êtes d’accord avec moi que Laurent gbagbo
    est un intellectuel, alors vous avez une preuve irréfutable
    que le bâton a créé des intellectuels qui ne s’accrochaient
    pas aux portières de gbaka.
    tout, dans votre intervention ne concerne que les blancs et
    leurs enfants. ici, je parle d’Ivoiriens et leurs enfants.
    si on avait frappé gbagbo à l’école, il ne serait jamais arrivé
    là où il est devenu intellectuel.
    a moins que vous veniez nier cela en me disant qu’il a reçu
    une éducation exactement identique à celle de Charlemagne
    «La bonne éducation consiste à convaincre et non contraindre.»
    chaque société a son modèle d’éducation. notre faillite aujourd’hui
    est dû au fait que les enfants reçoivent une éducation hybride.
    au sujet des enseignants en grève, il n’y a pas de raison pour qu’ils ne soient pas payés s’ils ont travaillé.
    ce que je demande, c’est de savoir comment cela se produit ?
    et là, un audit pour vérifier les comptes et la gestion des ressources humaines des universités pourrait bien situer l’opinion sur cette affaire.

  12. @belo
    Vous avez bel et ben dit que les enseignants sont des arnaqueurs parce qu’ ils ont le temps de faire des vacations et ils réclament des heures complémentaires. En d autres termes ils se sont octroyés un minimum de temps de travail pour convertir le reste en heures complémentaires puisque ils ont le temps de faire des vacations. Je vous apprenais que ce ne sont pas les enseignants qui fixent leur temps de travail c est une réglementation internationale.

    Pour Gbagbo il suffit de lire votre réponse à l excellent cogny.

    Manifestement vous savez pas comment d habitude sur quoi vous postez.

  13. Comme à son habitude, la djandjou, ce(tte) canidé(e) comme sa génitrice, est en train de lancer foulards, son « expertise ». En effet, la sauvageonne qu’elle est ne participe intelligemment à aucun débat à part faire comme la chiotte qu’elle est à savoir lécher les miettes des conversations des autres.

    Il est connu que tu as hérité le djandjouaya de ta mère elle-même chienne djandjou, mais sur le web quand même, ce n’est pas partout funérailles bétés… Hein !?!?!

    Chiotte et sauvageonne…

  14. monsieur ou madame @marianne
    je doute bien qu’il ne s’agisse bien d’une arnaque.
    c’est pourquoi, pour être plus juste dans mon
    raisonnement, j’ai parlé d’audit pour situer
    l’opinion. dommage que vous compreniez mal.
    au demeurant, si je comprends bien, vous vous
    attaquer uniquement à ma contribution.
    quelle est la vôtre ?
    parlant de votre « excellent coigny » et ou de
    gbagbo.
    soyez juste un peu honnête et dites moi si
    j’ai tors.
    gbagbo est-il intellectuel ou pas ?
    a-t-il reçu une éducation semblable à celle de
    Charlemagne ?
    moi je soutiens qu’il a récité ses leçons par
    cœur par crainte du bâton du maître.
    c’est grâce au bâton du maître de l’école
    que votre messi est arrivé là où il est
    devenu intellectuel.
    c’est le manque de ce bâton du maître
    qui emmène les enfants à cultiver aujourd’hui
    la paresse et l’impolitesse.
    répondez honnêtement.
    est-ce faux ?

  15. @belo001,
    Pour clarifier : Charlemagne, roi de France, serait celui qui aurait inventé l’école même si l’école semble lui être antérieure. En revanche, sa position royale qui permit de l’instituer à grande échelle fait que l’on peut à tors ou à raison, le considérer comme le père de cette institution.

    Ensuite, je constate que, quoiqu’en détention depuis 2011, et donc n’ayant rien à voir ni avec l’exercice du pouvoir, ni avec la conduite des affaires d’Etat et encore moins avec prise sur la marche de l’administration, Gbagbo reste pour vous un référentiel fort, cité à tout bout de champ et de phrase. Le président de la République (corrigez-moi si je me trompe) s’appelle au 15 décembre 2017, Alassane Dramane Ouattara, ADO pour les aficionados.

    Pour finir, opérer cette démarcation Noir/Blanc, Afrique/Occident trace une ligne très floue, que l’on traverse allègrement au gré des intérêts : quand on doit construire ponts, routes et édifices ou « Emergencer » économiquement, l’Occident est le modèle. Mais quand on doit discuter démocratie, démographie, éducation, liberté d’expression, droits des femmes, droits des minorités, alors là, on ressort l’exception africaine pour justifier des pratiques que la morale et le bon sens réprouvent. Le processus dans lequel nous sommes engagés est irréversible, et l’Occident est notre devancier. Nous avons intérêt à éviter ses erreurs, mais on ne peut choisir indéfiniment dans le modèle qu’ils proposent (et auquel nous adhérons de fait en conduisant leurs voitures, en pianotant sur leurs ordinateurs, en parlant dans leurs téléphones, en voyageant dans leurs avions,…et même nous occire avec leurs armes), ce qui « nous arrange » : l’éducation dans tous les pays avancés ne promeut pas la chicote comme accessoire pouvant aider à éduquer. Des femmes se retrouvent quotidiennement aux urgences des hôpitaux parce que de sombres crétins, après application sur les enfants, tiennent ce même discours, « éduquer sa femme ». On est où, là ?

  16. Les Enfants En Conflit Avec La Loi d’Abobo ont TOUS tâté du bâton dans leur éducation. Au final, entre l’intellect et la machette, leur choix a été vite fait. Malgré la « superbe éducation » reçue au morceau de tuyau, courroie, chaîne, bâton, fouet, etc. C’est quand-même curieux, non ?

  17. @coigny
    parlant des enfants en conflit avec la loi.
    ce vous dites est vrai mais hors sujet.
    moi je parles du bâton du maître à l’école.
    la plupart des microbes n’ont jamais mis les
    pieds à l’école. il est donc inconséquent de
    les utiliser comme contre-argument.
    c’est vrai qu’il faut avancer. je ne suis pas contre.
    mais, avec le bâton du maître, on ne verrait jamais
    d’élèves sécher les cours et allé jeter des pierres à
    leurs amis en classe pour exiger des congés
    anticipés.
    parlant de gbagbo !
    pourquoi j’ai choisi gbagbo comme exemple.
    c’est le seul qui aurait pu attirer votre attention.
    voici ce que vous disiez
    «Cet archétype d’éducation n’a produit aucun enfant capable d’autonomiser sa propre pensée :»
    comment vous prouver qu’un élève qui peut réciter
    sa leçon par cœur est quand même capable d’avoir
    sa propre pensée ?
    gbagbo a récité par cœur de crainte d’être fouetté,
    et il est devenu historien.
    pour devenir historien, on à pas sa propre pensée ?
    de plus, vous dites
    «La bonne éducation consiste à convaincre et non contraindre»
    je serais vraiment curieux de m’inviter chez vous pour m’assurer
    que vous tentez toujours de convaincre vos enfants à la maison !
    un enfant qui refuse d’exécuter un ordre ou une demande d’un
    adulte en Afrique. vous êtes sûr qu’il faut le convaincre et non le
    contraindre ? je donnerai ma tête à couper que c’est impossible
    chez vous. dommage, l’ami. c’est grâce au bâton à la maison que
    les enfants respectent leurs parents. c’est comme ca ici. et c’est
    ça qui a disparu à l’école et qui a rendu les enfants indisciplinés.

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