Alafé propose l’abonnement pour résoudre les problèmes de la Presse en Côte d’Ivoire

« Nous essayons de tenir à travers des apports et initiatives qui viennent en appui de la mévente de nos journaux et de la raréfaction des recettes publicitaires. Malgré l’appui de l’État , il est difficile de parvenir à un équilibre si les efforts et sacrifices supplémentaire ne sont pas réunis. Concernant les problèmes de l’ensemble de la presse, l’une des solutions reste l’abonnement. Si nous avons arrivons à avoir mille abonnés annuels, nos problèmes seront réglés. Avec la possibilité de refaire un recouvrement de retrouver ces ressources longtemps en avance, on a réglé une grande partie de nos problèmes. Avec l’appui de l’Etat 90% de la question de l’impression a été réglée. Avec cette manne issue des abonnements, on peut doubler les salaires, et aller au-delà même de la convention. C’est l’une des solutions; nous devons mettre en place une politique pour favoriser l’abonnement. Quand on a cette assurance, cette tranquillité dans la distribution et accès aux ressources disponibles, on dégage un cash-flow dans la production du contenu. On a donc la possibilité d’acquérir du matériel de travail, de financer les reportages et les grandes enquêtes.

Faire du journaliste de qualité coute cher. Une vraie enquête, reportage, grand genre peut coûter des millions. (…) Quand nous partons à Guiglo, à Gouin Débé, où il y’a la crise, le journaliste s’il a trop duré fait une semaine, si la rédaction a trop dépensé, c’est 100 milles ou 200 milles. Mais il faut plus de moyen pour la mission, et rester dans la zone avec quatre journalistes. Nous sommes toujours dans l’urgence parce que nous n’avons pas de ressources pour financer le travail. (…). Si nous réussissons les abonnements, nous aurons la possibilité de dégager un peu de supplément en termes de ressources pour financer nous même les déplacements, les reportages, les enquêtes … Mais si nous ne savons pas si notre journal va sortir demain, comment pouvons-nous développer ces idées », a dit Alafé Wakili.

Afrikipresse.fr

Hilaire Gueby

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9 réflexions au sujet de “Alafé propose l’abonnement pour résoudre les problèmes de la Presse en Côte d’Ivoire”

  1. Mais non ! La solution c’est vraiment de se reconvertir en presse en ligne comme l’a vu Joseph Titi du quotidien aujourd’hui. Quel abonné voulez-vous avoir alors que vous même affirmez que vous n’arrivez plus à vendre et que les annonceurs se raréfient ? Les annonceurs mettent leurs pubs là où ils sont certains d’être vus. Alors vous devez comprendre que si les annonceurs ne viennent plus vers vous c’est parce qu’ils ont compris que plus personne ne s’intéresse à la presse papier à cause d’internet. Dans le monde actuel où tout va à 1000 à l’heure, l’information doit être dynamique et la presse papier n’offre pas cette possibilité. Car au moment même où vous mettez sous presse l’information recueillie, elle évolue dans le temps. Du coup, l’information contenue dans votre journal à sa sortie peut devenir caduque donc sans intérêt pour le lecteur. Un petit exemple simple. Pendant qu’on retrouve barrée à la une de votre journal à 8 heures cette information :  » Le premier témoin de Bensouda entendu ce matin », eh bien à la même heure, la presse en ligne titrera par exemple :  » Le premier témoin de Bensouda blanchit les accusés » avec un article retraçant ses propos. Toute la différence est là. L’information en ligne est dynamique donc les gens vont vers cette info et délaissent celle de la presse papier. Dans tous les pays du monde, la presse papier est à l’agonie. Personne ne s’abonnera à la presse papier, il ne faut pas rêver. Si tu veux 1000 abonnés, crée un site d’information en ligne comme médiapart avec du contenu attractif que tu peux vendre. Les annonceurs et les abonnés viendront à toi car la presse en ligne est l’avenir de la presse papier. Dans ton journal tu ne peux que mettre des photos pour illustrer tes articles alors que la presse en ligne offre la possibilité de voir des vidéos pour mieux toucher la réalité.

  2. La presse écrire est une « démultiplication d’affichettes » à vocation politique. Pour démolir, pour magnifier, pour faire de la lèche, etc.
    Exemple 1 : Le Patriote, Nord-Sud, Le Jour Plus, Le Sursaut, L’Expression, L’Essor, etc. Pour dire la même chose à savoir que Ouattara est le plus grand, le plus beau, le plus fort, tout ce qu’il fait est formidable et magnifique.
    Exemple 2 : Notre Voie, La Voie Originale, LG Info, Le Quotidien d’Abidjan, Le Temps, Le Courrier, etc. Pour dire la même chose, à savoir que Gbagbo sera libéré au premier chant du coq demain, Ouattara et la France c’est kif-kif, le pays marche sur la tête depuis le 11/04/2011.
    Exemple 3 : Le Nouveau Réveil, Le Mandat, l’Héritage, La Gazette, etc. Pour dire la même chose à savoir que Bédié est le plus sage, le plus intelligent et grâce à qui la Côte d’Ivoire est un pays où coulent le lait et le miel tant et si bien qu’il devrait revenir au pouvoir en 2020.

    Au finish, c’est à qui criera le plus fort, et le plus grand nombre de fois que son leader est le meilleur. Pourquoi préconiser de se cheviller à des organes aussi médiocres par le biais d’un abonnement ? Déjà qu’ils ne faisaient aucun effort d’amélioration qualitatif, les assurer de recevoir une rente annuelle les confortera dans cette médiocrité, sans avoir à ce battre pour se bonifier. Non, comme pour cette multitude de petits garages proliférant en bordure de route, il faut expliquer à ces organes que leur survie réside dans la fédération d’autant qu’il écrivent – et donc pensent – la même chose. Cela pourrait nous donner quelques groupes de presse de la taille de FratMat, avec plus de consistance qui couvrirait des rubriques denses. Bref, un journal qu’on achète et qu’on peut garder toute la journée au contraire de ces petites feuilles lues vite fait en moins d’une heure, souvent avant même d’être reçu à un rendez-vous le matin.

    Si la France est un exemple trop lointain, j’invite notre presse à regarder celui du Maroc par exemple, pour savoir ce qu’on appelle « journal ». Plus de consistance pourrait même à la fois justifier le relèvement du prix, justifier l’abonnement et freiner (partiellement et momentanément) la chute du support papier. Deux quotidiens voguaient au-dessus du lot : Le Courrier version Théophile Kouamouo et Nord-Sud version Touré Moussa. Mais ça, c’était avant. Dans l’état actuel de la qualité de la presse écrite, je reste bien mieux informé par mes moyens propres que par nos quotidiens que je n’achète plus du reste.

  3. Et puis en plus vous savez que les exigences écologiques nous obligent à appeler la mort de presse papier de tous nos vœux. Ce sont des milliers d’arbres que l’on détruit pour faire le papier qui sert de support à vos articles que vous pouvez mieux écrire. Vivement passez tous à la presse en ligne dans ce monde où tout le monde a un smartphone ou une tablette.

  4. Le sieur Alafé fait un bilan succinct de la position on ne peut précaire de la presse écrite et de leurs difficultés. De un, il est bien de reconnaitre le caractère vital de l’appui de l’Etat dont certains charognards et danseurs de gbégbé, batteurs du tambour de l’aigreur sempiternelle, ici se plaignaient en y voyant idiotement une tentative de fuselage en bonne et due forme de la part de l’Etat.

    De deux, sur un sujet connexe dans les archives, nous avons mentionné la fidélisation des lecteurs. En plein 21ème siècle avec les NTICS, les organes de la presse écrite (traditionnels) ne peuvent plus adopter un modèle archaïque des années 80 ou 90. Il faut évoluer. Il faut se transformer. Il faut reformer le paradigme utilisé. Dans ce sens, je souligne à Alafe que cela n’est rien de nouveau ailleurs. Les grands organes comme le NYT, WaPo, FT, Le Monde, et même The Economist, sont passés par ces épisodes et ont posé les mêmes questions. Elles ont fait leur mue, se sont adaptés au nouveau contexte, et continuent tout aussi relativement fort leur petit bonhomme de chemin.

    En résumé, qu’il soit clair, que l’avenir c’est l’internet, les NTICS. L’organe qui ne l’internalise pas le fait à ses risques et périls. Les organes traditionnels doivent se transformer en organe hybride presse écrite/presse en ligne avec abonnement, par exemple. Comme je l’ai dit, des orages le font déjà et restent compétitifs. Par exemple, pour le NYT, il y’a un espace avec des articles tarifés et un espace avec articles non-tarifés, et les deux espaces sont mises à jour au rythme de l’information en continue quand elle se produit.

    La bonne chose est que des nouveaux paradigmes existent. Il faut s’en inspirer. Il n’y a pas de roue à réinventer ici. Levez un peu la tête et sortez de vos tropiques. Y’a pas de mal à cela. En tant qu’observateur, je vous conseillerai de faire vos propres états généraux en ce sens et solliciter l’appui du gouvernement pour votre reconversion en organe hybride. C’est en cela seulement réside votre salut. Sinon, le processus de déliquescence sera irréversible.

    Comme le disent nos ams anglo-saxons, la presse en ligne avec les NTICS « is here to stay. »

    A bon entendeur !

  5. Ça ne sert a rien de vous débattre chers journaleux, vos feuilles de chou mourront une à une de leur belle mort et il ne restera que les quotidiens « sérieux ».
    Cela s’appelle la sélection naturelle et ça va donner plus de lisibilité dans ce grand foutoir qu’est la presse écrite ivoirienne.

    Vous ne pouvez quand même pas obliger les ivoiriens ça acheter de la merde. Quand vos femmes vont au marché, elles ne se jettent pas sur les tomates pourries, eh bien c’est exactement pareil avec vos feuilles de chou, ça n’intéresse pas les ivoiriens.

  6. Lui même alafe quand il voit son torchon qui se limite à jouer au mercenaire du pouvoir en place, alors que ce pouvoir a au moins quatre journaux clairement à sa défense, il espère vendre combien d exemplaires en plus en se disant indépendant?

    A l heure ou en ligne tu as toutes les infos et en plus comme sur connectionivoirienne tu peux inter agir avec nos amis belliqueux d en face pourquoi je vais aller enrichir un mercenaire de la plume?

    La seule chose qu’ on est obligé de payer c est la connection Internet. Il faut qu’ on imagine un moyen de faire récupérer une partie de cette manne au profit des journaux en ligne.

  7. Quelques heures plus tard, je remarque la réponse de notre site Connection Ivoirienne. Merci messieurs pour cet effort de dépoussiérage, preuve que vous restez attentif à la qualité de votre support. Quelques petits efforts restent encore à fournir pour attirer de la qualité et avec elle, les annonceurs. Encore bravo !

  8. Ko…  » … avec nos amis belliqueux d en face… »

    Andouille… Un enfant de trainée comme toi qui a passé des années sur ce site a injurier et attaquer les autres simplement parce que’ils ne changent pas l’hymne au sauvage et minable gbagba vient parler d’autres qui sont  » belliqueux « … Riress… Toi et tes connards et rigolos de la bhétépack qui croyez avoir l’apanage de la violence vis-à-vis des autres, je vous regarde et je me marre…

    Espèce de laid de petit monstre efféminée de @ugly-raymond comme ta guenon de mère…

    Allons-y…

  9. Oui, nous sommes certains que la definition du mot « qualité » passe par moins de sauvageries et de déversements de propos haineux imbibés d’aigreur continuellement…Par moins d’âneries et de propos de petits guerriers frontistes et de bétés rattrapés…

    Allons-y…

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