15 ans de L’Intelligent d’Abidjan en Côte-d’Ivoire: Compassion à Rovia et aux journaux disparus

Le lancement des quinze années d’activité de l’Intelligent d’Abidjan (IA) a eu lieu, jeudi 8 février 2018 à Cocody.
Alafé fondateur de l’IA

Hilaire Gueby

À cette occasion, Alafé Wakili a exprimé sa solidarité confraternelle aux quotidiens qui ont cessé de paraître sur le marché : « À nos amis de NORD/SUD Quotidien, à ceux du quotidien AUJOURD’HUI, de TOP VISAGES , de la MATINALE, j’exprime une solidarité confraternelle avec le souhait que ces journaux soient à nouveau présents dans les kiosques, dans de meilleures conditions qui leur permettront de continuer de façon pérenne ». Malgré les difficultés de l’ensemble de la presse écrite, le DG de l’IA veut rester débout, et faire tout pour ne pas disparaître. Car les compatriotes, selon lui, ont droit à une information de qualité qui passe par un support papier. À l’entame de son message, il a demandé une minute de silence, en la mémoire de son ami Rovia Kanga décédé récemment.

[ Internet et réseaux sociaux, véritables concurrents ]

« Internet, les réseaux sociaux nous concurrencent avec l’avantage de la rapidité, de l’information immédiate, sans avoir peur de multiplier les « Fake news » ou de délivrer une information qui n’est pas toujours vérifiée, ou équilibrée. La presse papier doit avoir, pour ne pas disparaître une exigence de qualité », a-t-il conseillé. Pour lui, les titres qui demeurent aujourd’hui se heurtent au mur des réalités économiques. C’est pourquoi, le patron de presse Wakili Alafé a soutenu que l’avenir de la presse papier dépend des lecteurs : « Il ne dépend, pour une large part, que de vous et vous seuls. Pas seulement de nous journalistes et éditeurs. Vous devez être présents à nos côtés chaque matin en achetant le journal, en achetant aussi, lors de leur parution, nos numéros spéciaux, en vous abonnant. Pour durer, nous devons multiplier le nombre de nos abonné .Comment ne pas disparaître, si les lecteurs et nos amis n’acceptent pas de s’aborner, ou de dépenser 300 Fcfa par jour, environ 6000 Fcfa par mois pour nous soutenir, pour nous aider à rester en vie ? ».

Afrikipresse.fr

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