Côte d’Ivoire: L’ordonnance relative à l’élection des sénateurs ne viole « pas la Constitution » (porte-parole Gouv)

Edwige FIENDE

L’ordonnance relative à l’élection des sénateurs en Côte d’Ivoire, ne viole « pas la Constitution », a indiqué le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, précisant que le texte adopté le 14 février en conseil des ministres concerne « uniquement » l’organisation de ces élections prévues le 24 mars, face à la presse mercredi.

« Il n’y a pas de violation de la Constitution », a affirmé M. Koné, expliquant que « le texte qui a été voté est uniquement pour organiser ces élections », lors de la traditionnelle conférence de presse, après un conseil des ministres.

Le 14 février, le gouvernement ivoirien a adopté une ordonnance relative à l’élection des sénateurs.

Une vingtaine de partis d’opposition dénonce une « violation de la Constitution », estimant que « c’est au législateur qu’il revient d’organiser le Sénat, par l’effet d’une loi organique ».

« L’Assemblée nationale actuelle peut difficilement prendre une loi organique pour la mise en place du Sénat », a relevé le porte-parole, ajoutant que « le gouvernement n’a aucun intérêt » à violer la Constitution.

La Constitution de novembre 2016 institue une deuxième chambre, en plus de l’Assemblée nationale, pour former le Parlement.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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6 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: L’ordonnance relative à l’élection des sénateurs ne viole « pas la Constitution » (porte-parole Gouv)”

  1. Explication pas tout convaincante. De toute façon avant de parler de violation de la constitution ou pas, moi j’estime que le Sénat ne sert à rien, à part grassement payer des politiciens en pré-retraite.

    Faisons d’abord fonctionner correctement l’Assemblée nationale (truffée analphabètes et de semi-lettrés qui ne comprennent rien de ce qui se passe autour d’eux) et on après on avisera.
    On a besoin de fonds pour investir dans l’éducation et la sante, et nous on choisit de multiplier les institutions aussi inefficaces que budgétivores.

  2. Ou est l’explication ??

    Quel texte de loi autorise OUATTARA par ordonnance a définir comment le sénat doit se constituer et comment le vote doit se faire ??

    Ce n’est pas parce qu’un un individu estime que l’assemblée ne pourrait pas instaurer une loi organique pour installer le sénat qu’un régent DOIT se donner ce droit !!

    Argument faible et sans valeur !!

    J’aurais aimé ici un :

    vu la constitution
    vu la loi tant
    vu la loi tant du tant
    vu ceci cela,

    qui autorise le président a faire ceci, il a été décidé ceci !!

    N’importe quoi !!

    Pop !!

  3. La surprise aurait été que le porte-parole du gouvernement Nabagné Koné vienne dire que son patron a violé la Kongstitution. Donc, écoutant la voix de son maître et devant mériter son bifteck, sa déclaration est normale. « Poisson vit dans l’eau », c’est connu.

  4. Ce pouvoir autiste ne se rend pas compte de des abysses dans lesquelles il s enfonce à force de braver le bon sens.

    La preuve qu’ en réalité ils sont sortis du rêve des ivoiriens c est le sénat. Car quoique il fasse les ivoiriens n en veulent plus.

    Remarquez bien il n y a aucune mesure prise en conseil des ministres ces temps ci d intérêt général qui n entraîne pas de levée de bouclier des ivoiriens.

    Même les laudateurs patentés de ce site sont invisibles.

    Il ne faut pas être politologue pour comprendre par les expériences ivoiriennes que ce pouvoir a perdu la bataille de la communication.

    Le pauvre ministre de la communication n y pourra rien tout seul.

    L estocade sera portée par c est cette idée de faire des débats contradictoires à la rti de « l excellent » Bacongo.

    Apparemment l ivoirien t accorde maxi dix ans et puis c est tout (quel que soit tes conditions d accès au pouvoir)

  5. « L estocade sera portée par c est cette idée de faire des débats contradictoires à la rti de “l excellent” Bacongo. »

    @Marianne,
    Ils vont se rétracter : les arguments qui ont valu 7 longues années durant ne peuvent être remis en cause à deux ans de 2020, quand personne ne sait si Ouattara sera candidat ou pas (même si les signaux convergent dans le sens du OUI). La peur de 2011 s’est estompée et ce pouvoir a trop de squelettes dans les placards pour prendre le risque de vrais débats ouverts et en direct télé. Au mieux, on assistera à des scènettes dignes des fêtes de fin d’année à l’école primaire, avec des « débateurs » à leur botte ou suffisamment menacés pour leur passer la pommade sur les plateaux TV.

  6. La qualité d’un débat dépend de la qualité des contradicteurs et de la qualité des sujets.

    Il suffit que l’un de ces éléments soit manipulé (le contradicteur ou le sujet) pour que le débat perde en substance !!

    On va bien se marrer, avec des débats « contradictoire », je vous dis !!

    Et pour le clan pro OUATTARA, l’erreur sera de confondre communication et propagande !!

    Pop !!

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