Côte d’Ivoire: La question de la réforme de la commission électorale « ne se justifie guère » (gouvernement)

Edwige FIENDE

La question de la réforme de la composition actuelle de Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne « ne se justifie guère », a réagi le gouvernement, à l’ordonnance de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui a ordonné en 2016 à la Côte d’Ivoire, de rendre l’institution « conforme aux instruments juridiques régionaux », dans une note.

La question « de la réforme de la composition actuelle de la CEI ne se justifie guère », indique un communiqué du gouvernement dont ALERTE INFO a reçu copie.

En novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a ordonné à la Côte d’Ivoire de rendre la CEI « conforme aux instruments juridiques régionaux », suite à une requête de l’ONG ivoirienne Action pour la protection des droits de l’Homme (APDH).

La composition de la commission qui a « connu une progression qualitative, respecte les équilibres politique et technique, traduisant (une) normalisation de la vie politique », précise le texte

Selon le gouvernement, l’actuelle commission, mise en place en 2014, « consacre un plus grand niveau de participation des populations (et) une meilleure représentation des acteurs politiques ».

L’actuelle CEI est composée de 17 membres dont quatre représentants des institutions, trois de la société civile, quatre représentants du parti au pouvoir et quatre de l’opposition.

L’opposition ivoirienne dénonce régulièrement la composition de la CEI, se disant « insuffisamment représentée » au sein de la Commission.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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