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L’ancien président de la République est actuellement entendu dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre sur les soupçons de financement illicite qui pèsent sur sa campagne victorieuse de 2007.
Entre une conférence à Dubaï sur l’éducation, quelques entrevues à son bureau parisien rue de Miromesnil et une intervention à Londres prochainement, Nicolas Sarkozy a dû honorer un rendez-vous d’un autre genre mardi 20 mars au matin. Selon nos informations, l’ancien président de la République a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, où il était convoqué dans le cadre de l’enquête sur le possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
C’est la première fois que M. Sarkozy est entendu à ce sujet depuis qu’une information judiciaire a été ouverte en avril 2013, et confiée à plusieurs juges d’instruction du pôle financier de Paris, dont Serge Tournaire, qui a déjà renvoyé l’ancien président devant le tribunal dans l’affaire Bygmalion. Sa garde à vue peut durer quarante-huit heures. Il pourrait être présenté aux magistrats à l’issue de sa garde à vue afin d’être mis en examen. Brice Hortefeux a de son côté été convoqué comme suspect libre. Il est actuellement entendu lui aussi par la police.
Depuis la publication, en mai 2012, par le site Mediapart d’un document libyen faisant état d’un financement par la Libye de Khadafi de la campagne de Nicolas Sarkozy, les investigations des magistrats ont considérablement avancé, renforçant les soupçons qui pèsent sur la campagne de l’ancien chef de l’Etat.
Argent liquide
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/03/20/financement-libyen-de-la-campagne-de-2007-nicolas-sarkozy-en-garde-a-vue_5273446_1653578.html#EcH40eAl9z9QModK.99
…Encore s’il était le seul : avant lui, Chirac était passé maître du rançonnement des Etats africains. Si c’est pas malheureux de recevoir des mallettes d’un pays pauvre comme le Burkina Faso… Le père Chirac était un habitué fervent de la pratique. Voilà comment Gbagbo a signé son arrêt de mort :
1. En refusant de se rendre à une conférence françafricaine bidon avant la présidentielle en France (un « diplomate » Gabonais s’y est fait « voler » une mallette contenant des millions d’euros). Non content de refuser d’y aller, Gbagbo s’est fendu de cette déclaration : « je vais où les intérêts de mon pays m’appellent, là où on discute de l’intérêt de la Côte d’Ivoire » ;
2. En refusant de faire parader les soldats ivoiriens le 14 juillet sur les Champs, comme petite curiosité exotique flattant l’orgueil de la puissance française.
Tous les observateurs savaient alors que ses jours étaient comptés : tu payes, tu t’aplatis et tu la ferme, sinon on t’éjecte.
Le champagne est au frais on attend le dénouement avec une commande de popcorn.
@lakota essayez du popcorn au champagne vous m en direz des nouvelles.
Je rencontre souvent les mêmes arguments “anti-conspirationniste” niant la matérialité de la françafrique. Ces arguments :
– Vous utilisez la françafrique pour justifier votre incapacité et votre fainéantise ;
– Le budget de la seconde ville de France – Marseille – est équivalent à celui de la Côte d’Ivoire ;
– L’Espagne, pourtant économiquement loin derrière la France, a un PIB équivalent à celui de toute l’Afrique ;
– Le volume des échanges entre le Nigéria et la France est le double de celui de tous les pays de zone CFA ;
– Etc.
Oui, c’est pas faux. Sauf que si en Afrique, un président peut s’octroyer 341 milliards d’argent de poche et un salaire inconnu deu contribuable sans sourciller, c’est très loin d’être le cas en Europe. Europe où un Fillon, plusieurs fois ministre et premier ministre, est obligé d’emprunter à la banque pour ses besoins, et se faire offrir des costumes par des amis. De quoi faire péter de rire une durite à Affi N’Guessan ! La politique dans ces pays permet de vivre décemment, mais nullement aux niveaux auxquels ont accès un Compaoré, un Wade ou un Ouattara. Alors, pourquoi donc cette bataille de chiffonniers pour la présidence en France ? Parce que la françafrique, ce n’est pas tant les besoins du peuple français pour vivre ou de l’Etat pour son budget, mais une aubaine pour l’oligarchie politique au pouvoir, capable des pires pressions et compromissions pour des dessous de table d’un niveau record.
Exemple : dans Jeune Afrique de la Semaine, Béchir Ben Yahmed soutient que le dégommage de Kadhafi pourrait avoir pour raison une humiliation imposée à Sarkozy (encore lui !!!) : le fils du Guide Libyen aurait passé commande de 14 avions rafales et quantité d’autres engins de mort, et son père n’a pas daigné honorer les contrats (avec ce que cela induit comme bakchichs). Résultat ? Amok lancé contre Kadhafi !
Le moins qu’on puisse dire sur ce Sarko est qu’il a vraiment une sale gueule et qu’il se prend vraiment pour Al Caponne. Il parle de démocratie le jour et quand vient la nuit il dit être admiratif des dictateurs. Ce n’est pas de l’inconséquence, c’est juste que lui-même est un apprenti dictateur qui a appris à parler de démocratie (sans vraiment connaître la substance de la chose).
La raison est simple :
Le président SAKOZY DE NAGI BOSCA : 18.900 euros net par mois
Le ministre HAMBAK DES SAVANES DU NORD : 18.900.000 FCFA d’argent de poche par mois !!
On n’est pas même chose !!
Et je n’ai même pas encore parlé de OUATTARA !!
Pendant que nos pays vont faire la manche ailleurs pour recevoir des sous, les président français font la manche chez nous pour compléter leurs budgets.
Gare a celui qui refuse de passer le fric !!
Pop !!