Côte-d’Ivoire «Abidjan sent toujours mauvais»: Gestion hasardeuse de l’urbanisation, maisons et emplois cassés….

Danon Gohou

Des quartiers pauvres ont été détruits, la CIE est toujours payée pour dégager les ordures mais Abidjan sent toujours mauvais. Ouattara a su manipuler les plus faibles. Beaucoup lui ont fait confiance. Malheureusement, ses solutions ont compliqué la situation et tué l’espoir de millions de citoyens. Naturellement tous sont déçus et fâchés contre un chef d’état qui a détruit emplois et habitations sans plan B. Le COJEP fait une proposition.

 

La facture CIE montre clairement que partout dans les grandes villes, chaque foyer paie pour le ramassage des ordures ménagères. Cependant à Abobo et Yopougon, comme dans toutes les communes où Anne Ouloto est passée, les mauvaises odeurs restées font la concurrence au manque des petits emplois.

À la rue princesse, le 5 Aout 2011, la ministre de la Salubrité urbaine disait combattre les commerçants installés sur les trottoirs, la prostitution et la musique trop forte. Ouattara lui avait ainsi donné l’ordre de raser une vitrine de notre pays, la rue princesse. Un endroit mythique, célèbre en l’Afrique de l’Ouest. Avec lui ses centaines de petits boulots ont disparu.

En Décembre 2016, malgré un titre foncier en bonne et due forme, donc hors du domaine public, la « maman bulldozer », plombait l’activité économique en détruisant le marché Gouro. Des centaines de millions sont alors perdu avec 12.000 sociétaires et leur familles mis en difficulté.

Ouattara n’a pas seulement détruit des symboles culturels, il a surtout mis fin à des poches d’emplois directs et indirects. Désormais, on ne voit plus de cabines téléphoniques dont les maigres recettes aidaient des étudiants à manger. Le riverain ne peut plus compter sur le garbadrome ou la petite table devant chez lui. Il est difficile de nourrir et scolariser les enfants. On se souvient encore d’un investissement de 100 millions de franc CFA et ses 26 emplois détruits en une heure. Que sont devenus les milliers d’écoliers dont l’avenir était directement lié à ces commerces ?

Pour minimiser le volume d’emplois détruits par la politique hasardeuse d’urbanisation de Ouattara, le COJEP aurait nommé les rues et octroyé une adresse à chaque maison ou appartement. Permettant ainsi à la Poste de remplacer les boites postales (BP) par des emplois de facteurs.

 

Danon Gohou

Économie  et Finances – COJEP

 

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