Et Ouattara reste de marbre…devant l’hécatombe en Côte-d’Ivoire

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C’est l’hécatombe. La mort décime les partisans et sympathisants de Laurent Gbagbo et de l’ex-mouvance présidentielle.

Des prisonniers politiques (Koffi N’Dri Boniface, Pekoula Joël, Assémien Mathurin, Kouya Gnépa Éric, Djékouri Aimé notamment) sont décédés au cachot, sans jugement. D’autres attendent leur tour dans le couloir de la mort.

Des exilés politiques paient un lourd tribut à leurs conditions: Maman Gado Marguerite, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, Gnan Raymond, Diagou Gomont, Déhé Gnahou, Mamadou Ben Soumahoro et, depuis ce 6 juin 2018, Pol Dokoui sont passés de vie à trépas. D’autres se préparent au pire.

Et Alassane Ouattara, chef de l’État ivoirien, reste de marbre. Car, avec lui, la politique n’est pas, comme le soutient le gouverneur Robert Beugré Mambé, le sommet de la compassion et donc de l’empathie mais celui de la répression et des règlements de compte, et donc de l’antipathie.
Il ne lâche donc pas du lest et ses adversaires sont transformés en gibier de potence.

Bally Ferro

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