Côte-d’Ivoire: Dogo Belmonde, élu RHDP « Le mot d’ordre de boycott du Fpi n’a eu aucune incidence sur le scrutin » (interview)

Interview – Dogo Belmonde (Vice présidente de l’Assemblée nationale, cadre Rhdp) «Ce serait faux de dire que nous sommes heureux de voir le Pdci parti»

• Le Rdr va disparaître mais…
• Il y a quelque chose de plus grand que nos divergences

Vice-présidente de l’Assemblée nationale, membre fondateur du Rhdp unifié, elle vient d’ajouter une autre corde à son arc en tant que nouvelle première vice-présidente élue du Conseil régional du Gôh (Gagnoa et Oumé) après avoir dirigé avec brio la campagne de Joachim Djédjé Bagnon. Rien n’arrête Myss Dogo Logboh Belmonde, la nouvelle étoile montante de la politique ivoirienne, jeune louve aux dents longues. Elle dévoile ici les secrets de sa victoire, donne quelques coups au Fpi, au Pdci, à Guikahué particulièrement et magnifie le Rhdp dans sa vitalité actuelle…

Vous êtes députée à l’Assemblée nationale élue à Guibéroua. Les élections régionales et municipales ont eu lieu le 13 octobre avec les résultats que nous connaissons. Quelles sont les leçons et les enseignements que vous en tirez au plan local ?

Dogo Logboh Myss Belmonde : De mon point de vue, dans une élection locale, l’équation personnelle joue pour au moins 50%. Nos populations ont soif d’un mieux-être, elles ont soif d’avoir des élus proches d’eux, des élus qui répondent à leurs attentes. Si le Rhdp, dans la région du Gôh a eu cette brillante victoire au soir du 13 octobre, c’est parce que le candidat Djédjé Bagnon répondait aux attentes des populations de par son bilan globalement positif. Il est resté avec la population et dans la population. Surtout il a su choisir les personnes pour son équipe de campagne. Une équipe dont nous avons assuré la direction. Ce n’est que le remerciement de la population au RHDP, au candidat Djédjé Bagnon qui a su s’entourer des personnes de valeur pour cette élection. Pour nous ce sont les populations qui font les élus et non le contraire.

Cette élection a vu l’élection d’une dame à Guibéroua, Mme Zézé Souassou Nicole. Un mot sur cet autre événement ?

Oui, cette élection, au soir du 13 octobre a vu la victoire, selon les résultats provisoires de la Cei, de Mme Zézé Souassou Nicole, qui est une dame que je connais. La population a fait son choix et je ne peux que m’incliner devant ce choix de la population. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions.

Quelle a été votre part dans son élection ?

J’ai entendu dire que j’aurais soutenu Mme Zézé Nicole, que j’aurais apporté un soutien féminin. À Guibéroua, le Rhdp avait une candidature. Mme Zézé nous a présenté son projet de candidature au mois d’août. Nous avons eu des rencontres mais de petite sœur à grande sœur. Elle me le disait c’est une affaire de Femme. Le plus important, c’est la stabilité et la cohésion de Guibéroua.

Est-ce à dire que vous ne l’avez pas soutenue dans dans cette élection ?

Pourquoi vous voulez me faire dire des choses. Je vous ai dit tantôt qu’elle a bien voulu nous approcher pour des conseils. Ce qui est normal. Étant élue d’une circonscription, la plupart des candidats nous ont approché. L’avantage de Nicole est que, elle était une femme et la seule femme candidate d’ailleurs. Si avoir une femme Députée peut favoriser l’élection d’une femme Maire, seule la population avait le choix. Maintenant mon souhait est qu’elle vienne à la maison Rhdp.

Est-ce que le fait pour un élu de basculer au Rhdp après son élection, n’est pas, en soi, une trahison ?

Faire le choix du RHDP pour un indépendant ne peut pas être vu comme une trahison. Je reste convaincue que tous les élus qui ont rejoint la grande famille RHDP l’ont fait après discussion avec leur base, avec leur équipe de campagne.

Guibéroua fait figure d’exception aujourd’hui en Côte d’Ivoire en matière politique en confiant le leadership politique à des femmes. Qu’est ce qui a pesé dans la balance ?

En politique la Femme, c’est l’action et non les grands discours. Nos actions et l’appui du gouverneur ont milité à faire changer la donne à Guibéroua. Comme j’aime à le dire, depuis 1961, Guibéroua est une Sous-préfecture. Je crois savoir que c’est la seule sous-préfecture de 1961 qui ne soit pas encore érigée en préfecture. Et, lorsque nous sommes arrivées aux législatives, nous avons mis un point d’honneur à faire bouger les choses, apporter notre modeste contribution à l’autonomisation de la Femme, permettre à nos parents d’avoir accès à l’eau potable. le Château de la Sous-Préfecture de Galébré (Sous-Préfecture depuis 14 ans) est en construction, bientôt nous aurons la visite du Ministre de l’Hydraulique, Monsieur Tchagba Laurent à Guibéroua pour donner corps à la promesse du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, lors de sa visite de travail. Nous suivons avec grande attention le dossier de la demande de Préfecture, des communes de Galébré et Dignago. Nous avons les tronçons Gagnoa – Guibéroua, Gagnoa – Galébré qui sont en réfection suite à la visite du Premier ministre Amadou Gon. Nous avons un pont en construction entre Kosséhoa et Basséhoa et bientôt une antenne de l’agence emploi jeune. Nous restons convaincus que les femmes peuvent sortir Guibéroua de sa léthargie actuelle. La dynamique est amorcée.

Mais, Mme le maire fait partie des élus qui ont obtenu le plus mauvais score en Côte d’ivoire avec 927 voix. N’y a-t-il pas là un problème de légitimité ?

Non ! Je ne dirai pas qu’elle a eu le plus mauvais score. Je n’appréhende pas la question sous cet angle. Une élection reste une élection. Peu importe que la personne soit élue à 1% ou à 2% des voix. Il faut comprendre que la population électorale de la ville de Guibéroua est de 10.100 électeurs pour la commune de Guibéroua. Pour ces élections, nous avons eu un peu plus de 3.660 votants. Le taux d’abstention est élevé. Nous avons ce problème qui est même national. Nos parents n’ont pas voté parce qu’ils n’ont pas de pièce. Il y a ceux qui se sont fait enrôler mais qui ont été déplacés. Donc l’un mis dans l’autre, je ne dirai pas qu’elle a eu un mauvais score sur 10.100 électeurs. Il y a 8 candidats qui se sont partagé un peu plus de 3660 voix. Je pense qu’elle a eu un score raisonnable et cela ne doit nullement entacher son mandant. Le taux ou le score ne doivent être des obstacles. L’essentiel c’est le travail à faire.

Est-ce que ce faible taux n’est pas lié au mot d’ordre de boycott lancé par le Front Populaire Ivoirien dont Guibéroua reste un de ses bastions ?

Je dirai non. Parce que le Front Populaire Ivoirien était présent de par ses membres sur des listes aux municipales et aux régionales et mieux nous avons eu des candidats Fpi indépendants. Nous avons vu des militants reconnus comme Fpi ou Cojep faire la campagne pendant les élections. L’idée selon laquelle le mot d’ordre de boycott du Fpi a eu une incidence sur le scrutin n’est donc pas exacte.

Pensez-vous que le mot d’ordre du Fpi s’est retourné contre lui ?

Je ne sais pas si nous devons le dire ainsi. Cependant Il faudrait amener nos parents à se faire établir les pièces d’identité, s’inscrire sur la liste électorale et surtout voter car c’est un devoir citoyen. Pour moi, c’est le plus important. C’est vrai qu’un mot d’ordre de boycott a été lancé mais nous avons vu des personnes issues du Fpi être candidats. Il y en a qui étaient aussi sur des listes. Leurs partisans ne pouvaient pas voter tout simplement, parce qu’ils ne sont pas sur la liste électorale, ils n’ont pas de pièce d’identité. Je ne dirai pas que le mot d’ordre s’est retourné contre Guibéroua. Mais, je dirais que cela s’est retourné un peu partout contre les indépendants Fpi. La chaise vide en politique n’a jamais été la bonne stratégie.

Vous, vous avez été élue Upci et Mme Zézé indépendante dans une zone Fpi. Pensez-vous, aujourd’hui, que le Fpi a encore une solide assise à Guibéroua ?

À vous d’en juger. Le Fpi a été aux affaires pendant 10 ans et il est seul maître de son destin. Pour notre part, nous nous sommes données pour mission de faire adhérer nos frères et sœurs au RHDP. Un parti rassembleur, un parti de dialogue et de Paix. Le Fpi a ses militants que nous courtisons. Et, je n’ai pas honte de dire que je les courtise. Mon souhait c’est d’avoir plus de militants du Fpi de Guibéroua franchir la porte du Rhdp.

Pensez-vous que les ralliements des élus indépendants au Rhdp sont sincères étant donné qu’on parle de beaucoup d’argent qui circule ?

C’est archi faux ! Le premier ministre l’a dit à la rencontre avec les nouveaux élus. Donner 100 millions à chaque maire, n’est pas possible, c’est impensable. Il faut déconstruire les préjugés. Je crois que si le Rhdp devait donner 100 millions à des personnes, ce serait 100 millions à la jeunesse pour que la jeunesse puisse être autonome, 100 millions aux femmes pour que les femmes puissent avoir des activités et non à des élus. Il faudrait qu’on arrive à sortir des ‘’fake news’’ que nous lisons sur le net. Cette information a été créée de toute pièce sur le net. Le premier ministre Amadou Gon n’a jamais donné 100 millions aux élus.

Mais selon vous qu’est ce qui fait courir ses gens vers le Rhdp ? Et comment vous expliquez cela ?

Pour moi, l’explication est toute simple. Je le dis, le Rhdp est un parti rassembleur. Le Rhdp a une vision bien précise de ce qu’il fait et de ce qu’il veut faire de la Côte d’Ivoire, avec pour leader le Président Alassane Ouattara. Ils y adhèrent volontairement, contrairement à ce qu’on lit sur Facebook. Nous ne menaçons personne. Si nous devons menacer des personnes pour qu’elles adhèrent au Rhdp, qu’elle serait la suite alors que nous préparons 2020 ? Nous voulons des adhésions volontaires pour préparer 2020. On ne peut donc pas menacer ou contraindre quelqu’un et miser sur lui pour qu’il travaille en faveur du Rhdp pour 2020.

Est-ce que vous êtes en train de dire que ces ralliements sont de bons augures pour que le Rhdp gagne au premier tour en 2020 ?

Quand on part à une élection nationale, on s’appuie d’abord sur ses élus. Alors, si le Rhdp a plus d’élus que les autres partis, c’est déjà une grande victoire. La bataille de 2020 se prépare maintenant. Et, elle se prépare avec les élus qui sont le choix du peuple.

Mais le Rhdp, selon des observateurs, n’est autre chose que le Rdr qui a changé de peau. Que répondez-vous à ce raccourci ?

(Éclats de rire). Pour moi, c’est un sentiment de joie quand j’entends dire que le Rdr change. On ne change que lorsqu’on aspire à quelque chose de meilleur. Et, ce meilleur du Rdr, c’est le Rhdp et j’en suis ravie. Mais n’oublions pas que le RHDP a été créé depuis 2005 avec le PDCI, le RDR et l’UDPCI.

Pensez-vous qu’il aurait fallu tuer le Rdr au profit du Rhdp ?

Seul le RDR pourrait vous répondre. Mais, nous ne tuons aucun parti. Le Rhdp n’a pas tué le Rdr. Le Rhdp est un processus qui a commencé depuis 2005 avec le Pdci, le Rdr et l’Udpci qui, par la suite, a vu l’entrée du Mfa, de l’UPCI du PIT et maintenant du parti concorde. Je dirai que le RDR ne meurt pas mais il a décidé de grandir comme tous ces partis que j’ai cités plus haut. Il s’agit de grandir sous une seule forme qui est le Rhdp.

Le Rdr va-t-il disparaître ?

Oui. Mais plutôt le nom Rdr au profit du Rhdp. Et il n’y a pas que le Rdr. Il y a également L’Udpci, l’Upci, le Mfa, le Pit qui perdront leur appellation au profit du Rhdp. Et nous exprimons ici toute notre admiration au Président du Rhdp le Président de la République son excellence Alassane Ouattara pour son leadership, pour sa vision d’union, de paix et de cohésion du Rhdp. Le Rdr, c’est le grand parti dans le Rhdp avec plusieurs élus, une expérience plus grande que les autres partis que ce soit l’Udpci, le Pit, le Mfa et l’Upci. Et, en tout état de cause, il faut bien mourir pour renaître. Donc si tous les partis qui forment le Rhdp doivent mourir pour que le Rhdp vive, alors acceptons de mourir pour la cohésion et la paix en Côte d’Ivoire. J’aime à le dire pour moi, la stabilité et la paix en Côte d’Ivoire dépendent du Rhdp.

Oui, mais un tel attelage politique, la Côte d’Ivoire en a connu et cela n’a rien apporté à son idéalisateur. Ne craignez-vous pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets en 2020 ?

Quand vous dites que ce type d’attelage n’a rien apporté, je veux bien comprendre.

L’objectif était de gagner en ratissant large, mais on a vu que c’est le contraire qui s’était produit ?

Oui ! Vous faites allusion aux élections de 2010. Mais en 2010, c’est le Rhdp qui a gagné au second tour. Vous convenez avec moi que c’est le Rhdp qui a gagné les élections.

Oui avec le soutien du Pdci qui a quitté le Rhdp aujourd’hui. Qu’est-ce que ça vous fait, ce départ du Pdci ?

J’ai un pincement au cœur de voir que le Pdci est parti. Parce que, pour moi, le PDCI devait rester dans cette grande famille Houphouetiste. Ce serait faux de dire que nous sommes heureux de savoir que le Pdci est parti. Pour la paix, la cohésion et l’union des Ivoiriens nous aurions bien voulu avoir le Pdci avec nous et régler en interne nos divergences. Nous gardons espoir de voir le Pdci reprendre sa place au Rhdp. Pour nous, c’est cette place que le Pdci doit occuper dans cette Côte d’Ivoire. Maintenant, quand nous entendons dire que nous allons revivre les mêmes faits que la Lmp (La majorité présidentielle, ex-coalition pro-Gbagbo) je dis non, parce qu’au Rhdp nous avons une vision bien claire et bien précise de ce que nous voulons. Nous avons les armes nécessaires pour nous battre. Quand je parle d’armes, je ne parle pas d’arsenal de guerre mais je parle des armes politiques. Je parle des hommes, je parle du dialogue et l’arme la plus forte pour nous, c’est le dialogue, c’est l’arme qui est utilisée au Rhdp.

Qui selon vous aujourd’hui au Rhdp serait le candidat idéal en 2020 ?

(Éclats de rires). Laissons 2020 arriver, cependant si nous devions donner un nom nous le ferions.

Pouvez-vous quand même nous faire un portrait-robot de ce candidat et comment est-ce que vous la voyez cette personne en nous la décrivant ?

Une personne avec une grande capacité de travail, une personne de rigueur, une personne qui a une maîtrise parfaite de la gestion du pays, une connaissance des sujets les plus essentiels pour l’incarnation de la nation, une personne qui fait place à la géopolitique, une personne intègre, une personne qui est à l’écoute du peuple, qui sait ce que c’est que gouverner un pays. En un mot comme en mille, un manager !

Derrière ce portait l’image du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly transparait… ?

(Rires). Je ne répondrai pas… Non, je ne répondrai… Vous m’avez demandé de faire le portait d’un candidat, j’ai fait ce portait. Je m’arrête à ce portait, je ne donnerai pas de nom.

Par rapport à ces ralliements, Maurice Kakou Guikahué, estime que vous prenez les « têtes » et les militants qui constituent le corps restent au Pdci. Que répondez-vous ?

Je vais essayez de lui répondre. Mais, je voudrais dire que je n’ai jamais voulu répondre au ministre Guikahué. Il reste une personnalité de la région du Gôh. C’est vrai que pendant la campagne, en ma qualité de directrice de campagne, nous avons entendu beaucoup de choses. Mais je dirai que si Monsieur Guikahué avait vraiment la base avec lui, le candidat Djédjé Bagnon ne serait pas élu dans le Goh. Nous avons fait la campagne pour le Rhdp. Le candidat du Rhdp a été élu avec 10.000 voix de différence. Donc quand Monsieur Guikahué dit « que nous prenons les têtes », moi je lui réponds que nous ne prenons pas que les têtes. Nous prenons les têtes et le corps.

Vous êtes à l’Assemblée Nationale, en qualité de Vice-présidente. Quels sont vos rapports aujourd’hui avec le président Guillaume Soro ?

Mais ce sont les rapports de vice-président à Président. Nous sommes 11 vice-présidents. Ce sont des rapports de collaboration.

Guillaume Soro est un haut cadre du Rhdp. Aujourd’hui il a pris un peu de recul pour se rapprocher de Bédié. Il a envoyé la ministre Affousiata au congrès du Pdci se faire représenter. Comment est-ce que vous analysez cela ?

Je ne fais aucune analyse (rires). Le jour où vous aurez le micro à lui tendre, il est mieux placé pour répondre.

Pensez-vous que Soro Guillaume est en train de partir ou alors qu’il est déjà parti du Rhdp ?

Je ne suis pas M. Soro. Je ne ferai aucune analyse, aucun commentaire. Il est le seul à même de répondre à votre question.

Si vous devriez dire un mot sur Amadou Gon. Que diriez-vous ?

(Rires)… Un mot ? Merci Monsieur le Premier Ministre, merci pour votre visite dans le Goh, merci pour ce que le Goh a reçu, pour ce que le Goh recevra. Nous souhaiterons que chaque région le reçoive pas en une journée mais pendant des jours afin de rapprocher le gouvernement des populations, permettre aux Ivoiriens de vivre ce que le Goh a vécu. Je le dis parce Monsieur le Premier Ministre, lorsque vous l’écoutez, lorsque vous le rencontrez, il vous communique l’amour du travail bien fait, l’amour de la patrie et cette rencontre vous marque.

Pensez-vous qu’il peut assumer un destin national ?

Mais, oui !!! Il a tout le potentiel pour assumer un destin national.

Un bref message aux Ivoiriens ?

Je dirai aux Ivoiriens qu’il y a quelque chose de plus grand que nos divergences politiques, nos divergences ethniques. Il y a la Côte d’Ivoire. Préservons la Paix, c’est ce message que le Rhdp ne cesse de véhiculer, le RHDP est le creuset de paix des Ivoiriens. Nous ne sommes pas un parti ethnique, ni clanique. Nous sommes un parti ouvert à tous les Ivoiriens, à tous les partis politiques et nous laissons grande ouverte notre porte afin d’accueillir tous les ivoiriens.

In Soir Info du 2 novembre 2018

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Dogo Belmonde, élu RHDP « Le mot d’ordre de boycott du Fpi n’a eu aucune incidence sur le scrutin » (interview) »

  1. Cette dame est « aveugle » comme d’ailleurs la plupart du clan au pouvoir et leurs tentacules.

    Que dis tu du taux de participation qui etait de 11% dans certaines importantes agglomérations ???????

    Une élection avec un taux si bas(faible) taux de participation n’est pas crédible

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