Les affrontements interethniques qui ont éclaté mercredi 21 novembre à Zouan Hounien entre autochtones Dan et allogènes Malinkés, ont atteint Danané, le même jour. En effet, une fusillade à Kanta dans la commune de Danané a fait 5 blessés le même mercredi 21 novembre.
Tout a commencé selon les temoignages quand des Malinkes de Danané partis au marché hebdomadaire de Banleu, sur l’axe Danané – Zouan Hounien, se sont vus séquestrés par des autochtones Dan, qui vont par la suite ériger des barrages. D’autres Malinkés de Danané vont de leur côté s’organiser avec comme objectif d’aller faire libérer leurs parents. C’est ce groupe qui qui va dans l’après-midi du mercredi 21 novembre créer la panique dans la ville de Danané, entraînant la fermeture des commerces et paralysant la ville. N’ayant pas de moyens de locomotion pour se rendre à Banleu, le contingent va s’attaquer au village de Tieukpopleu, village à proximité du corridor, qu’ils vont saccager et piller avant de se replier. Certains téméraires vont pousser leur audace en allant jusqu’au village de Kanta. Mais c’était sans savoir ce qui les attendait. Car informé de cette offensive, les populations de Kanta se mettent sur leur garde. Armées de fusils de chasse, elles ouvrent le feu sur les assaillants et font 5 blessés, qui seront évacués à l’hôpital général de Danané.
Face à la situation, la préfecture de Danané a organisé jeudi 22 novembre, une réunion avec les leaders communautaires et religieux afin de calmer le jeu. Aussi, des démarches ont été entreprises et les séquestrés de Banleu ont pu être libérés jeudi.
Le calme est revenu à Danané depuis hier jeudi.
Doumbia Balla Moïse.
L ouest comme un far ouest…
Le dénominateur commun:.l impunité et la disparition de la peur du gendarme.
Les gens se font justice eux même en toute…impunité.