Hommage en Côte-d’Ivoire: Des chrysanthèmes pour Sangaré

« Dans la corruption de ces temps grossiers, il est cette vertu qui refuse de se prosterner devant le vice ». Dixit Shakespeare dans Hamlet. Oui le président Sangaré aussi était une poche de moralité dans le microcosme politique ivoirien.
Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire de lui qu’il était un homme d’honneur. Pourquoi ?
Les hommes et les femmes s’engagent dans la gestion de la cité avec pour objectif d’améliorer le quotidien de leurs concitoyens. Tous les moyens étant bon pour réaliser ce rêve, d’aucun n’hésitent pas à emprunter des raccourcis. Quitte à vendre leur âme au diable. Le professeur Sangaré, lui, a mis un point d’honneur à sa démarche.
Le profond respect qu’il portait à son prochain l’a emmené à asseoir sa politique sur des valeurs morales : Solidarité, fidélité, respect des lois et surtout courage. Son intransigeance à défendre ces principes lui a valu à moult reprises une descente aux enfers. Puis l’a hissé au rang glorieux de Gardien du Temple !

De nombreux Hommes politiques souffrent pour le peuple, Sangaré, lui, a souffert comme le peuple : Brimades, humiliations, emprisonnements injustes et railleries ont jalonné son parcours.
Mais l’homme face au chemin de la liberté et la démocratie, qui se rétrécissait par la faute d’un pouvoir qui se complait à regarder ses citoyens croupir sous les décombres de la misère, a continué à semer l’espoir. Dans son combat, le président Abou Drahamane Sangaré n’a cessé d’appeler le peuple qui souffrait à assumer son destin. Voilà pourquoi il aimait rappeler à ses militants cette pensée de Martin Luther King : « Personne ne peut faire de vous un esclave si vous ne pensez pas comme un esclave ».
Par le canal de sa voix prosélytique, son érudition en imposait. Ecouter le professeur Abou Drahamane Sangaré, c’était voguer sur un océan de connaissances qui vous enivraient. Il vous magnétisait tel un Pasteur prêchant la responsabilité et l’engagement à ses fidèles.

Outre sa persévérance et son courage, L’homme Sangaré nous a appris à marcher et à agir conformément à la loi, principe sans lequel aucune vie harmonieuse en société n’est possible. Incompris par les roturiers de la politique, il a été combattu et traité de va-t-en-guerre par ses détracteurs dont le dessein inavoué était la préservation de leurs intérêts égoïstes qui passait par la mise à mort du F.P.I.

Mais tel un roseau, notre champion a su résister à la bourrasque qui a soufflé sur lui. Ce combattant infatigable était l’esprit et la conscience du parti. Voilà pourquoi nous l’appelions le Gardien du temple.

Les dynasties naissent et meurent avec le temps. Mais le souvenir d’un Homme de valeur reste éternel. Pour la noblesse de son combat, nous nous devons de bâtir un sanctuaire au nom du président Sangaré ; sanctuaire où les militants du FPI viendront puiser ce nectar revigorant chaque fois que les vicissitudes de la politique ivoirienne les traineront dans les labyrinthes de l’inhumanité et du désespoir.

Devant ce sanctuaire, le 03 Novembre de chaque année nous viendrons déposer des chrysanthèmes, symboles de notre sempiternel attachement au héros que fut le professeur Sangaré. Au demiurge qu’il est désormais.

Billaud Daniel,
SGA Chargé de l’organisation des manifestations du Parti

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