Retrait Can 2021 à la Côte-d’Ivoire: « La Caf ne nous ont pas saisis, un non-événement » selon Sarassoro, le dircab de Ouattara

Présent à New-York York aux côtés du chef de l’État, Alassane Ouattara dans le cadre de la Présidence par la Côte d’Ivoire du Conseil de sécurité, Fidèle Sarassoro, directeur de cabinet s’est prononcé sur les allégations de saisine de la Côte d’Ivoire par la Caf.

Ces allégations persistantes faisaient savoir que c’est par le biais du directeur de cabinet que la République de Côte d’Ivoire a été saisie. Ce qui expliquerait le fait que le ministre des Sports, ainsi que la Fédération ivoirienne de football ne soient pas informés, jusqu’à maintenant d’une éventuelle saisine.

ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC AHMAD AHMAD: « Le Cameroun organisera la CAN 2021 »

« C’est un non événement. Ils ne nous ont pas encore écrit. Pour le moment ce sont des spéculations. Le jour où ils nous ecriront nous allons réagir », a indiqué Fidèle Sarassoro depuis New York.

Une manière de dire que pour la Côte d’Ivoire, il n’est pas encore question de ne pas organiser la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2021.

De son côté, la fédération ivoirienne de football, a produit un communiqué en soirée le mardi 4 décembre 2018, à cet effet. Elle assure que le pays n’a pas encore été saisi. Elle a informé avoir écrit à la Caf, pour préserver les acquis et les droits de la Côte d’Ivoire, en vue de l’organisation effective de la Coupe d’Afrique des Nations en 2021.

Philippe Kouhon, à New-York, avec Adou Mel

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9 réflexions au sujet de “Retrait Can 2021 à la Côte-d’Ivoire: « La Caf ne nous ont pas saisis, un non-événement » selon Sarassoro, le dircab de Ouattara”

  1. Ahmad dans son intervention, mode d’information publique par lequel la Côte d’Ivoire a appris cette nouvelle, nous dit que la décision a été prise par le comité exécutif de la CAF réuni au Ghana.

    Soit ! Mais qui compose cette structure.

    LE COMITE EXECUTIF DE LA CAF
    1. Ahmad (Madagascar) Président
    2. Kwesi Nyantakyi (Ghana) 1 er Vice-Président
    3. Constant Omari Selemani (R.D. Congo) 2 ème Vice-Président
    4. Fouzi Lekjaa (Maroc) 3 ème Vice-Président
    5. Adoum Djibrine (Tchad) Membre
    6. Hani Abo Rida (Egypte) Membre
    7. Almamy Kabele Camara (Guinée) Membre
    8. Tarek Bouchamaoui (Tunisie) Membre
    9. Kalusha Bwalya (Zambie) Membre
    10. Leodegar Tenga (Tanzanie) Membre
    11. Lydia Nsekera (Burundi) Membre
    12. Alexander Danny Jordaan (Afrique du Sud) Membre
    13. Amaju Melvin Pinnick (Nigeria) Membre
    14. Hassan Musa Bility (Liberia) Membre
    15. Isha Johansen (Sierra Leone) Membre
    16. Rui Eduardo da Costa (Angola) Membre
    17. Suleiman Hassan Waberi (Djibouti) Membre
    18. Ahmed Yahya (Mauritania) Membre Coopté
    19. Moses Magogo (Ouganda) Membre Coopté
    20. Essam Ahmed (Egypte) Secrétaire Général par intérim

    Les entrées d’Augustin Senghor du Sénégal (Zone Ouest A), de Sita Sangaré du Burkina Faso (Zone Ouest B), du Libyen Jamal Jaafri (Zone Nord) et du Centrafricain Patrice Ngaissona ont complété cette liste. Qui sera réaménagée avec les exclusions du ghanéen entre autres..

    A côté de cette instance, il y a d’autres en charge de l’organisation des différentes compétitions.

    On voit donc qu’il y a des représentants de pays capables d’organiser une CAN et des pays qui manifestement meme avec un délai de 10 ans auront du mal à remplir les exigences du cahier de charges.

    La Côte d’Ivoire n’y figure pas. On peut le comprendre.

    Que Ahmad qui pour gagner sa place a dû s’appuyer sur de nombreux pays non significatifs en termes de capacité économique et financière, s’entoure en retour des représentants de ces états, cela peut se concevoir. Sans forcément l’admettre comme mode de gouvernance.

    Mais qu’un petit professeur de gymnastique fut il ancien ministre de son pays, on connaît le Grand cafouillage politique qui y a régné, se permette entouré de quelques courtisans, de juger la capacité d’organisation dune CAN en 2021 par notre pays, ne devrait pas être toléré.

    Il nous souvient tous que par ces mêmes méthodes cavalières, Hayatou avait fait modifier le règlement des élections en son temps pour imposer une clause de présence au Comité Exécutif comme une des conditions pour être éligible.

  2. (Suite)

    ASSUMER SES TURPITUDES

    L’Algérie sous l’instigation de Hayatou avait proposé que  »
    tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité exécutif de la CAF ».

    Ainsi Anouma Jacques qui siégeait alors à la FIFA fut écarté en 2013.

    Honte à cette CAF.

    Hayatou sera balayé plus tard dans les conditions que nous savons tous.

    Pour satisfaire tous ces pays woyo woyo qui peuvent difficilement se qualifier à la CAN on a décidé précipitamment, il fallait bien rembourser les soutiens électoraux, de surcharger le cahier des prescriptions techniques administratives de cette compétition phare.

    Et Ahmad qui ne se sent plus le petit malgache isolé dans son île, devient donneur de leçons..

    Si la GRANDE Côte d’Ivoire ne peut etre prête dans deux ans, combien de pays africains le pourront désormais ?

    Manifestément il ne faut pas se flatter de sa turpitude.

    En decidant que La Coupe d’Afrique des nations (CAN) va être étendue de 16 à 24 équipes et se déroulera en été dès l’édition 2019, la CAF aurait dû mener une étude sérieuse avant de balancer un tel changement.

    Ahmad vient de Madagascar. Pas de la lune. Il devrait garder profil bas devant un tel constat et réviser cette évolution.

  3. DÉCISIONS DU COMITÉ EXÉCUTIF – LE 30 NOVEMBRE 2018

    Sur le site officiel de la CAF
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    La Confédération Africaine de football a privilégié le choix d’énoncer par communiqué. Les mesures importantes prises par son Comité Exécutif lors de la réunion Extraordinaire à Accra, Ghana, le 30 Novembre 2018.

    L’une de ces mesures concerne l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2019.

    – Après en avoir longuement débattu,
    – passé en revue les synthèses des rapports de mission effectuées depuis près de 18 mois au Cameroun,
    – constaté que toutes les conditions de conformité n’ont pas été respectées,
    – entendu les représentants des autorités gouvernementales et sportives du Cameroun,
    – visionné les dernières images de l’avancée des travaux et préparatifs,
    – analysé et évalué l’écart existant entre les exigences et obligations du Cahier des charges de la CAN et la réalité du terrain,
    – constaté de visu l’état des différents chantiers ouverts,
    – entendu les conclusions des membres de la mission sécurité lors de sa toute dernière visite
    – estimé qu’un événement de la dimension d’une Coupe d’Afrique des Nations exige une organisation irréprochable,
    – après avoir enfin considéré qu’un simple report n’est pas envisageable en raison des impératifs de contrats engageant la CAF dans le maintien de ses dates
    – Pour toutes ces raisons, la Confédération Africaine de Football a décidé que la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations 2019 ne peut se tenir au Cameroun.

    Cette décision sans appel, conduit donc la CAF à engager et ouvrir un appel urgent à de nouvelles candidatures de pays afin d’assurer le déroulement normal de la CAN aux lieux et places calendaires prévus en été 2019.

    Les modalités de cet appel seront mises en place avant le 31 Décembre 2018, et feront l’objet d’une communication ultérieure.

    Dans une telle situation, déjà vécue par le passé sur le continent africain, la CAF entend préciser que le Cameroun reste un candidat sérieux à l’organisation d’une CAN.

    La CAF salue les efforts du Cameroun pour la conduite des projets infrastructurels en cours.
    Elle l’encourage à poursuivre dans cette voie pour une reconquête de son statut d’organisateur.

    En respectant ses obligations statutaires, en conformité avec un cahier de charges, en prenant ses responsabilités premières que lui confère ses instances exécutives, la CAF considère avoir agi dans la transparence, l’équité et la légitimité de ses textes.

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    Nulle part il n’est question de la Côte d’Ivoire !

    D’où vient-il que Ahmad se lance dans une déclaration qui engage le Comité Exécutif ?

    Ahmed est coutumier des faits …

  4. UNE LONGUE HISTOIRE

    I – LE SYMPOSIUM DE RABAT (MAROC)

    Les 18 et 19 juillet 2017 à Rabat, au Maroc, un «Symposium de la Confédération Africaine de Football » s’est tenu.
    Au total, huit ateliers seront constitués. Les ateliers se déclinaient comme suit :
    1- CAN : Compétition et cahier de charges
    2- Compétition interclubs
    3- Développement du football
    4- Football des jeunes
    5- Partenariats internationaux
    6- Communication et médias
    7- Marketing et TV
    8- Footballeurs : rôle et perspectives
    Programme du symposium

    Mardi 18 juillet 2017
    9:30- 10:30 Cérémonie d’ouverture
    10:30 – 12:00 Conférence thématique interactive
    Thème : Football africain, notre vision
    12 :30-14 :00 Déjeuner
    14:30 – 18:00 Travaux en ateliers
    20:00 Dîner de gala CAF

    Mercredi 19 juillet 2017
    10 :00 – 12 :00 Restitution des travaux des groupes 1 à 4
    12:30 – 14:00 Déjeuner
    14:30 – 16:00 Restitution des travaux des groupes 5 à 8
    17:00 clôture
    20:00 Dîner de gala FRMF

    C’est donc à cette occasion de deux jours que les conclusions suivantes seront faites :

    1. Périodicité de la Coupe d’Afrique des Nations
    Le groupe de travail a recommandé de maintenir la périodicité de deux ans pour l’organisation de la compétition.

    2. Format de la Coupe d’Afrique des Nations
    Le groupe de travail a estimé que la CAF avait intérêt à passer à 24 équipes en phase finale de la CAN.

    3. Dates de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations
    Le groupe de travail recommande de disputer la compétition en juin –juillet des années impaires ce qui garantirait tous les problèmes liés à la libération des joueurs lorsque la compétition a lieu en janvier-février.

    4. Préliminaires combinés de la Coupe d’Afrique des Nations & de la Coupe du Monde
    Le groupe de travail a conclu que les préliminaires combinés présentaient un avantage certain pour les associations nationales membres.

    Les participants ont fait une revue du cahier des charges de la Coupe d’Afrique des Nations.

    Des recommandations ont été faites sur les points suivants :

    A. Un comité d’audit professionnel devra accompagner les experts techniques, lors des visites d’inspection de la CAF pour s’assurer que toutes les garanties sont prises par le pays organisateur.

    B. Amélioration de la revue des pelouses des stades de la compétition et des stades d’entraînements avec une obligation dans le cahier des charges d’une qualité optimum. A défaut, la CAF se réservera le droit d’engager un consultant spécialiste des pelouses qui effectuera des visites régulières pour s’assurer que les pelouses soient de grande qualité.

    C. Minium d’un standard requis dans les infrastructures avant d’attribuer la Coupe d’Afrique des Nations à un pays.

    Vous avez tout compris !

    On se réunit dans un hôtel, on discute rapidement autour de résolutions déjà rédigées, on participe enfin à des visites dans les belles palmeraies marocaines et on applaudit ensuite les conclusions du Symposium.

    Ainsi on change à la va-vite les engagements importants déjà contractés. Sans au préalable, mesurer la soutenabilité des propositions ni surtout le délai de mise en œuvre !!! ce n’est pas le métier des footeux ni des anciens professeurs de gymnastique !

    II – LES RÉACTIONS EN AFRIQUE

    Ces propositions ont suscité beaucoup d’oppositions. J’en donne un exemple bien étayé :
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    Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée doivent être en mesure de dire à la CAF qu’ils ont postulé pour organiser une compétition à 16 et non à 24, et que le cahier de charges qu’ils avaient, faisait cas de quatre stades de compétition et non six. En janvier dernier, la FIFA a décidé d’étendre la Coupe du monde à 48 équipes. Mais la mise en application se fera à partir de l’édition 2026. Tout simplement parce que les éditions 2018 et 2022 ont été attribuées.

    En 2026, tout pays qui viendra faire acte de candidature saura ce qu’il fera pour accueillir 48 équipes et non 32. La CAF aurait été plus sage en attendant la CAN 2025 pour tester sa réforme à 24 équipes. A partir du moment où les éditions de 2019, 2021 et 2023 ont été attribuées. Autant personne ne s’opposera à un changement susceptible d’améliorer le niveau de la CAN qui est d’ailleurs une institution, autant la CAF ne doit pas s’imposer aux Etats. Parce que ce n’est pas pendant le match qu’on doit changer les règles du jeu.
    A moins que cette façon de faire ne cache un calendrier secret, des desseins inavoués. Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée peuvent avoir les capacités de faire face à cette nouvelle donne mais il faut aussi qu’on apprenne à respecter nos propres textes. La loi n’étant rétroactive, elle ne saurait s’appliquer à ce qui a été déjà décidé.

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    III – L’HABILLAGE DES AUDITS

    UN PREMIER CLASH

    On sait aujourd’hui que la CAF et son Président qui « parle trop » en voulaient au Cameroun !

    Dès le choix de l’auditeur international PricewaterhouseCoopers (PwC), alors chargé par la Confédération africaine de football (CAF) d’auditer les infrastructures de la CAN 2019, que doit accueillir le Cameroun, il y a des problèmes …ayant entrainé le désistement du cabinet retenu.

    Malgré les obligations de réserves, Les responsables de ce cabinet n’ont pu se retenir et confirmer que le désistement dudit cabinet serait lié aux tentatives de la CAF d’influencer le travail de PWC en terre camerounaise ! « PWC aurait reproché au Malgache Ahmad de vouloir absorber et de dominer les intérêts privés et est seul juge de l’intérêt général… ».

    «A Casablanca (Maroc) le 17 août 2017, lors d’une séance de travail avec le président de la Caf, le débat autour du cahier de charge de PWC en terre camerounaise a échappé à la sphère de la neutralité pour devenir, aux yeux de cette structure, un enjeu de mise à l’écart du Cameroun» pour remplir les mots attribués au Président Afrique francophone de PWC, Edouard Messou, un de nos compatriotes….

    LE CHOIX DU SECOND CABINET

    Dans un communiqué tout rempli de fautes de français (la version diffusée dans cette langue que j’ai pu lire), la CAF lancera un nouvel appel d’offres en vue de garantir « la protection de l’intégrité du processus d’organisation et la transparence de la stratégie de la CAF« .

    La Confédération africaine de football (CAF) retiendra alors le cabinet Roland Berger pour conduire l’audit organisationnel et des infrastructures devant accueillir la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2019…Le processus pour retirer l’organisation de la compétition au Cameroun pour l’attribuer au Maroc est enclenché puisque bien avant tout cet habillage, Ahmad avait déclaré au Faso lors d’une mission qu’il douterait que le Cameroun soit prêt à bonne date !

    Ce n’est donc pas surprenant si Ahmed coincé aujourd’hui suite au retrait de l’organisation au Cameroun, veuille faire justifier l’incapacité de la Côte d’Ivoire à être prête dans deux ans !

    On attendait donc à Abidjan le « comité d’audit professionnel » qui devrait accompagner les experts techniques, lors des visites d’inspection de la CAF pour s’assurer que toutes les garanties sont prises par le pays organisateur….Comme le recommande le symposium de Rabat.

    PAS UNE DÉCLARATION UNILATÉRALE, MALADROITE ET PEU RESPECTUEUSE DES ÉTATS DU PRÉSIDENT DE LA CAF !

  5. C’EST VRAIMENT MAGOUILLES & COMPAGNIE
    Ah ! qu’elle est belle l’Afrique des combines, coups bas, tricheries, peaux de bananes et dessous de table. @Wara, trop parler donne dagbê ; trop écrire donne panaris. On ne m’enlèvera pas de l’idée que toute cette clique de dirigeants du football sont marrons, de l’Amérique latine jusqu’à l’Asie en passant par l’Afrique et l’Europe. Pas un seul pour rattraper les autres. Suivons l’évolution du scénario :

    1. Le Maroc refuse d’accueillir une CAN, pour motif de suspicion d’épidémie de fièvre Ebola. La CAF d’Hayatou le lui fait payer non seulement en lui retirant la compétition, mais en suspendant en plus ce pays ;

    2. Le Maroc a des visées expansionnistes à l’échelle continentale, et il n’y a pas meilleure vitrine que la CAN. Pour tout arranger, le pays dispose d’une génération dorée de footballeurs vue au dernier Mondial, qui a toutes les chances de se hisser sur le toit du continent ;

    3. Le Maroc manœuvre avec le nouveau président de la CAF pour retirer la CAN au Cameroun, réglant ainsi au passage de vieux comptes avec le Camerounais Issa Hayatou ;

    4. Pour faire bonne mesure face à cette scandaleuse injustice, on redonne la CAN prévue en Côte d’Ivoire au Cameroun, à l’effet d’édulcorer la décision inique prise ;

    5. Alors à distance et sans mesurer la capacité d’un pays comme la Côte d’Ivoire, on décrète – à distance – que “le pays ne sera pas prêt”, sur des infrastructures prévues pour utilisation dans 3 ans !!! Dans un pays en construction, habituée des grands chantiers qu’il livre coup sur coup ! Et ces chantiers ont déjà été lancés !

    Je trouve tout ceci un peu facile, quand-même. Au point de m’interroger sur la matérialité du pseudo retard qui vaut le retrait de la CAN 2019 au Cameroun. Messieurs, retirez le Maroc de cette affaire, et rendez-lui sa CAN au Cameroun. Le Maroc a eu sa chance, il l’a laissée filer, qu’ils fassent donc la queue et attendent leur tour. Ne cherchez pas palabre là où il y en a déjà. Les pays ont des agendas clairs établis en rapport avec ces événements ; arrêtez de vous amuser avec les gens.

  6. LAVER L’ AFFRONT DES CONTREVÉRITÉS

    Invité de RFI le 2e vice président de la CAF, le congolais de Kinshasa, Constant Omari Selemani, vient dire publiquement que :

    1. A ce jour il n’y a aucun des projets relatifs à la CAN qui soit lancé en CI

    2. Un stade de 60 à 80 000 places ne peut etre construit et fonctionnel en CI avant 2021. Ingénieur civil option genie ferroviaire de son état, il défie quiconque de le contredire.

    3. La CAF aurait été en contact régulier avec les autorités ivoiriennes avant d’annoncer le report de la CAN en CI de 2021 à 2023…

    4. Concernant la Guinée censée être attributaiaire de cette compétition en 2023, la CAF n’aurait retrouvé dans ses archives aucun dossier qui sous tendait sa candidature..!

    Un peu gros tout ça !

  7. L’OPPROBRE SUR LES PAYS AFRICAINS

    En octobre dernier pourtant et après la dernière visite de la CAF les travaux des 4 autres sites étaient officiellement lancés par le 1er Ministre AGC.

    POURQUOI CETTE INFORMATION EST ELLE IGNOREE PAR NOTRE INGÉNIEUR CIVIL OPTION GENIE FERROVIAIRE ?

    Il faut le comprendre. Son grand mérite c’est d’avoir été DG du port de Kinshasa…petit port fluvial sur le fleuve congo.

    Dans un pays si riche mais incapable d’achever de 1958 à aujourd’hui son grand barrage On va.

    Constant Omari le très compromis President de ma fédération congolaise de Foot discrédite totalement la CAF en faisant croire par ailleurs que la Guinée aurait été choisie SANS DOSSIER VALABLE.

    Si l’objectif de Ahmad Ahmad est de continuer à enfoncer Hayatou alors qu’il est déjà en fonction, ce sera du temps perdu et de l’énergie gaspillée.

    On attend de lui plus de cohérence et un esprit de suite et de responsabilité.

  8. UN CONTRAT ÉLASTIQUE AVEC LE CABINET ROLAND BERGER ?

    Après le désistement de PricewaterhouseCoopers (PwC), la CAF avait désigné le cabinet Roland Berger pour auditer les installations du Cameroun sur une base tellement discutable que PWC avait dû du reste rendre le tablier..

    Aujourd’hui on apprend que c’est le Cabinet Roland Berger qui doit conduire la sélection des dossiers de candidature de la CAN 2019…

    D’avenants en avenants…Bonjour les contournements érigés en fonctionnement… à l’urgence.

  9. QUE VEUT LA CAF ?

    On savait que « pour l’organisation de la compétition, la Côte d’Ivoire devra disposer de six stades de compétition à Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro et de quatre terrains d’entraînement sur chaque site, soit 24 au total et d’une cité Can comprenant 32 villas de 5 pièces dans les quatre villes de l’intérieur… »

    1. La CAF ne voudrait plus des résidences en villas mais de vrais hôtels ayant une capacité bien déterminée dans toutes les villes.

    Question : La CAF se rappelle t elle que notre hôtel SEBROKO est resté dans les broussailles après la CAN 1984 faute d avoir suffisamment été intégrée dans un projet POST-CAN viable ?

    Pourquoi imposer un modèle de résidences alors que les réalités d’un pays à l’autre diffèrent…?

    La CAF veut elle éliminer les villas avec des équipements démontables après la compétition meme si elles se sont avérées tres fonctionnelles (option JEUX DE LA FRANCOPHONE ) ?

    Concernant les stades eux mêmes les technologies permettent aujourd’hui d’offrir des infrastructures écologiques et très adaptées à l’Afrique. Le temps des stades tout en béton est dépassé. Qui veut empêcher l’Afrique de regarder vers d’autres solutions moins coûteuses et correspondant aux besoins actuels du continent ? A quoi bon des installations ultra modernes si leur coût de maintenance signera leur arrêt de mort sitôt finie la compétition ?

    Monsieur l’ingénieur en génie civil option ferroviaire, ton train doit être un train de l’époque de la conquête de l’Ouest ! Aujourd’hui les partenaires indiens turques chinois nous offrent des installations tres fonctionnelles et dont la mise en service est quasi immédiate. Des des sous-stations compactes et sur mesures en conteneurs pour distribution électrique à tous les équipements de communication envisageables.

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