«Gilets jaunes»: Une poupée à l’effigie de Macron « décapitée »

Sud Ouest Charente

Alors que la mobilisation des «gilets jaunes» a changé d’ampleur et de dynamique, plusieurs actions menées lors de rassemblements en marge de l’«acte VI» ont interpellé par leur caractère outrancier voire xénophobe et antisémite.

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Un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron décapité

À Angoulême, en Charente, plusieurs «gilets jaunes» ont participé vendredi soir à une mise en scène dans laquelle un pantin portant un masque à l’effigie d’Emmanuel Macron a été décapité. Selon La Charente Libre , le rendez-vous, préparé, avait été organisé dans le but précis de choquer. Une mise en scène d’un procès d’Emmanuel Macron a d’abord eu lieu, pendant une quinzaine de minutes, pendant lequel des appels à pendaison ont fusé de la part du public. La scène s’est achevée sur une condamnation à mort.

Un homme incarnant un bourreau masqué a alors décapité à la hache le mannequin, faisant jaillir du sang. Un co-organisateur a expliqué au journal qu’il s’agissait de sang de bœuf. Le mannequin a ensuite été enflammé dans un brasier autour duquel des «gilets jaunes» ont dansé en chantant «Joyeux anniversaire», toujours selon La Charente Libre. «Oui, notre objectif est de choquer. Jusque-là, nous avons été entendus mais pas écoutés. Maintenant, on doit taper fort», a justifié un des co-organisateurs auprès du journal.

La préfecture de Charente a annoncé samedi avoir signalé cette «mise en scène macabre» au parquet d’Angoulême. Ces faits «portent gravement atteinte tant à la personne qu’à la fonction du président de la République», précise la préfecture, qui «tient à les dénoncer». IIs sont «susceptibles d’être qualifiés pénalement», ajoute-t-elle. Le parquet a annoncé au journal Sud Ouest avoir ouvert une enquête pour «provocation au crime et outrage».

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