Côte-d’Ivoire: Quand la panse noie la tête d’Adjoumani !

Pamphlet de Pauline Zagrabi

Adjoumani est devenu un robot dans son rôle de porte-parole principal du parti unifié. Tous les journalistes à sa conférence du mardi 29 janvier 2019 en sont arrivés à cette conclusion. Nous allons relever quelques absurdités de ses diatribes pour montrer combien sa panse de 18 ans de ministériat a totalement noyé sa tête, c’est-à-dire sa réflexion. Croyant railler monsieur Henri Konan Bédié, il le traite de président de Pdci-Daoukro. Mais Bédié lui a un village ! Ce que nombre de ceux qui l’actionnent ne peuvent pas revendiquer. Ceux qui n’ont de village qu’Abidjan, la ville de tout le monde, et qui pour aller en week-end ne vont qu’à Assinie. Au cas où ils ne le sauraient pas, Assinie est un village des N’zima. Cette histoire de village me rappelle, du reste, l’excellent article de Venance Konan à l’encontre d’un homme politique qui « gnangamiait » (mélangeait) le pays : « Où est ton village » ?

Si Adjoumani a un peu de jugeote, il retournera par deux fois sa langue avant de parler. Le ministre Boga Doudou, enlevé à l’affection des Ivoiriens par la rébellion du jeudi 19 septembre 2002, n’avait-il pas raison quand il parlait de se recenser chacun dans son village ? Tant pis, si Adjoumani venant du Ghana, lui-même l’a affirmé, n’a pas de village en Côte d’Ivoire. Dès lors, le dicton se vérifie : qui se ressemble s’assemble ! L’autre grande trouvaille de Kobena Kouassi Adjoumani, c’est l’Ivoirité qu’il traite de « concept nocif ». Ignorance ou amnésie !? Quand nous affirmons que la panse a englouti la tête du ministre Adjoumai, ne prenez pas cela à la légère. Mais enfin ! N’avez-vous jamais entendu parler de « La Charte du Nord » ?

Pour votre gouverne, la première version est apparue en 1991, du temps où on était Premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny. Et la 2è version à la veille de la rébellion qui a lâchement attaqué le régime du président Laurent Gbagbo, jeudi 19 septembre 2002. Grâce à Koné Zacharia, un combattant, le monde entier a découvert le père de la rébellion, le chef du gang.
Il est parmi nous. D’où, danger ! Qui donc a tiré le premier coup de fusil pour que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé soient aujourd’hui à La Haye ? Et le « simple rattrapage », monsieur le ministre, cela ne dit rien à votre conscience? Ce concept, qui consiste à choisir les ¾ des personnalités uniquement dans une région, n’est-il pas nocif, pire que l’Ivoirité ?

Ecoutez, Adjoumani-la panse, laissez notre Ivoirité tranquille ! Si être ministre par tous les moyens pour vous remplir la panse vous a fait perdre la tête, retenez que la bataille pour sauver la Côte d’Ivoire ne fait que commencer.

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Quand la panse noie la tête d’Adjoumani ! »

  1. >retenez que la bataille pour sauver la Côte d’Ivoire ne fait que commencer

    … Et re-belotte, c’est reparti pour un tour. Il aurait fallu non seulement contrôler le ton, mais aussi choisir une personnalité moins clivée que Kandia Kamissoko Kamara pour répliquer aux propos de Bédié. Après 8 ans de pouvoir sans partage et de rattrapage ethnique débridé et effréné, il n’est pas surprenant que l’ivoirité revienne sur le tapis. La faute à qui ? A ceux qui n’ont jamais voulu d’inclusive, ni de pardon. Là où leur arrivée dans des torrents de sang aurait dû les engager recoller les morceaux. L’ivoirité s’était juste tu, et à l’occasion de la sortie de Kandia, se réveille par un étrangers-bashing incroyable sur Youtube. C’est un constat d’échec total de la politique de Ouattara : les Ivoiriens avaient plus besoin de réconciliation que de ponts et de goudron.

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