En Côte-d’Ivoire Abel Naki galvanise les jeunes du Cri panafricain pour 2020: «Gbagbo libéré, notre responsabilité est grande… »

La jeunesse du Cri panafricain, le parti d’Abel Naki était en assemblée générale extraordinaire dimanche au Baron de Yopougon. Cette activité a été rehaussée par la présence d’Abel Naki, présent en Côte d’Ivoire dans le cadre des consultations sur la réforme de la Commission électorale indépendante et la mise sur pied de la plateforme de l’opposition.

M. Naki a profité de cette tribune pour exprimer ses points de vue sur la situation sociopolitique du pays et sur la libération de Gbagbo et Blé Goudé.

Analysant la conclusion partielle du procès, il a indiqué que la libération, même conditionnelle, est une grande victoire pour les partisants de Gbagbo eu égard aux conditions de détention très strictes qui étaient les leurs à La Haye.  »Depuis le 15 janvier nous avons gagné le combat. Le président Gbagbo n’est coupable de rien », relève-t-il avant de noter que la décision de la chambre d’appel imposant des restrictions à la liberté a été prise pour sauver la face du procureur et de tous ceux qui tirent les ficelles.
Abel Naki a invité les jeunes à être fiers du combat de leur parti qui a battu le pavé en Europe comme en Amérique juste après le 11 avril 2011. Il les a exhortés à demeurer dans le combat de la souveraineté panafricaine car le retour de Gbagbo dans son pays est un autre challenge.  »Les jeunes doivent se battre et se mettre ensemble avec tous les mouvements en lutte. (…) Nous autres, nous avons défié Nicolas Sarkozy. Nous lui avons dit qu’il tomberait en 2012 et il est tombé… Nous avons changé le cours de l’histoire en France. (…) Notre responsabilité est grande. Elle est dans la mobilisation et dans ce qui est administratif. Chacun doit maintenant avoir sa pièce et s’inscrire sur la liste électorale. Je compte sur la jeunesse », a-t-il galvanisé invitant tous  »les enfants de Gbagbo » à s’unir parce que le 6 est en train de se transformer en 9. Une expression ivoirienne pour signifier le changement.

Pour lui la plateforme de Bédié doit être le creuset de tous les ivoiriens qui aspirent au changement. C’est cette plateforme qui va, selon lui,  »donner le coup de massue » à Ouattara qu’il accuse de bafouer les rudiments de la démocratie dans notre pays avec l’emprisonnement des députés.

Quant à l’Union de la jeunesse, elle a profité de ce temps pour présenter son bureau national dirigé par Bly Guy Sory, lequel a fait le point des activités de la plateforme de la jeunesse de l’opposition à laquelle il est partie prenante.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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