L’explosion d’un cadavre piégé tue deux militaires au Burkina Faso

Deux militaires burkinabés, dont un officier-médecin ont été tués et six blessés, dont trois grièvement, jeudi dans l’explosion d’un cadavre piégé à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé ce vendredi l’état-major général des armées.

« Suite à la découverte d’un corps sans vie habillé en tenue militaire, à environ quatre kilomètres à la sortie sud de Djibo (chef-lieu de la province du Soum), une équipe des Forces de défense et de sécurité s’est déployée ce jour (jeudi) aux environs de 14 h sur les lieux pour les formalités et constatations d’usage », selon le communiqué de l’état-major. « Ledit corps qui s’est avéré être un piège a explosé lors de sa manipulation. Le bilan fait état de deux militaires décédés et de six membres de l’équipe blessés, dont trois gravement ».

Jeudi soir, une source sécuritaire avait fait état d’un médecin militaire tué et de deux blessés. « C’est en voulant retourner le corps que l’explosion s’est produite, tuant sur le coup le médecin militaire et blessant deux autres membres de cette équipe », avait précisé cette source.

Explosion de violences ces derniers mois

Pays sahélien pauvre, le Burkina Faso fait face depuis plusieurs mois à une explosion de violences attribuées à des groupes djihadistes, que les forces de l’ordre semblent impuissantes à enrayer, bien qu’elles assurent régulièrement procéder à des opérations contre ces groupes.

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Attribuées principalement aux groupes djihadistes Ansaroul Islam et Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), les attaques ont fait depuis 2015 plus de 300 morts, voire plus de 500 selon d’autres sources.

Avec AFP

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