Risques d’année blanche en Côte-d’Ivoire: La FESCI demande l’intervention du médiateur de la République

Jean-Marc BOUAZO

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), la plus grande du pays, a appelé mardi à Daloa (centre ouest), Adama Toungara, Médiateur de la République ivoirienne à intervenir auprès du gouvernement, dans la résolution de la crise qui secoue le système éducatif depuis le début de l’année 2019, dans une déclaration.

La Fesci « demande l’implication effective de la médiature de la République pour une résolution définitive », indique la note signée du secrétaire général de l’association des étudiants, lue par Aristide Mélèdge, un secrétaire à l’organisation, en présence d’Alexandre Glao, représentant du Préfet de région.

Vêtus de tee-shirts blancs, scandant des pancartes où il était écrit « libérez nos enseignants », « libérez nos camarades », « on est fatigué de rester à la maison », des centaines d’étudiants de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, ont manifesté leur devant la préfecture de police.

Dans la lecture de la motion déposée auprès de M. Glao, les estudiantins ont expliqué qu’ils sont « les victimes et les seuls perdants » de cette crise qui perdure.

Des enseignants de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec) et étudiants sont écroués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) depuis le début de cette crise.

Pour la Fesci, la « libération des enseignants et étudiants incarcérés (…) contribuera à la résolution de cette crise ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

La JFPI aux côtés de la FESCI qui subit les brimades du régime

Le National Blaise Lasm s’est rendu ce matin à la marche de protestation de la FESCI au nom de la JFPI pour leur apporter un grand soutien.

Après un entretien fructueux avec le SO de la FESCI, voici le message que leur a livré le National #BlaiseLasm:

« Partout où les droits fondamentaux sont bafoués, partout où les plus faibles subissent la furie des plus forts , partout où l’injustice sociale fait loi , partout où y’a oppression et déshumanisation, partout où y’a emprisonnement injuste, le FPI sera toujours présent et aux côtés de forces en lutte pour le respect de leurs droits. Dahi Nestor nous a mis en mission auprès de la Fesci et il m’a confié de venir vérifier l’effectivité de votre implication active dans la marche du jour. La Fesci ne doit jamais manquer de notre soutien et à chaque fois qu’elle appèlera à des marches, Nous serons présents . Cela dit , au delà de la solidarité militante, nous déplorons l’acharnement du régime contre l’éducation et l’école . Ils sont subtilement entrain de préparer une élite en faveur de leurs enfants à qui ils font bénéficier à l’extérieur d’un enseignement de qualité tandis qu’ils planifient un enseignement au rabais pour les pauvres que nous sommes. On demande à Ouattara de lutter contre la pauvreté mais lui préfère s’acharner contre les pauvres. Trop devient trop . Un État qui emprisonne les enseignants et les étudiants insulte le savoir et l’avenir et il est grand temps de dire NON à la dérive autocratique en cours. La dictature d’houphouet n’a pas résisté, ce n’est pas celle de ses avortons adultérins en empruntant les termes de Bedie qui va triompher. Il faut libérez l’école de l’incompétence de ceux qui la dirige, il faut libérer la liberté syndicale en brisant les chaînes de la prison pour le PR Johnson Zamina de la CNEC et pour le Camarade Ozoukou Aristide qui n’a fait revendiquer . Eux n’ont pas tués comme les lutins en janvier 2017 qui n’ont jamais été inquiétés donc ils doivent être libres ».

#info Ovajab Media

Commentaires Facebook

1 réflexion au sujet de « Risques d’année blanche en Côte-d’Ivoire: La FESCI demande l’intervention du médiateur de la République »

  1. Ah mince alors ! C’est vrai qu’on avait fini par oublier que ce pays compte une Institution appelée « Le Grand Médiateur de la République ». J’ai déjà vu une Institution similaire au Burkina Faso de l’ère Compaoré, et qui jouait son rôle de médiation et de pacification des relations entre les composantes du corps social. Chez nous, on se demande bien ce qu’elle (l’Institution) a bien pu faire depuis N’Golo Coulibaly, jusqu’à Adama Tounkara. Mais chut, ne critiquons pas le jeu de chaises musicales entre anciens copains & coquins qui se partagent le gâteau (ou la dépouille de l’éléphant).
    Les Salopards chantaient au début des années 90 « y’a des gens qui sont rassasiés, mais on les force à manger ». Bon appétit, messieurs.

Les commentaires sont fermés.