Des chefs traditionnels de la Mé en Côte-d’Ivoire demandent l’unité du FPI

Emma ASSEMIEN

Des chefs traditionnels de la région de la Mé (Sud ivoirien) ont rencontré mercredi à Abidjan le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan pour demander l’unité de son parti et s’informer des raisons de la démission de l’ex-secrétaire générale Agnès Monnet, fille de la région.

« Nos vœux, c’est de faire en sorte que l’unité soit effective au sein du FPI, par les moyens de l’humilité, le dialogue et l’amour que vous avez d’appartenir à cette grande famille », a souhaité Nanan Akpatou, porte-parole des chefs traditionnels de la région de la Mê.

Pour lui, « il faudrait échanger sur tous les sujets même ceux qui fâchent, mais l’essentiel, c’est d’arriver à l’unité », demandant aux hommes politiques ivoiriens « de mettre balle à terre ».

« Nous sommes dépositaires des us et coutumes, nous sommes des conservateurs de la paix et de la cohésion sociale. Il est parfaitement indiqué pour notre rôle régalien de faire en sorte que les cœurs soient à l’unisson pour arriver à quelque chose de positif pour le parti et pour la Côte d’Ivoire ».

Au cours de la rencontre, M. Affi a fait la genèse de son voyage à Paris pour une rencontre qui était prévue entre lui et l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, fondateur du FPI. Finalement, la rencontre n’a pas eu lieu.

Le président du FPI, qui a expliqué qu’il n’a pas accepté les conditions qui lui ont été exigées avant une éventuelle rencontre avec M. Gbagbo, a indiqué que c’était là l’une des causes du départ de sa collaboratrice.

Selon ses explications, la deuxième cause de la démission de Mme Monnet est une « pression » qu’elle a subie de la part de son époux, membre de la frange pro-Gbagbo du FPI.

Mme Monnet, initiatrice de cette rencontre entre les deux hommes n’aurait pas accepté l’échec de ce tête-à-tête qui allait favoriser l’union du FPI.

M. Affi a toutefois indiqué qu’il restait ouvert au dialogue.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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1 réflexion au sujet de « Des chefs traditionnels de la Mé en Côte-d’Ivoire demandent l’unité du FPI »

  1. Mais quand est-ce qu’ils vont comprendre, au FPI, que Affi est le kyste greffé sur le FPI pour empêcher la pleine activité de ce parti ? Affi a besoin de rester président du FPI avec le factice, futile, et fantôche statut de « chef de l’opposition ». Toute action, possibilité, option qui l’en éloignerait est nul et non avenu à son sens. Et pour qu’il joue au mieux son rôle de kyste, il a le soutien de la justice aux ordres qui interfère dans le fonctionnement des partis politiques, associations privées par définition.

    2020 approche à grands pas, et les énergies dépensées dans la guéguerre intra-FPI pour son contrôle est du pain béni pour la Ouattarandie. Pourquoi ne pas vider le ruisseau et laisser le poisson s’asphyxier tout seul ? En l’espèce, la solution est de constituer un groupe politique autre, le temps de mener les bons combats et retourner en 2021 au tribunal enfin libéré du RDR, et obtenir que le droit soit dit. si historiquement et culturellement chargée que soit les lettres F.P.I, ce n’est qu’une étiquette dont on peut se passer momentanément. L’essence du FPI (ses militants, sa culture, ses valeurs, son idéologie) pouvant momentanément vivre dans un cadre débarrassé du kyste Affi. Il faut dépasser les considérations d’ego en abandonnant le FPI à Affi, et se concentrer sur ce qui compte vraiment.

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