Gouvernance: Un mouvement de la société civile en guerre contre les périls de l’Etat

‘’Croyons en nous’’. C’est la nouvelle appellation du think tank ‘’Côte d’Ivoire nouvelle page’’ qui a fait sa sortie en février 2019. Pour leur deuxième sortie sous la nouvelle dénomination, Serge Amissah le président et ses amis ont récemment présenté leur programme d’activité au cours d’un déjeuner de presse au Plateau.

Ce groupe de réflexion dirigé par des jeunes ivoiriens veut contribuer à sa manière à la formation du citoyen sur toutes les questions ayant un lien avec la gouvernance. La politique, l’économie, le social, la culture…
« Aujourd’hui, la conscience citoyenne ivoirienne existe. Elle est en construction, en dépit de son caractère embryonnaire, diffus et fractionné. Et ne sait pas s’exprimer en dehors des canaux partisans. Notre ambition est de contribuer, avec humilité, à la renforcer et à la mettre en mouvement avec une meilleure lisibilité. Chaque fois que de besoin, ce véhicule mobilisera les citoyens pour des actions pacifiques pour se faire entendre par tous les moyens légaux. Nous nous sommes tus trop longtemps. Conséquence, la classe politique croit qu’elle peut à elle seule décider du sort de cette nation. Nous devons lui démontrer qu’elle a tort de penser ainsi », a expliqué M. Amissah, chef d’entreprise et diplômé de l’université américaine.

Selon le chronogramme présenté à la presse, les choses sérieuses débutent ce mois de mai sur la thématique ‘’Education et prospérité en Côte d’Ivoire’’. Après la rencontre avec les journalistes, une grande rencontre citoyenne est prévue les jours à venir au cours de ce même moi. Il s’agira, selon les dirigeants de ‘’Croyons en nous’’, d’une rencontre au cours de laquelle ‘’nous échangerons contradictoirement sur les défis en lien avec la thématique du mois et les réponses à y apporter pour les résoudre durablement’’.

La présentation de la thématique qui a succédé aux propos liminaires a relevé les failles du système éducatif ivoirien. Selon eux l’école ivoirienne a perdu de sa superbe et ‘’plus personne ne croit en l’éducation et en l’école comme étant l’organisation sociale qui donne une égalité de chance à tous de se réaliser’’.

Pour en sortir,  »Croyons en nous » recommande l’arrêt de la promotion des anti-valeurs dans la société. Il faut restaurer la discipline, la rigueur, l’excellence et l’innovation, a préconisé le présentateur.
C’est pourquoi, s’ils sont d’accord pour que l’état recrute en ce moment même 10.300 enseignants, ils n’acceptent pas cependant le mode qui a été arrêté. Notamment, le caractère social qui sous-tend ce recrutement et l’enrôlement d’enseignants du niveau Bepc.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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