Burkina: 2 militaires français et 4 ravisseurs tués dans l’opération de libération des otages

La libération de Patrick Pique et Laurent Lassimouillas a coûté la vie à deux officiers de la Marine française âgés de 28 et 33 ans dans la nuit de jeudi à vendredi.

Deux militaires français ont perdu la vie dans l’opération, qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, au Burkina Faso. Au total, quatre otages ont été libérés.
Les deux Français qui avaient disparu au Bénin le 1er mai ont été retrouvés et libérés. L’Elysée a en effet annoncé ce vendredi que l’armée française avait libéré quatre otages au Burkina Faso, parmi lesquels Patrick Pique et Laurent Lassimouillas, qui s’étaient volatilisés du pays voisin.

Les quatre otages – les deux Français enlevés le 1er mai dernier, ainsi qu’une Américaine et une Sud-coréenne – ont été libérés lors d’une intervention dans le nord du Burkina Faso.

C’est à la fois un choc et un soulagement. Disparus depuis le 1er mai au Bénin, deux touristes français ont été libérés ce vendredi, a annoncé l’Élysée à la mi-journée. Il s’agit de Patrick Pique et de Laurent Lassimouillas, deux professeurs qui s’étaient fait enlever dans le parc de Pendjari, à la frontière avec le Burkina Faso. Deux autres otages, une Américaine et une Sud-Coréenne, ont aussi retrouvé la liberté.

« Cette libération a pu être obtenue grâce à une opération militaire, conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso », a précisé l’Élysée dans un communiqué. Une opération qui a coûté la vie à deux militaires français. Emmanuel Macron a annoncé qu’il présiderait une cérémonie pour leur rendre hommage en début de semaine prochaine.

« Morts pour la France »
Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello étaient tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales. Dans le communiqué, le président Emmanuel Macron « s’incline avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires qui ont donné leur vie pour sauver celles de nos concitoyens » et « adresse ses sincères condoléances à leurs familles ». La ministre française des Armées, Florence Parly, a également réagi :

Des militaires de la prestigieuse marine nationale
Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, respectivement âgés de 33 ans et 28 ans, appartenaient au commando Hubert, l’une des sept unités de commandos de la marine nationale, basée à Saint-Mandrier dans le Var.

Ils étaient déployés depuis le 30 mars dans le Sahel, où l’armée française combat les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaida et l’État islamique, dans l’opération appelée Barkhane.

Cédric de Pierrepont, chef de groupe commando
Pacsé, Cédric de Pierrepont, 33 ans, cumulait 15 ans de service au cours desquels il a plusieurs fois été engagé sur des théâtres d’opérations en Méditerranée, au Levant et au Sahel, théâtre sur lequel il était déployé depuis le 30 mars dernier.

Il était titulaire de quatre citations avec attribution de la croix de la valeur militaire et d’une citation à l’ordre de la brigade avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale.

Alain Bertoncello, 7 ans de service
À 28 ans, il était également pacsé et cumulait plus de 7 ans de service au sein de la marine nationale. Après son entrée au sein des commandos Marine, il a participé à des missions de défense des intérêts maritimes français aux Seychelles (protection des thoniers) et à plusieurs opérations extérieures au Qatar, au Levant…

Les deux otages francais libérés

Lui était titulaire d’une citation à l’ordre du régiment avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale et était décoré de la médaille d’outre-mer pour le Moyen-Orient ainsi que de la médaille d’argent de la défense nationale.

Source: Lexpress.fr avec AFP

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