Un syndicat des enseignants-chercheurs accuse le président de l’université de Cocody de « pratiques féodales »

Jean-Marc BOUAZO

Le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), Kouassi Johnson, a accusé mercredi à Abidjan, le président de l’université de Cocody, Abou Karamoko, de vouloir « museler » la fédération, en excluant six de ses membres retenus comme présidents de jurys au Baccalauréat 2019, face à la presse.

« Le professeur Abou Karamoko voudrait museler la CNEC avec ses pratiques féodales », a déclaré M. Johnson, déplorant l’exclusion de six enseignants membres du principal syndicat des enseignants des universités publiques du pays.

Dans un courrier transmis lundi à la coordination des enseignants, la présidence de l’université Félix Houphouët -Boigny a dressé une liste de professeurs qu’elle a exclus pour la présidence de jury du Baccalauréat 2019.

« Je pense que (cette exclusion n’a pas été faite) de connivence avec le ministère de l’Education nationale », a estimé le secrétaire général de la CNEC.

« Nous sommes muselés, on voudrait nous abattre », a-t-il dénoncé, appelant le gouvernement ivoirien à « se lever pour régler cette injustice » qui règne dans les universités publiques.

A la suite de plusieurs grèves et revendications, la CNEC exige la « démission » du président Abou Karamoko pour « mauvaise gouvernance ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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