Côte-d’Ivoire: Pourquoi Nicolas Pépé doit enfin confirmer…Zaha aussi

CAN 2019 – Auteur d’une belle saison 2018-19 avec le LOSC, Nicolas Pépé peine à confirmer avec la Côte d’Ivoire, lui qui cristallisait toutes les attentes de sa nation. Il avait pourtant prévenu que ça allait être « compliqué », c’est sa première participation à la compétition. La Côte d’Ivoire joue son huitième de finale lundi, contre le Mali (18h).

Le début de la Coupe d’Afrique des nations ne se passe pas comme prévu pour Nicolas Pépé. L’attaquant de 24 ans, dont c’est la première participation à la compétition, ne s’attendait sûrement pas à rencontrer autant de difficultés, lui, qui a terminé la saison avec 22 buts et 11 passes décisives avec le LOSC.

Certes, les coéquipiers Wilfried Zaha et les autres ne sont pas les mêmes qu’en France, mais l’ailier peine tout simplement à se montrer décisif. Il a pourtant été l’auteur d’une belle prestation contre l’Afrique du Sud (1-0), avant d’être transparent contre le Maroc (défaite 1-0) et d’être remplaçant lors de la large victoire de sa sélection contre la Namibie (4-1). Il n’est d’ailleurs même pas entré en jeu pendant cette rencontre.

Attaquant aguerri en Ligue 1, moins sur la scène africaine

Les attentes autour de l’attaquant sont-elles trop élevées ? Oui selon le sélectionneur ivoirien Ibrahim Kamara, qui a pris la défense de son poulain en conférence de presse : « On attend beaucoup de Nicolas Pépé. Surtout les observateurs. Mais il ne faut pas oublier que Nicolas n’a pas plus d’une douzaine de sélections. » Il ajoutait : « Il ne connaît pas les compétitions africaines comme la CAN, qui sont assez difficiles. C’est une découverte pour lui. Il apprend aussi. Il faut le laisser creuser son trou. Nicolas est connu en Europe, moins sur l’échiquier africain.

Aligné par Kamara sur le côté droit, l’attaquant manque clairement d’automatismes, lui, habitué à jouer dans l’axe avec le LOSC. Le jeu proposé par la Côte d’Ivoire est également loin d’être le même que celui proposé par Lille : « On trouve moins de vitesse en Côte d’Ivoire. On a tendance à faire une ou deux touches de trop avant de le trouver ce qui ne facilite pas les choses », affirme Abda Sall, journaliste spécialiste du football africain.

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