La frontière entre la Côte-d’Ivoire et Burkina « ne signifie rien », affirme Dabiré Christophe

Suzanne SAMA

Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a indiqué mardi que « la frontière qui existe entre le Burkina et la Côte d’Ivoire ne signifie rien », évoquant « un brassage » entre les populations depuis des années, face à la presse, à un forum d’Hommes d’affaires des deux pays, en marge de la 8e session du Traité d’amitié et de coopération (TAC) à Ouagadougou.

« La frontière qui existe entre le Burkina et la Côte d’Ivoire est une frontière qui en réalité ne signifie rien car nos populations ont connu un brassage depuis des années », a estimé M. Dabiré, après l’ouverture d’un forum d’Hommes d’affaires des deux pays, en marge de la 8e session du Traité d’amitié et de coopération (TAC) à Ouagadougou.

« Ce TAC est le cadre privilégié dans lequel nous manifestons notre volonté de lever les barrières objectives et parfois institutionnels à la communication des deux peuples », a-t-il ajouté.

Selon le Premier ministre burkinabè, la question de la sécurité, du terrorisme et de la cohésion sociale seront au cœur des débats pour cette 8e conférence du TAC.

« La lutte contre le terrorisme est un combat qui interpelle nos deux gouvernements, c’est pourquoi je me réjouis de l’inscription de la question de sécurité à l’ordre du jour TAC 8 « , a relevé le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, à l’ouverture d’un conseil conjoint de gouvernement après le forum .

« Ce TAC nous offre un cadre approprié pour relever nos défis communs que ce soit la lutte contre la pauvreté, le terrorisme et la vitalité transfrontalière », a précisé M. Coulibaly, invitant les chefs d’Etat des deux pays à « travailler à améliorer l’environnement pour assurer la fluidité des affaires ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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