Shanghai 2019 Ranking: Les Universités francophones d’Afrique toujours inexistantes dans le top 1000

Par Connectionivoirienne

Le classement académique 2019 des Universités du monde communément appelé « Shanghai », vient de paraître. Comme les années précédentes, ce classement est encore dominé par les Universités américaines, européennes et asiatiques.

Afrique domination des Anglophones

Deux universités sud-africaines dominent pointent au sommet du classement continental, University of Cape Town et University of the Witwatersrand, à égalité entre la 201e et la 300e place. L’Afrique du sud place au total 8 universités dans le top 1000. À la 2e place continentale apparaît l’Égypte avec cinq universités dont la première classée est l’Université du Caire (301e – 400e). Le pays le plus peuplé d’Afrique, le Nigeria apparaît entre la 900e et la 1000e place avec University of Ibadan. La seule université francophone en Afrique dans le top 1000 est l’Université de Tunis El Manar, classée entre la 801e et 900e place.

Pour la 17e année de suite, c’est l’université d’Harvard qui occupe la première place de ce classement. Suivie de Stanford (2e), Cambridge (3e), le MIT (4e) et l’UC Berkeley (5e). Parmi les 20 premières universités listées, 16 sont américaines. Quatre établissements européens se positionnent dans ce top 20: l’université de Cambridge (3e), celle d’Oxford (7e), l’university collège de Londres (15e) et l’école polytechnique fédérale de Zurich (19e).

Dans le top 50, l’Asie pointe à la 25e place avec The University of Tokyo, Kyoto University (32e) et Tsinghua University (43e).

Seuls deux établissements français arrivent à se hisser dans les 50 premières places. Il s’agit pour cette année de l’université Paris-Sud (Paris 11), qui occupe la 37e position. La Sorbonne Université, l’an dernier 36e, chute à la 44e place (-8).

Méthodologie
Créé en 2003, le classement de Shanghai utilise différents types de critères pour établir son palmarès. Parmi ces critères figurent notamment le nombre de prix Nobel et de médaille Fields parmi les diplômés et les professeurs, le nombre de professeurs les plus cités dans leur discipline, le nombre de publications dans les revues scientifiques Nature and Science ou indexés dans le Science Citation Index-Expanded et le Social Science Citation Index, et enfin une pondération par rapport à la taille de l’institution.
Le classement de Shanghai ne juge donc pas la qualité brute d’un établissement. Les méthodes pédagogiques des universités et le taux d’employabilité des élèves après obtention de leurs diplômes ne sont par exemple pas pris en compte. L’an dernier, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, avait regretté que ce palmarès ne prenne pas en compte «les nouvelles organisations des établissements» français, organisés en consortiums depuis une dizaine d’années.

Quoi qu’il en soit, depuis dix ans, la position de l’Afrique a très peu évolué. Celle de l’Afrique francophone encore plus lamentable avec la seule Université de Tunis El Manar, classée entre la 801e et 900e place.

Avec lefigaro.fr 

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