Bienvenue à Man en Côte-d’Ivoire: Ville universitaire aux 3 frontières qui sombre dans l’abîme

Par Connectionivoirienne

La capitale des 18 montagnes, autrefois haut lieu du tourisme en Côte-d’Ivoire, continue sa lente décadence enclenchée après la prise de la ville par la rébellion armée du MPCI en décembre 2002. La ville totalement «démontée» et pillée par la rébellion de Soro Guillaume et ses supplétifs libériens et burkinabè, a du mal depuis à se remettre des pillages et destructions.

En saison des pluies bonjour la boue et les patinages, en saison sèche bonjour les nuages de poussière.

Cette ville a pourtant reçu plusieurs promesses d’investissements de la part du Chef de l’État et des Premiers ministres successifs.

Mais sans un contexte de corruption généralisée, les maigres ressources de la mairie, estimée à moins d’un milliard de fcfa pour près de 300 mille habitants, semblent être une goutte dans la mer.

Encore que le maire actuel, présenté comme proche de Gon Coulibaly, préfère gérer depuis Abidjan [en prête-nom], les affaires de sa Holding de distribution qui fait plusieurs milliards de fcfa en chiffre d’affaires.

La situation de Man n’est pas unique. Plusieurs villes en Côte-d’Ivoire présentent en effet des voiries similaires. (par Adiko Etien)

Lu pour vous

« L’honneur me revient en toute gratitude, de dire haut et fort à la nation ivoirienne, combien de fois la région du TONKPI est tombée dans l’oubli et la décadence. Malheur aux bouches excommuniées qui vont attribuer des slogans frondeurs à ce cri du cœur. Je ne citerai plus personne, mais je m’adresserai directement sans faux-fuyants à ceux qui nous indignent et tentent de nous arracher notre identité chaque jour. » J. Sapoh

« Je suis Dan c’est vrai mais ma visite ce week-end à MAN m’a laissé dans une grande déception. MAN, ville chef lieux de région qui a visage d’un simple gros village : aucune route praticable, aucun plan d’urbanisation, électrification anarchique, eau une denrée rare, des maisons en terre or les ressources minières sont exploité quotidiennement au profit de qui ? De même, nous avons des ministres, président de conseil régional, maires, PDG, DG, cadres dans différents secteurs d’activités et une grande diaspora capable de changer les choses. C’est à quand nous noir et surtout Dan comprendrons que nôtre développement repose en union sur la base de décision courageuse révolutionnaire. Et surtout, loin des clivages politiques et religieux. J’invite la jeune génération à prendre conscience des erreurs de nos anciens et ensemble bâtir une région digne de son nom. » Olivier Z.

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