Au moins 4 morts en Guinée dans une manifestation contre la modification de la Constitution

Au moins quatre personnes ont été tuées ce lundi 14 octobre 2019 dans des manifestations contre le changement de la Constitution. A l’appel du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC), une plateforme qui réunit des partis politiques d’opposition et des organisations de la société civile, des milliers de Guinéens sont descendus dans les rues.

La mobilisation a paralysé la capitale, Conakry malgré le fait que, dans les dernières 48 heures, les principaux responsables du FNDC avaient été arrêtés. Ces arrestations n’ont pas dissuadé leurs partisans qui ont massivement envahi les principales artères de la capitale. Les banques, l’administration, les commerces ont tourné au ralenti ce lundi à Conakry. La capitale a présenté l’image d’une ville à l’arrêt.

De violents affrontements ont éclaté dans la journée dans la banlieue de la capitale entre manifestants et forces de l’ordre déployées en grand nombre. Scandant des slogans hostiles au changement de Constitution, certains manifestants ont érigé des barricades, incendiés des pneus sur la chaussée. Les forces de police et de gendarmerie ont fait usage de canon à eau, de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Le bilan des heurts est lourd. Au moins quatre morts par balles et une trentaine de blessés, selon un bilan fourni par les organisateurs de la manifestation. Un bilan macabre, confirmé par des sources hospitalières, mais contesté par le Gouvernement qui évoque le chiffre de deux morts dont un gendarme et de nombreux cas d’arrestations.

Les principaux ténors de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, tous des anciens premiers ministres ont annoncé cet après-midi la poursuite des manifestations dans les prochaines 48 heures.

Au pouvoir en Guinée depuis 2010, Alpha Condé devait quitter le pouvoir en 2020 après deux quinquennats, selon l’actuelle Constitution. Mais le FNDC le soupçonne de vouloir changer la Constitution pour briguer un nouveau mandat. En visite aux Etats-Unis en septembre dernier, il a appelé ses partisans à se préparer pour le « référendum ».

Notre correspondant à Conakry, Ben Ismaël

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10 réflexions au sujet de “Au moins 4 morts en Guinée dans une manifestation contre la modification de la Constitution”

  1. Pauvre Alpha Condé ! Conakry, pour ceux qui l’ont connu avant et après, a changé sous son magistère : route, adduction d’eau, électricité, assainissement, grands travaux, etc. Il se dit que la vision qu’il porte et la détermination qui l’anime méritent bien qu’on torde un peu le cou aux lois afin qu’il continue de bâtir son pays. Hélas, les lois sont dures et le monde est ainsi fait que, autant l’imbécilité est équitablement distribuée dans tous les pays, autant l’intelligence aussi l’est. De sorte que, d’homme providentiel, point il n’y a : ce qui t’a été donné comme capacité, a été de même distribué à bien plus de monde que tu ne pourrais le croire. Ne dit-on pas que le cimetière est rempli de personnes « indispensables » ? Et pourtant, le monde tourne, le monde avance.

    Pauvre Alpha Condé, donc ! S’il avait eu la filouterie de son voisin, on n’en serait pas là :
    – pas de modification de l’article 35 ancien, une refonte de la constitution ;
    – je ne ferai pas de mandat supplémentaire ;
    – constitutionnalistes-rédacteurs et conseillers juridiques envahissent les ondes et les plateaux pour expliquer que la constitution est bonne et n’a pas pour but de voir le commanditaire rempiler ;
    – votez, c’est pour en finir avec les scories des anciens textes qui ont divisé la pays ;
    – c’est une constitution qui va rassembler le pays dans sa diversité ;
    – et tutti quanti.

    Puis le lendemain, le loup vous annonce qu’il dispose d’une porte dérobée pour visiter le poulailler à sa guise. C’est Boniface Ouraga Obrou qui va être « content », gros jean comme devant qu’il se retrouve. Mais qui sait si le nombre de zéros sur son chèque ne compense pas son amertume ?

  2. Lire plutôt « le renard ».
    Le renard, c’est le poulailler, et le loup, la bergerie

  3. EN L’HONNEUR DE NOTRE HÔTE DE MARQUE
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    L’ami Coigny me plaira longtemps.
    Je le vois venir toujours de très loin. Quand il parle d’Alpha CONDE, il voit « la filouterie de son voisin ! », et il parlera encore « de tordre le cou aux lois ».
    De quoi parle-t-on ?

    Un grand Président africain séjourne chez nous : Le Président de la République du Rwanda, SEM Paul KAGAME, qui effectuait une visite de travail en Côte d’Ivoire, ce 14 octobre 2019 dans le cadre de la 8e édition du Forum économique annuel de la CGECI Academy.

    Bienvenue chez nous, Monsieur KAGAME !

    En 2015, Les Rwandais ont voté massivement en faveur d’une révision de la Constitution qui permet au Président Paul Kagame de se présenter pour un nouveau mandat et potentiellement de diriger le pays jusqu’en 2034 !

    La Maison Blanche (la grande puissance du monde) avait exhorté le Président Paul Kagame à respecter les limites existantes concernant le nombre des mandats présidentiels, toute initiative visant à maintenir le président rwandais au pouvoir se ferait au détriment de son bilan !
    Morceaux choisis USA : « Le président Kagame, qui à bien des égards a consolidé et développé le Rwanda, a maintenant une occasion historique d’entériner son bilan en honorant son engagement de respect des limites de mandats fixées lors de sa prise de fonction »…

    ========= AU NOM DU PEUPLE SOUVERAIN ==========

    Or le « oui » SOUVERAIN DU PEUPLE INDÉPENDANT DU RWANDA en faveur de la réforme constitutionnelle obtient 98,3 % des voix, contre 1,7 % au « non », selon des résultats annoncés par la Commission électorale ! Bakayoko le souffre douleur, n’est pas rwandais. Ouraga Obou aux chèques à multiples zéros, non plus…

    Divers articles ont été alors modifiés en novembre 2015 par le Parlement Rwandais dont les nouveaux articles 101 et 172 qui autorisent LÉGALEMENT M. Kagame à se maintenir au pouvoir pendant dix-sept ans supplémentaires… 17 petites années encore !

    « Le nouvel article 101 continue de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels, tout en abaissant sa durée de sept à cinq ans. Et parallèlement, un nouvel article 172 stipule que la réforme n’entrera en vigueur qu’après un nouveau septennat transitoire, entre 2017 et 2024. Le président sortant y sera donc éligible, de même que légalement aux deux quinquennats suivants… »

    REVENEZ EN 2030 pour voir si je suis encore là !!!!

    Que dit la Maison Blanche depuis lors ?????

    Et tous les occidentaux qui ont laissé le Rwanda brûler en pliant bagages face au feu…

    Leçon 1.

    (A suivre)

  4. AU PAYS DES PHARAONS
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    En Égypte une nouvelle Constitution acceptée cette année par 88% des votants !

    Un référendum constitutionnel a eu lieu du 20 au 22 avril 2019. La population était invitée à se prononcer sur une révision de la constitution portant notamment sur l’allongement du mandat présidentiel de quatre à six ans, sur le rétablissement du poste de vice-président et sur celui d’un Sénat. Entre autres changements…

    Ainsi la révision acceptée PAR LE PEUPLE SOUVERAIN permet au Président de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2030 au lieu de 2022 en prolongeant son second mandat de deux ans et en l’autorisant exceptionnellement à en effectuer un troisième consécutif.
    Et pourtant c’était « un acquis de la révolution égyptienne de 2011 : l’année suivante, grâce à une réforme de la Constitution, le nombre de mandats présidentiels avait été limité à deux. Deux ans plus tard, la nouvelle Constitution allait même plus loin, en instaurant l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois. »
    Mais les députés ont estimé simplement que la durée actuelle du mandat « n’est pas vraiment appropriée étant donné la réalité et la conjoncture du pays et de la région

    QU’EN PENSENT LES USA ?
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    Le président américain Donald Trump a loué mardi 9 avril 2019 (deux semaines avant le referendum…) le « très bon travail » de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi en le recevant à la Maison Blanche.
    « Je pense qu’il fait un très bon travail », a lancé M. Trump, interrogé dans le Bureau ovale sur les efforts de ce dernier pour se maintenir au pouvoir après la fin de son deuxième mandat en 2022.
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    Réflexions de @Coigny sur ce 2ème exemple ???

    Filouterie encore des voisins lointains ?

  5. ======= PEUT-ÊTRE QU’UN JOUR =========
    LE DÉBAT DÉRANGEANT (?) AUX USA

    Même aux USA …. il y a débat sur la question !

    Le fameux XXIIe amendement de la Constitution des États-Unis qui bloque depuis février 1951 (ce n’est pas si vieux que ça !) à deux la limite du nombre de mandats que peut exercer un président des États-Unis qu’ils soient consécutifs ou non, pourrait un jour être remis en cause !

    Le but visé par cet amendement, était de démarquer le fonctionnement de la république américaine de la monarchie qui prévalait avant l’indépendance des États-Unis. On peut donc le comprendre par rapport au contexte historique !

    Un Houphouet-Boigny issu d’une Royauté peut être incité à reproduire les comportements du Roi une fois élu !

    C’est aussi au nom de cette compréhension du contexte historique que des États souverains remettent en question les textes de gouvernance qu’ils se sont librement donné !

    On connait en Afrique le célèbre 22ème amendement mais on ignore parfois que le 21ème abroge un autre amendement antérieur, le dix-huitième qui interdisait la violation des lois de l’État sur l’alcool…

    C’est une loi qui modifie une autre loi ! C’est un referendum du peuple qui permet au législateur de revoir sa copie antérieure.

    On sait que deux présidents en exercice ont publiquement critiqué ce 22ème amendement lors de leur second mandat : Ronald Reagan et Bill Clinton ! Le premier, Reagan souhaitait le supprimer, le second Clinton désirait le modifier pour qu’un ancien président ayant déjà fait deux mandats dans le passé puisse se représenter plus tard (donc qu’il puisse faire au moins trois mandats mais non consécutifs). Comme la constitution de quel pays ???? LA MAURITANIE !!!

    Quand « blanc vient copier sur l’Afrique, on ferme les oreilles et les yeux » !!!

    La provocation et la tentation de TRUMP sont également connues sur la question.

    Notre cher Donald Trump aurait envisagé dit-on de se présenter pour un troisième mandat en 2024 par extension à vie du mandat présidentiel comme son ami le président chinois Xi Jinping en affirmant lors d’une déclaration : « Je pense que c’est génial. PEUT-ÊTRE QU’UN JOUR, nous essaierons ça. ».

    @Coigny, à ton avis, pourquoi Alpha CONDE a fait sa visite aux USA ces temps derniers …avant de lancer son rouleau compresseur en Guinée ?

  6. J’aime moi aussi l’ami @wara : il dévoile avant l’heure l’axe principal de défense – et de campagne – de Ouattara, avec tous les éléments de langage devant y contribuer. J’ai aussi aimé un article de Venance Konan (fait suffisamment rare pour mériter d’être souligné) sur les « despotes éclairés ». En substance, le journaliste montrait son écartèlement entre les présidences à vie de despotes éclairés et de despotes obscurantistes. Avant de conclure que, ne pouvant préjuger de rien sur la facultés des despotes, autant s’en remettre aux textes qui limitent les mandats électifs.

    Je retiens surtout que le virus du pouvoir, ses douceurs, jouissances, ors et privilèges font qu’il faudrait être fou pour souhaiter lâcher cela et redevenir un citoyen ordinaire. Après, on peut user de tous les artifices et arguments pour « caler », et sur-valoriser ce sur quoi l’on s’est fait élire (le fameux bilan) pour justifier d’une volonté de « caler ». Au-delà de toutes ces considérations, il faut reconnaître au peuple le droit inaliénable de se choisir librement ses représentants, dont son gouvernant. Autrement, on idéalisera le phénomène du viol des fillettes de 12 ans séquestrées et « mariées » de force et autant donc rêver de monarchie. Parce que c’est kif-kif.

    Que veut Alpha Condé ? User avec ses gros sabots, de moins de filouterie fine que Ouattara pour se maintenir au pouvoir. Avec l’appareil d’Etat à son service pour remporter une parodie d’élections. Son peuple tente d’y faire barrage tant que cela est encore possible. Ici, notre préoccupation profonde n’est pas liée à Ouattara et son envie de rempiler, Houphouët-Boigny est bien resté 33 ans à la tête de cet Etat, mais en mettant tout en œuvre pour unir son peuple (tout le monde ne peut pas en dire autant). Non, on a dépassé ça ! Le problème profond est ce droit que Ouattara dénie au peuple souverain de Côte d’Ivoire de le choisir librement, ou pas. Cette façon de faire s’apparente ni plus ni moins à un braquage. Sinon, qu’il ouvre le jeu à la compétition équitable et qu’il se présente. Si le peuple veut qu’il reste président à vie, il le lui dira. Dans la transparence des urnes. C’est tout, et rien d’autre que de cela qu’il s’agit.

  7. PAR ANTICIPATION ET POUR ALLER DROIT AU BUT (ET CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE BEDIE) !!!
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    CE QU’ONT DIT LES SAGES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL AU SÉNÉGAL
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    Au Sénégal chez nos proches voisins aussi, la question du troisième mandat de Wade s’est âprement posée.

    Des candidats au lieu d’aller sur le terrain comme l’a fait intelligemment le futur Président Macky SALL, sont restés très longtemps calés à battre les pavés à Dakar avec les marcheurs. Croyant que la rue suffisait…

    Mamadou Koulibaly en a du reste tiré les leçons aujourd’hui. Il part déjà à la conquête du pays profond ! Avec une caravane de santé et une Team #MamKoul2020 qui offre le dépistage gratuit du diabète et de l’hypertension artérielle aux passants et passagers dans le cadre de ses tournées ! Santé pour tous !!!

    Sur la validité de la candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle de février 2012 au Sénégal en vue d’un troisième mandat éventuellement, le Conseil constitutionnel avait tranché en disant le 27 janvier 2012 :

    1. Sur la recevabilité des autres candidats qui s’opposaient à la candidature de Wade,
    Considérant que les requêtes sont présentées par des candidats à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ; qu’elles ont été introduites dans le délai fixé par l’article LO 122 ; qu’elles sont recevables en la forme ;
    2. Les moyens soulevés par les requérants :
    – Sur la violation des articles 27 et 104 de la Constitution
    Considérant que les requérants font valoir que la candidature de Monsieur Abdoulaye Wade viole l’esprit et la lettre des articles 27 et 104 de la Constitution, en ce que ce dernier ferait en 2012 un troisième mandat ; qu’il ne peut dès lors se présenter à l’élection présidentielle du 26 février 2012 ;
    Considérant que les requérants soutiennent qu’ils entendent faire dire et juger que cette candidature est entachée d’inconstitutionnalité et doit être annulée ; qu’il s’agit plus de faire appliquer le principe de l’effet immédiat de la loi nouvelle que d’une quelconque rétroactivité ;
    Considérant que les requérants estiment, par ailleurs, que même si le principe de non rétroactivité était en cause, celui-ci ne pourrait être invoqué en l’occurrence car sa valeur constitutionnelle se limite au domaine pénal ;
    Considérant que la Constitution de 2001 a vocation à recevoir une application immédiate conformément à l’alinéa 1er de l’article 108 de la Constitution qui dispose : « La Constitution adoptée entre en vigueur à compter de sa promulgation par le président de la République. Cette promulgation doit intervenir dans les huit jours suivant la proclamation du résultat du référendum par le Conseil constitutionnel » ;
    Considérant, néanmoins, que le constituant peut en décider autrement ;
    Considérant que cette volonté souveraine est traduite par l’article 104 de la Constitution qui dispose que : « le président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme » ;
    Considérant que le même texte précise dans l’alinéa 2 que toutes les autres dispositions de la Constitution lui sont applicables ;
    Considérant que cette précision, du reste superfétatoire, vise, entre autres, la limitation du mandat du président de la République à un seul renouvellement consacrée par l’article 27 de la Constitution ;
    Considérant que, toutefois, sauf mention expresse, elle ne peut concerner, sans incohérence, le mandat que l’article 104 a placé hors de son champ d’application en le faisant régir par la Constitution de 1963 ;
    Considérant au surplus, que la durée du mandat, traduction temporelle de celui-ci, ne peut en être dissociée ; que dès lors, le mandat écarté sans équivoque par l’article 104 de la Constitution ne peut servir de décompte référentiel ;
    Considérant, par suite, que le président de la République, sous la Constitution de 2001, effectue un premier mandat durant la période 2007/2012 ; qu’il est donc en droit de se présenter à l’élection du 26 février 2012 ;
    Sur la violation de l’article 29 de la Constitution et des articles LO 116 et LO 118 du Code électoral ;
    Considérant que les requérants font valoir que l’investiture de Monsieur Abdoulaye WADE, cumulativement par le Parti Démocratique Sénégalais et par la Coalition des Forces Alliées constitue une violation manifeste des dispositions sus-visées ;
    Considérant que l’article 29 de la Constitution prévoit que toute candidature, pour être recevable doit être présentée par un parti ou une coalition de partis légalement constitués ;
    Considérant qu’il ne résulte ni de ce texte, ni d’aucune autre disposition de la Constitution ou du code électoral que l’investiture d’un candidat à la fois par un parti et une coalition de partis est prohibée, le souci du législateur étant surtout de s’assurer de la légitimité de la candidature présentée ; le moyen est, en conséquence, inopérant ;
    Sur la valeur juridique de la déclaration du président Abdoulaye WADE
    Considérant que les requérants soutiennent que le président Abdoulaye WADE ayant affirmé lui-même qu’il a « verrouillé » la Constitution et qu’il ne peut faire un troisième mandat, cette déclaration interprétative des articles 27 et 104 de la Constitution doit être considérée comme un témoignage doté d’effet juridique, car le président de la République est l’interprète authentique de la Constitution ;
    Considérant, que l’opinion exprimée par le président de la République, quelle que soit, par ailleurs, sa solennité, ne peut valoir règle de droit dès lors qu’elle ne se traduit pas par un acte législatif ou réglementaire ;
    Considérant, que cette déclaration en elle-même ne saurait en aucun cas constituer une source de droit ;

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    POURQUOI OUATTARA POURRA BEL ET BIEN ÊTRE CANDIDAT….SI LE RHDP LE DEMANDE ET S’IL LE SOUHAITE !
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    @Coigny en français simplement et en situation comparée quelle leçon en tirer de l’arrêt des Sages Sénégalais ?

    1. Les anciens mandats avant la révision constitutionnelle sont écartés du décompte référentiel du nombre de mandats;
    2. Et même si Ouattara aurait dit qu’il est fatigué et n’est pas intéressé par un troisième mandat « l’opinion exprimée par le président de la République, quelle que soit, par ailleurs, sa solennité, ne peut valoir règle de droit dès lors qu’elle ne se traduit pas par un acte législatif ou réglementaire » ;
    3. Enfin si Ouattara aurait dit qu’il ne fera point de mandat après 2020, « cette déclaration en elle-même ne saurait en aucun cas constituer une source de droit » ;
    4. Donc il faut compter éventuellement avec cette candidature LOURDE !

  8. Qu’il (Ouattara) ouvre le jeu à la compétition équitable…
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    Depuis quand le Président décide en Côte d’Ivoire de qui doit être dans le jeu ou pas ? Et quel est le rôle du Conseil Constitutionnel alors ?

    Et nous qui croyions benoitement que les gens ont menti sur quelqu’un en son temps!!!!

  9. >Enfin si Ouattara aurait dit qu’il ne fera point de mandat après 2020, « cette déclaration en elle-même ne saurait en aucun cas constituer une source de droit »

    Oui, ils affluent, les éléments de langage pour défendre l’indéfendable. Quand la parole d’un homme politique, président de a République qui plus est, ne vaut pas un bonbon polo (le bonbon avec le trou dedans), il y a matière à désespérer de tout. Le renard s’est effectivement aménagé une porte dérobée pour un accès illimité au poulailler. Aura t-on un jour des valeurs proches, à défaut d’être similaires ?

  10. Loool …décidément…cette secte est impayable…

    Je lis …….Au-delà de toutes ces considérations, il faut reconnaître au peuple le droit inaliénable de se choisir librement ses représentants, dont son gouvernant. …

    Si ça n’était pas dramatique on en rirait ….venant de la part d’aliens qui ont battu le pavé,intoxiqué Guei Robert pour le Et et s’être prévalu d’une autre nationalité c’est inouï…cette secte manque de constance …où était le droit inaliénable du peuple quand l’idole du nazillon avouait que la Gorstitution avait pour but d’éliminer une personne bien précise ….on posera ensuite la question récurrente…..Qu’ ont dit les nazillons du FPR à l’époque ? next step

    Je lis ensuite …..Quand la parole d’un homme politique, président de la République qui plus est, ne vaut pas un bonbon polo (le bonbon avec le trou dedans), il y a matière à désespérer de tout.
    J’ai pas croyé…on croirait rêver …
    Petits rappels historiques…fruit d’un brainstorming….diverses déclarations d’hommes politiques ivoiriens…
    Si Ouattara est étranger qu’on le laisse ,les ivoiriens le lui signifieront lors du vote ..s’il est ivoirien aussi qu’on le laisse …
    Si le PDCI dit que Ouattara est étranger je porte plainte contre le Pdci
    Le problème de la Côte d’Ivoire c’est Ouattara…
    Tant que je serai président Ouattara ne sera rien et tous ceux qui le suivent ne seront rien non plus ….
    Je suis un enfant des élections ..
    Devant ce code électoral de BÉDIÉ nous opposons le boycott actif..
    Ordre est donné à tous les ivoiriens de descendre dans la rue jusqu’à ce que Gueï cède ..dès cet instant le chef de l’état c’est moi …

    Ces paroles certaines contradictions entre elles ont été prononcées par un même homme politique qui fut même président,..on ne le citera pas pour ne pas le stigmatiser…alors même question …qu’ont dit les nazillons du FPR à l’époque ? C’est trop simple de découvrir la vertu quand on s’est fait éjecter avec fracas du pouvoir …
    A l’école coranique de SINDOU notre mwalim nous cita un jour Confucius …On peut connaître la vertu d’un homme en observant ses défauts ….

    Je passais fiiiiah…

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