Problématique et approche de solution de «la Condition du Noir et de l’Afrique» (Claude Koudou, MODIAF)

Intervention à l’Assemblée du MODIAF ((Mo)uvement de la (D)iaspora (i)voirienne et (af)ricainele

Le 16 novembre 2019 à Paris

Mesdames et Messieurs, le MODIAF vous salue, je vous salue, Monsieur le Maire, Noël Akossi Bendjo, Cher ami Pierre Tavarès (Cap Vert mais Ivoirien dans une certaine mesure), cher ami Komlan Rigobert Missinhoun (Bénin), cher ami professeur Toto Jérôme Balou Bi, cher ami Raymond Ayivi du Togo empêché à cause d’une manifestation actuellement dans sa localité de Bezons, Campel Cissé de la Guinée dans une manifestation en prélude à celle que nous préparons conjointement pour le 23 novembre 2019 toutes les diasporas « contre les 3èmes mandats et les tripatouillages des constitutions ».

Avant d’entrer dans mes propos, je voudrais que nous ayons une pensée pour l’Ambassadeur Kokora, une haute pensée pour cet homme hautement humble, au cœur ouvert ; cet homme qui pense à son prochain et au peuple de Côte d’Ivoire. Il est solidaire comme nous aux souffrances des populations de la Côte d’Ivoire en particulier et de celles de l’Afrique en général. Ces populations qui broient du noir alors qu’elles ont dans leur environnement tout pour vivre heureux.

Une pensée pour mon ami Jérémie Ziri qui a reçu un fax le mercredi pour se rendre hier en Guinée. Jérémie Ziri est le président de la COP (le Fond d’investissement) ;

Une pensée pour mon ami Benjamin Béhi, qui aménage loin de Paris et est indisponible pour cela. C’est un autre responsable du Fond d’investissement. Ancien responsable de Shell, Côte d’Ivoire, cet aîné est conscient de son exil et nous aide beaucoup dans les réflexions. Mais tous ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement pour diverses raisons, travaillent et ils ont produit des éléments qui vous seront livrés dans notre fil conducteur.

Une pensée pour mon ami, le Dr Doua, président de l’ONG (Justice for Africa ; c’est un pôle important des projets du MODIAF). Justice for Africa, basée à Bruxelles est une ONG des droits de l’ONG, aussi présentée à Paris le Bourget le 31 août 2019 ; il n’a pas pu effectuer le déplacement ;

Une pensée pour mon ami Tanoh qui porte aussi les funérailles d’un compatriote décédé au Danemark, yako à la famille du défunt ; et j’en oublie certainement. Je salue Arnaud Guéi en Norvège ; ce garçon, véritable combattant est de ces jeunes qui ont véritablement compris l’évolution des choses dans le monde et qui l’intègrent entièrement.

Je salue ici des partenaires Ruben Rodriguès (Portugais-Suisse), Monsieur Carl (Américain-Suisse), professeur Egil Bakka Norvégien ;… Ils étaient tous là le 31 août 2019, à Paris Le Bourget et au passage notre référent Toussaint Douan de Luxembourg et les autres : Jean-Hilaire Yapi (Québec), Viviane Gnakalé (Toronto), Isaac Soro (Côte-Ouest Canada), Martin Koré (Côte-Ouest USA), Guy-Bernard Séry (Midwest-USA), Martin Koré, Vaté Tchéro (New Jersey-USA), Irène Gbétibouo (Maryland-USA) ; Silhas Ahouma (Québec) et j’en oublie certainement ;…

Je salue tous les amis qui se sont déplacés, de Lille, de Troyes, de la Suisse, du Royaume Uni et des autres contrées de l’Europe et de la France pour être là.

Je salue également Madame Lourença Tavarès qui était au Bourget et que j’ai rencontrée avant-hier. Son ONG (enfant de la rue) était invitée au forum sur la paix organisé par le président Macron. Lourença regrette de ne pouvoir être parmi nous à cause de certaines contraintes. Mais le travail se poursuit.

Nous avons parlé et elle disait : « mais Claude, il faut qu’on travaille sur la confiance ; les Africains ne se font pas confiance. » Je lui ai dit oui, c’est un bon sujet, il faut que nous marquions un nouveau départ. De notre marque de la rupture dépendra notre survie. Et ceux qui veulent nous maintenir à genoux, changeront leurs regards à notre endroit. Les Noirs se tapent toujours dessus et ils se plaignent que les Blancs les dominent.

Mais je voudrais saluer cette salle dans sa diversité. En fait, on peut être d’obédiences politiques différentes et partager ensemble des pensées et des idées justes dès lors qu’il s’agit de construire pour le pays.

Quand on se bat pour les libertés ; quand on se bat pour la démocratie ; quand on se bat pour la justice, on doit permettre l’expression plurielle ; On doit être ouvert et humble. Et si nous pensons que tant que l’idée ne vient pas de Dieu, elle ne peut être bonne, alors, comme Dieu a d’autres enfants qui réfléchissent sans entrave, et se soutiennent pour avancer, nous allons tourner en rond et être toujours derrière.

Je salue cette diversité. Voyez-vous, des jeunes, des moins jeunes et des séniors comme nous, s’impliquent. Ils sont de différents pays ; ils sont de différents bords politiques ; ils n’ont pas de partis pour certains. Quand nous leur avons parlé de nos projets, ils ont dit : « Ah ! Ca m’intéresse. Enfin ». Car ils sont nombreux, très nombreux des compatriotes ivoiriens, des compatriotes africains qui ont de l’expertise dans différents domaines. Certains sont dans la salle. Je ne les citerai pas pour ne pas les embarrasser. Ils sont prêts à travailler pour l’Afrique. Mais vu leur éducation et leurs expériences en Occident, ils avaient marre de voir des gens qui doivent porter l’espoir, qui doivent porter l’espérance se taper dessus. Quelle image pour les plus jeunes !

Par ailleurs, des témoignages de ceux qui viennent du pays, c’est que si nous ne faisons rien, nous n’aurons plus de pays dans quelques années.

En fait, le MODIAF a une histoire, j’en parlerai dans son argumentaire en restant sur des choses concrètes. Car dire des histoires, amène des histoires. Nous allons donc vous épargner cette histoire-là. Mais retenons que nous allons nous mettre concrètement au travail.

Les Africains sont dominés !

OUI ! Les Africains souffrent. Après la traite des Noirs, après l’esclavage, après la colonisation, dans cette ère postcoloniale ou néocoloniale, quelle est notre responsabilité dans ce qui nous arrive ? Quelles sont nos responsabilités dans notre condition ?
Les Africains sont à la traîne alors qu’ils sont de la Diaspora des années 1950. Pourquoi ? : Éparpillement ; égocentrisme ; défiance …, envie, méchanceté, jalousie, une grande difficulté à identifier des priorités et s’y consacrer jonchent leurs vies.

Pendant que les Chinois, les Juifs et d’autres communautés ont des quartiers, les Noirs peinent à sortir la tête de l’eau.
Nous louons encore des salles pour réunions ; mariages ; funérailles et différents évènements … au lieu d’en être propriétaires ;
Il n’y a pas de soins dignes de ce nom dans nos pays alors que notre force de rassemblement peut être une grande valeur ajoutée puisque l’environnement des affaires se nourrit avant tout de la confiance et du capital ressources humaines.

On pourrait par notre capacité à se mettre ensemble, sceller des partenariats et contribuer à équiper des centres de santé par exemple.

Au total, changement de paradigme, rupture avec des pratiques aléatoires et hasardeuses et travailler sur du concret en mutualisant efforts et expériences dans le respect et l’épanouissement de chacun sont le leitmotiv du MODIAF. Il faut sortir de l’illumination intempestive et permanente où certains doivent toujours avoir raison même quand les réalités montrent qu’ils vont dans le mur.

Enfin, avec le MODIAF, c’est la liberté de penser et de sentir valorisé parce qu’on apporte dans la sérénité.

A Paris, le 16 novembre 2016

Claude Koudou
Le Président du MODIAF (Mouvement de la Diaspora ivoirienne et africaine).

Commentaires Facebook

2 réflexions au sujet de “Problématique et approche de solution de «la Condition du Noir et de l’Afrique» (Claude Koudou, MODIAF)”

  1. Lool …sacré Claude Koudou @dabakala…

    Un véritable schizophrène….avant de vouloir rassembler les africains et autres humains,commence déjà à avoir un minimum de considération pour tes propres compatriotes qui ne sont ni de ta région ,ni de ton ethnie, ni de ta religion ,et enfin ni de ton obédience philosophique…tout un programme…
    Commence déjà par ça ….ko modiaf…

  2. A mon @Mantape, je suis versé à terre de rire.
    Que retenir de ce discours inaugural de cet individu, sinon que de nombreux « ATALAKU » à l’endroit de certains membres de son organisation non gouvernementale.Et là on se pose des questions inquiétantes: cet affabulateur ne lorgne t’il pas la bourse de ces honnêtes citoyens de la diaspora quand on se rappelle de ce qu’il a fait des dons en natures destinés aux exilés ivoiriens du Ghana.
    Gnoutiquement parlant comme le dit bien son compère et alter égo de sa race sur ce site, est-ce qu’un quadrupède poilu édenté paresseux vaurien fuyard et froussard peut changer subitement sa manière de s’asseoir sinon de penser???
    A chacun sa lorgnette !!

Les commentaires sont fermés.