Anacarde de Côte-d’Ivoire: Seulement 57 000 tonnes transformés localement (9% de la production)

François VANIE

La Côte d’Ivoire, premier producteur africain de noix de cajou, a transformé 9 % de sa production soit 57 156 tonnes à fin septembre 2019, selon un rapport du ministère de l’économie des Finances.

« La transformation locale qui s’est située à 9 % à fin septembre 2019, correspondant à 57.156 tonnes transformées », souligne le document.

Cette volonté de transformer localement les noix de cajou répond à un souci de « maintenir l’équilibre de la filière et d’optimiser les revenus des producteurs ».

Le secrétaire d’Etat au budget, le ministre Moussa Sanogo, a fait même adopter un projet de loi pour l’application de l’exonération des droits de douanes et l’octroi d’un crédit d’impôt aux sociétés transformatricesà l’assemblée nationale le 19 novembre dernier.

Le Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne des valeurs de l’Anacarde (PPCA), lancé en janvier 2019 et d’un montant de 107 milliards de FCFA, a permis d’entamer les travaux de construction d’une usine de décorticage de noix de cajou à Dabakala et la construction d’une « usine école » à Yamoussoukro devant servir à former tous les acteurs de la filière.

Selon le rapport, la capacité opérationnelle de transformation est passée à 137 190 tonnes en 2019 contre 122 850 tonnes en 2018, soit une hausse de 12%.

Pour les 9 premiers mois, la production d’anacarde a atteint 632 215 tonnes pour un objectif de 800 000 tonnes en fin d’année.

Pour la campagne de commercialisation 2019, le prix minimum bord champ est de 375 FCFA/kg.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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