Vincent Toh Bi Irié, Préfet d’Abidjan, est-il l’homme de l’année 2019 en Côte-d’Ivoire ?

Par Connectionivoirienne

Révélé au grand public lors de la crise des municipales à Port-Bouët et au Plateau fin 2018, deux communes dont les municipales avaient été annulées, et leurs gestions confiées au préfet d’Abidjan par délégations spéciales, Vincent Toh Bi Irié n’a plus quitté les colonnes des médias, surtout de Facebook où l’administrateur publie ses activités à longueur de journées.

Très suivi  en un temps record sur cette plateforme et régulièrement complimenté par des milliers d’internautes, Vincent Toh Bi Irié vient d’être choisi par des médias comme l’homme de l’année 2019 en Côte-d’Ivoire.

Les avis restent tout de même partagés vu le caractère aléatoire et subjectif de ce type choix.

Selon d’autres opinions l’actuel député-maire du Plateau Jacques Éhouo serait l’homme de l’année quand certains penchent plutôt pour Soro Guillaume, Blé Goudé, Arafat DJ ou même Didier Drogba !

A vos avis !

Sylvie Kouamé

Qui est Vincent Toh Bi Irié ?

Selon plusieurs médias de la place, Vincent Toh Bi Irie, Préfet de la ville d’Abidjan est l’homme de l’année 2019.

Pour sa diplomatie et le règlement de plusieurs conflits dans le district d’Abidjan.

On se rappelle l’affaire « Gnambro du grand carrefour de Koumassi, l’assassinat du gendarme à Yopougon lavage, élection municipale du plateau et de Port Bouët etc…

Il a été choisis à l’unanimité par le médias homme de l’année 2019.

Vincent Toh Bi Irie est né le 17 Novembre 1969 à Dabou.

Il a étudié les lettres modernes à l’université de Cocody avant d’intégrer l’ENA (École de l’administration d’Abidjan).
Sous Préfet de Tiémé dans le Département d’Odienné.

Il gravit les échelons pour entamer une carrière à l’international.

Cet administrateur spécialiste des questions d’élections, de gouvernance et gestion des conflits a été consultant pour le PNUD, NID. Il a été au Rwanda dans le cadre des élections de 2002 à 2003 puis en Afrique du Sud comme Directeur résident de Électoral Institute for Sustainable Democracy in Africa.

Ambroise Bionao de Bangolo Pour www.diaspotv.info

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1 réflexion au sujet de « Vincent Toh Bi Irié, Préfet d’Abidjan, est-il l’homme de l’année 2019 en Côte-d’Ivoire ? »

  1. LE CONCEPT
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    Sur le temps d’une année il est difficile d’étre projeté au devant de la scène quand on n’est pas au croisement de l’actualité.
    Que d’ivoiriens anonymes accomplissent parfois des actes héroïques ?

    Je pense aux soldats du feu. Je pense aux hommes en armes qui assurent la sécurité du pays. Je pense aux hommes de médias qui osent jouer les équilibristres dans un pays oû le bon journaliste doit être d’abord un Sofa. Je pense à ces enseignants que des élèves viennent malmener dans leurs salles de classes sous les regards indifférents de la société. Je pense à ces hommes en blouse blanche rose ou bleue de nos hôpitaux d’Abidjan qui ont vu doubles leurs populations de patients du fait de la fermeture du CHU de Yopougon et qui stoïquement font la tâche sans broncher …ni entrer en grève ! Je pense à ces syndicalistes d’une autre époque qui à leur corps ou mandat défendant, ont refusé d’utiliser leurs mouvements au service de politiciens tapis dans l’ombre. Je pense à Nathalie YAMB qui a été projetée au devant de la scène ivoirienne et s’imposera tôt ou tard comme un acteur incontournable de la scène politique IVOIRIENNE et africaine. Je pense au Président Gbagbo dont l’annonce de la libération après plus de huit ans d’incarcération, a donné lieu à des scènes de liesse incroyables en Côte d’Ivoire. Oui je pense aussi à DJ Arafat dont les obsèques ont mis sous l’éteignoir les politiques pendant deux bons mois. Je pense aussi à l’ex-maire de Grand-Bassam, Georges Philippe Ezaley, qui a mené un combat pathétique et qui a été immolé comme un bon mouton de sacrifice…

    Tous sont des héros sous un certain rapport.

    On acceptera donc avec le recul indispensable les cibles médiatisées et qu’on nous impose comme les références de la société.

    POURQUOI LUI DANS CETTE LISTE ?
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    Vincent Toh Bi Irié, le Préfet d’Abidjan..

    Déjà sa nomination à ce poste stratégique, avait surpris plus d’un ! Lui qu’on n’avait jamais vu prenant des positions publiques pour un pouvoir accusé d’être profondément clanique, tribaliste et régionaliste. C’est pourquoi beaucoup attendaient de le voir à l’oeuvre pour apprécier cette nomination « incongrue » et qui venait battre en brèche des thèses vendues bon marché.

    Oui, l’homme nous a surpris.

    Oui, Vincent Toh Bi Irié nous a finalement réconcilié avec une certaine idée de l’administration publique !

    Oui le petit Gouro natif de Dabou nous a ramenés, nous les anciens à une belle époque des préfets du Président Houphouët Boigny notamment ceux qui avaient eu la chance de célébrer la fête tournante de l’indépendance dans leurs localités.

    En commençant par celui que j’adimirais bien, le bon « dictateur » Albert BAÏ TAGRO, je citerai pêle mêle son voisin de Daloa KOBLAN Huberson, Léon KONAN KOFFI qui précède Tagro au Fromager, KOFFI KOFFI Siméon, Philippe BEHIBRO, TOURE Abdoulaye, Daouda COULIBALY, Issa DIAKITE, Jean Baptiste ELLOH, Emile Constant BOMBET, N’ZI Paul David..et Jean Baptiste Gbohou.

    J’en ai oublié bien sûr. Mais j’avais surtout envie de citer quelques célébrités en terminant par le Préfet de Bouaflé Jean Baptiste Gbohou qui nous a quitté très tôt en Juillet 1982 de manière brutale au point oû beaucoup avaient laissé leur coeur parlé à la place de leur raison. On se souvient en effet que c’est ce « petit » préfet qui au nom de tous les doyens avait pris son courage à deux mains pour dire des gbês historiques à HOUPHOUËT BOIGNY. Qui se souvient du discours du Préfet Kpan Droh Joseph au nom du corps préfectoral devant Ouattara ? Le discours de vérité d’un administrateur en gardant les formes doit aider l’autorité à mieux gouverner le pays. Un préfet doit être aussi un homme du terrain. Au coeur de la population et au fait de toutes les réalités sociétales de sa circonscription administrative. C’est qu’ils nous ont laissés.

    La devise de Gagnoa à une certaine époque était « UNE VILLE, UN PREFET, UNE EQUIPE ».

    Malgré la crise grave vécue par la région sous l’ère de son prédécesseur et les sanctions nombreuses du pouvoir central contre Gagnoa, un jour il faudra qu’on dise la vérité qui fâche aux Ivoiriens mais surtout aux fétichistes du Président Houphouët Boigny, Tagro réussira à remobiliser la Cité du Fromager et à relancer l’économie et toutes les activités d’une région traumatisée par les graves événements de 1970. Avec ses méthodes mais avec des résultats qui méritent avec le temps d’être cités comme des prouesses administratives.

    Le Sporting Club aurait il été PREMIÈRE ÉQUIPE championne de football parmi les clubs de l’intérieur sans Tagro ? J’en doute ! Sous Tagro, toute la ville cotisait de gré ou de force pour le Sporting.

    Sous Tagro la mise aux pas était manu militari. De la gent féminine urbaine (Gagnoa n’est pas Tahiti par hasard) aux trublions des écoles des régions. Quand on entendait un « J’ARRIVE. ATTENDEZ MOI » de Tagro nul ne se hadardait à l’affronter. Toutes les communautés en.parfaite harmonie vivaient dans une symbiose exemplaire. Ce grand Préfet de par son action concrète et sans parti pris, était UN BÂTISSEUR ET UN RÉUNIFICATEUR !

    Vincent Toh Bi Irié dans la situation postcrise de la Côte d’Ivoire et dont Abidjan aura été l’épicentre, cristallise les espérances secrètes de paix et d’une autorité équitable face à un pouvoir abonné absent sur le thème de la déchirure sociale et qui reste une forte demande de la population. De par sa simplicité naturelle. De par sa distance singulière avec un certain parti pris, réflexe pavlovien dans TOUT pays qui sort de crises identiques à la nôtre.

    Vincent Toh Bi Irié incarne à ce titre l’espoir d’une renaissance sociétale et l’image de la Côte d’Ivoire dont rous rêvent.

    NE GRILLONS PAS TROP TÔT LE PAUVRE
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    Connaissrz vous Nii Odartey Lamptey ?

    Nii Lamptey est un ancien footballeur ghanéen qui pendant longtemps fut présenté comme le nouveau Pelé. Les Ghanéens eux mêmes jurent encore de nos jours qu’il était de très loin plus talentueux que le grand Abedi Ayew dit… Abedi Pelé son ainé de dix ans !

    J’ai vu jouer les deux. J’ai connu Nii Lamptey quand je bossais à FlagStaff House à Accra. Je l’ai vu aux côtés de Abedi quand ce dernier survolait au propre et au figuré la CAN 92.

    Un soir avant la finale de Sénégal 92 quelques journalistes et moi devions rendre visite à la belle famille d’un des leurs dans une banlieue Dakaroise. La bière aura beaucoup coulé cette nuit là, noys étions obligé d’arrêter le pauvre chauffeur de taxi chaque 10 minutes. Il ne semblait pas gêné pour autant ! Ce qui l’étonnait et l’énervait quelque peu c’était notre certitude que les Éléphants vont remporter cette CAN 92. Notre chauffeur nous posa alors la question « Avec quels joueurs nous pensons gagner la Ghana qu’il a vu jouer ? ». On lui fit remarquer que Abedi était suspendu pour la finale. Il nous cita alors deux noms en disant « Meme avec vos gris gris sans lesquels vous seriez déjà éliminés en quart de finales, rien ne pourra arrêter Anthony Yeboah et Nii Lamptey ! Envoyez tous vos fétiches si vous voulez ».

    On connaît la suite ! Dieu et le football nous ont donné la victoire historique.

    On connaît aussi l’autre suite malheureuse. Malgré tout son talent indéniable et très au-dessus du commun des footballeurs de ce monde, Nii Odartey Lamptey traversa le monde du foot comme une étoile filante ! Un très grand gâchis.

    J’ai même lu dans la presse ghanéenne l’histoire bouleversante de cette sorcière qui fit l’aveu d’avoir avalé l’âme du jeune prodige. Afrique des tiers guerriers quand tu nous tiens !

    Pourquoi ce long détour ?

    Parce que nous devons donner du temps au temps. Pour que son exemple encourage tous les autres préfets qui n’ont pas les pouvoirs d’un Tuo FOZIE mais qui détiennent la puissance publique dans leurs mains. Il ne s’agit pas de bousculer un simple préfet pour faire ce que les partis politiques doivent faire. La manipulation est un art consommé sous nos tropiques. Un Préfet si volontaire soit il, n’est qu’un agent de l’administration publique. Il n’est pas le ministre de la sécurité ni celui de l’administration territoriale. Il ne peut à lui seul décider de FAIRE APPLIQUER TOUS LES TEXTES CONNUS OU IGNORÉS.

    Ne grillons pas notre cher Préfet d’Abidjan en lui demandant de faire nos batailles personnelles par..procuration. Ne le mêlons pas à nos sorcelleries habituelles !

    Bon vent …beau frère !

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