« Les échéances de 2020 au Burkina annoncent une année de grands défis », selpon Roch Kaboré

Donald NGORAN

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à affirmé vendredi à Ouagadougou qu’à l’évidence avec les échancres électorales avenir, « l’année 2020 s’annonce comme une année de grands défis » pour le peuple burkinabè « où la sécurité et la démocratie seront au cœur des préoccupations », lors d’une cérémonie de présentation de vœux du corps diplomatique et consulaire.

« A l’évidence, les chantiers et les échéances de 2020 annoncent une année de grands défis où la paix, la sécurité et la démocratie seront encore au cœur de nos préoccupations », a déclaré le président du Faso, dressant un bilan mitigé au plan sécuritaire, économique et politique de l’année 2019 avec « l’intensification des attaques terroristes ».

« L’année 2019 a été marquée par l’intensification des attaques des groupes armés terroristes, avec pour conséquences de nombreuses victimes », a déploré Roch Kaboré qui a saisi de l’occasion pour exprimer en retour à ses hôtes sa « profonde reconnaissance » vis-à-vis de leurs Etats souverains respectifs pour leurs collaborations avec le Burkina Faso.

Saluant les efforts de l’ensemble des partenaires du pays qui n’ont cessé de prêter main forte au peuple burkinabè, le président Kaboré a évoqué la question électorale qui selon lui est « un défi » majeur pour le Burkina Faso en cette année 2020.

« Le dialogue politique que j’ai initié pour permettre aux partis de la majorité et de l’opposition de s’asseoir autour d’une même table de discussions, nous a permis de baliser le terrain pour l’organisation des élections couplées présidentielle et législatives prévues en cette année 2020 », a ajouté le chef de l’Etat.

Pour le président du Faso, le Burkina connaîtra cette année un grand changement dans son histoire de vote avec pour la première fois la participation des Burkinabé de l’extérieur aux élections.

Jeudi, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote de la loi portant modification du code électoral avec une adoption à 120 voix pour contre deux abstentions, permettant ainsi d’acter le vote des Burkinabè de l’étranger et celui des personnes déplacées internes.

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