Violences entre communautés à Bouaflé en Côte-d’Ivoire: L’espace litigieux interdit à toute activité

Le Conseil des droits de l’homme en mission d’apaisement

Le lundi 27 janvier 2020, un affrontement éclate entre les communautés de Garango et d’Adaïkro dans le département de Bouaflé occasionnant une trentaine de blessés et des dégâts matériels. Informé, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a dépêché une délégation sur les lieux avec à sa tête la présidente Namizata Sangaré. Cette délégation est accompagnée par le représentant régional du médiateur de la République, Lucas Guehi Brissi. Il s’agit pour le CNDH de prendre toute sa part dans la résolution de ce conflit communautaire.

« Les conflits communautaires occasionnent toujours des violations de droits de l’homme. Il s’agit pour nous d’être aux côtés des populations afin de prévenir, de protéger et de promouvoir la paix et le respect des droits de tous. » La délégation du CNDH a, à cet effet échangé avec le corps préfectoral de la région, les chefs traditionnels et religieux de même que certains représentants des populations.

Pour rappel, le conflit est né d’un différend autour de l’usage d’un espace utilisé comme terrain de sport et qui devrait abriter un collège de proximité. A titre de mesure conservatoire, il a été interdit jusqu’ à nouvel ordre toute activité sur le site, le processus de délimitation des terroirs en cours devant résoudre durablement ce problème.

Une délégation du CNDH se rendra également à Agboville, le jeudi 30 janvier où des conflits ont opposé des élèves et occasionné des blessés.

Sercom

NB : Le titre est de la rédaction

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