La salle de réunion du foyer des jeunes de Koumassi a refusé du monde mardi 4 février 2020 à l’occasion du lancement du Fonds national femmes et développement par la secrétaire d’Etat Dogo Belmonde.
Regroupées en coopératives ou individuellement des dizaines de femmes qui nourrissent l’ardent désir d’entreprendre une activité génératrice de revenu sont venues pour écouter la porteuse du message du gouvernement. Myss Dogo Belmonde, en charge de l’autonomisation de la femme, leur a donné tous les détails sur ce fonds dont la dotation est passée de 250 millions à 500 millions de FCFA. Soit du simple au double. Selon la secrétaire d’état, toutes les femmes qui ont envie d’entreprendre sont éligibles à ce fonds qui n’est soumis ni à aval, ni à une quelconque garantie.
« On ne vous demande pas de caution, on ne vous demande pas de garantie. On vous demande un projet », a lancé la secrétaire d’état devant son auditoire. De façon individuelle, précisera-t-elle, la femme qui est retenue peut bénéficier d’un financement allant jusqu’à 500 mille FCFA et jusqu’à 2 millions de FCFA s’il s’agit d’une coopérative de femmes.
« Tout va dépendre de vous. Et si le maire Cissé Bacongo a voulu que nous commencions par Koumassi, c’est parce qu’il vous fait confiance. Je veux des femmes fortes pas pour aller faire des palabres ou pour aller être cheffes de famille. Non ! L’homme est le chef de la famille et la femme, le pilier », a-t-elle galvanisé.
Pour la faisabilité du projet, la Banque populaire a pris l’engagement d’accompagner l’opération. L’envoyée du gouvernement a donc exhorté les futures promotrices à développer la culture du résultat, d’avoir le réflexe de l’épargne et surtout d’aller à l’alphabétisation pour celles qui ne savent ni lire, ni écrire. Cela est nécessaire, d’après elle, pour que le prêt soit remboursé et permettre à d’autres femmes d’en bénéficier.
100 millions de FCFA sont à la disposition des femmes du district d’Abidjan et les 400 autres millions pour l’intérieur du pays.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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