Affi rencontre Duncan pour discuter des conditions du retour de Gbagbo et Blé Goudé en Côte-d’Ivoire

Serge Alain KOFFI

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’guessan, a rencontré jeudi en tête-à tête le vice-président de la République Daniel Kablan Duncan et assuré avoir discuté avec lui des conditions “pour que le retour’’ en Côte d’Ivoire de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, “participe de réconciliation nationale et de la reconstruction du pays’’.

“Nous sommes venus voir avec le chef de l’Etat ce qu’il faut faire pour que le retour du président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé participe de la dynamique de réconciliation nationale et de reconstruction de notre pays’’, a déclaré M. Affi N’guessan, face aux journalistes présents, après la rencontre au palais de la présidence.

Le vice-président Daniel Kablan Duncan avait à ses côtés le ministre de la Défense Hamed Bakayoko et le secrétaire général de la présidence Patrick Achi.

Affi N’guessan était, quant à lui, à la tête d’une délégation comprenant la 1ère vice-présidente du parti, Christine Konan, du Secrétaire général et porte-parole Issiaka Sangaré et du vice-président chargé des élections, Kouakou Krah.

Pour le président du FPI, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, qui “a exprimé à plusieurs occasions que le président Gbagbo est son frère (…) a un rôle important à jouer’’ pour son retour définitif en Côte d’Ivoire.

“A l’heure actuelle, plus rien ne justifie son maintien en dehors de la Côte d’Ivoire’’, a indiqué M. Affi N’guessan, appelant le gouvernement à “reprendre la main sur ce dossier’’ qui “est maintenant d’ordre politique’’.

Cette rencontre entre le président du FPI et le vice-président de la république intervient quelques jours après une audience de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) qui avait pour objectif de réexaminer son arrêt du 1er février 2019, qui imposait des conditions à la mise en liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé après leur acquittement.

Si dans son arrêt attendu, la chambre d’appel décide de lever les restrictions à leur liberté, l’ex-Chef de l’Etat et son ancien ministre de la Jeunesse pourraient regagner la Côte d’Ivoire, où ils sont sous le coup d’une condamnation de 20 ans de prison pour des faits en rapport avec la crise post-électorale de 2010-2011.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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