Côte-d’Ivoire: Alpha Blondy montre les papiers d’un divorce en l’absence de sa femme

Alpha Blondy dit sa part de vérité

« Comme l’atteste la grosse du divorce, je suis bel et bien divorcé de Madame Hong Ran Young, je ne suis pas polygame et j’ai le droit de refaire ma vie sans me justifier.

Évitons d’éclabousser les personnes innocentes, tels que le maire Hamed Bakayoko ou mon épouse Aelyssa, en cherchant désespérément des boucs émissaires.

La vie ne se conjugue pas au présent de l’accusatif.

Dieu est Amour, soyez bénis. »

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2 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Alpha Blondy montre les papiers d’un divorce en l’absence de sa femme”

  1. Le maire a pu vérifier l’authenticité de ce document avant de procéder á ce mariage….Il y a quand meme des voies légales pour divorcer son/sa époux/épouse sans la presence de ce/cette dernier/ére ………. La durée de la séparation de corps et autres critères comptent dans cette procédure.

  2. LE BEAU METIER DE JOURNALISTE
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    Avec cette publication « Côte-d’Ivoire: Alpha montre les papiers d’un divorce en l’absence de sa femme » réponse est donc donnée à la question “Côte-d’Ivoire: Kuibiert-Coulibaly et Hamed Bakayoko ignoraient-ils qu’Alpha Blondy restait légalement marié ?”

    Je la voyais venir quand le débat se déplaçait progressivement sur des personnalités publiques Kuibiert-Coulibaly et Hamed Bakayoko. Le premier étant particulièrement ciblé de par sa fonction dans les futures élections de 2020.

    Jean de La Fontaine dans sa Fable XVIII « Le Chat et le vieux Rat » nous rappelle à bon escient que « la méfiance est mère de la sûreté. ».

    Les séminaires sur l’éthique et la déontologie de la profession auront bon se multiplier comme les sauterelles qui envahissent l’Afrique actuellement, ils seront de peu d’utilité si le métier de journaliste n’est pas appris.

    On peut apprendre la maçonnerie en s’exerçant auprès d’un maitre maçon. Et le devenir au fil du temps. En cas d’erreur un mur peut être cassé et reconstruit. On peut apprendre la ferronnerie ou la bijouterie auprès d’un maitre-ferronnier d’art ou d’un bijoutier expert. Le fer, l’or, l’argent peuvent toujours et refondus dans le feu et repris, reforgés à chaud comme à froid.

    La presse travaille sur l’information, une matière sensible et parfois volatile. Comme un virus elle peut échapper au laboratoire qui l’a créée.

    Je félicite à ce titre mon ami De Yedagne Honorat d’avoir lancé son Think Tank, Capital Media « un lieu d’exercice collectif de remise en cause permanente de notre devoir-être, c’est-à-dire de notre profession dans ses pratiques et dans son rapport à la démocratie, à l’État de droit et à la bonne gouvernance. Un laboratoire d’idées pour nous renouveler et aussi nous assumer pleinement et souverainement. Penser contre nous-mêmes. Autrement dit, penser la presse pour mieux panser ses plaies afin de faire émerger une nouvelle verticalité dans nos pratiques professionnelles et dans nos rédactions. Et cela, dans le strict respect de la pluralité d’expression qui nous définit et nous détermine. Telle est notre raison d’être. Telle est notre vocation première et ultime. Tel est notre objectif cardinal. Point de méprise ».

    On a le droit d’aimer toute profession car il n’est point de sot métier. Mais il faut aller à l’école.

    J’ai régulièrement vu Honorat auprès d’un maître comme Diegou BAILLY. Et pourtant !
    Il y a de cela, près de quarante ans (quand les anciens parlent on écoute !) l’ami Honorat étudiant alors comme moi, me remettait un document à poster à l’Annexe Postale de Cocody à destination du Journal Le Monde. A la déclinaison de l’identité du destinataire du courrier, je lui ai demandé s’il ne se foutait pas de ma g…. (Excusez l’expression !). J’étais véritablement surpris car cela me semblait impossible à cette époque de notre passage à la Cité Rouge qu’il puisse adresser une contribution au Monde ! Ce temps difficile de l’anonymat où nous nous battions pour avoir le dernier numéro du Monde Diplomatique de Claude Julien, une denrée rare à l’époque.

    Le temps lui a donné raison ! Et je lui tire mon chapeau à l’ami Honorat qui a su faire son petit bonhomme de chemin. Au gré des saisons politiques.
    Puisse son exemple d’abnégation inspirer de nouvelles vocations et d’autres talents sérieux et surtout rigoureux avec la matière qu’ils auront à servir au public. En ayant comme aspiration cette quête de nouvelle verticalité qu’il exprime si bien dans cette profession à la Yedagne :
    « Ne tuons pas dans l’œuf les promesses d’un futur emblématique sans jamais avoir pris le temps de nous interroger courageusement sur nous mêmes, sur notre métier et sur nos pratiques professionnelles. En somme, sur notre raison d’être, notre finalité première et ultime dans la société ivoirienne. Afin de nous sacraliser en nous réinventant en profondeur et en nous dessinant un autre chemin… Disons le clairement une fois pour toutes : NOTRE AVENIR NOUS APPARTIENT.
    Il est dans nos mains. Nous devons y croire fermement. ICI ET MAINTENANT Ensemble, nous sommes non seulement une force mais aussi une richesse et surtout une une volonté insécable pour la Côte d’Ivoire. Engageons-nous hardiment et ardemment pour une presse de qualité et de référence. Aujourd’hui plus qu’hier, c’est un impératif catégorique et même une urgence démocratique… Faisons de notre presse une chance pour la démocratie, une chance pour la Côte d’Ivoire notre pays. ».

    J’ai été long sur ce chapitre parce qu’il est important dans cette autre affaire de célébration du mariage civil du couple Alpha Blondy et d’Aelyssa Darragi.

    Je m’étais gardé d’entrer à pieds joints dans le fond du dossier. Dans ce genre de situation, le temps révèle toujours beaucoup de non-dits et davantage de zones d’ombres !

    Entre Fin juillet 2018 (date du jugement de non conciliation) et le 29 mars 2019 (le jugement du divorce), il s’est écoulé 241 jours.

    Entre le 29 mars 2019 et le 22 février 2020 date de la récente célébration, on dénombre 330 jours, PRESQU’UNE ANNEE.

    Entre le 31 Juillet 2018 et donc le 22 février 2020, plus de 570 jours !

    Les jalons de ce dossier sont importants à décompter pour se convaincre qu’il y a eu beaucoup d’eau qui a coulé sous les ponts…

    Le principe romain « AUDI ALTERAM PARTEM » ou sa variante AUDIATUR ET ALTERA PARS ne s’impose pas qu’au Juge ! Il dicte la qualité d’une bonne information impartiale et recoupée !

    Et les anciens, ces latins qu’on ne cessera jamais de citer, avaient donc raison ! Une épouse éconduite et sa fille révoltée par la tournure des événements, qui voit une « intrigante » ravir le cœur mais surtout les biens de son père et donc les siens, peuvent être animer d’une envie légitime d’ameuter le monde à leur secours.

    Mais le journaliste lui, doit se garder d’écrire des propos du genre « Ce juriste qui a assumé des responsabilités dans l’instance de dernier recours habilité à vider les contentieux s’est-il posé la question si Blondy était dans la légalité ou pas ? Surtout qu’avant le mariage les enfants de Alpha n’ont cessé d’indiquer que leurs parents sont encore légalement mariés. Pourquoi le président de la Commission électorale indépendante a fait le sourd d’oreille pour associer son image à un mariage conflictogène ? ».

    L’auteur de ces lignes avait plusieurs sources d’informations à consulter et certaines sont accessibles au grand public ! Et son premier devoir voire sa profession l’autorisent et l’obligent à les consulter.

    En cette année électorale, est-il de trop de rappeler (encore) aux journalistes les bases de leur beau métier qui exigent proximité et recul, contact et distance donc prudence et recherche permanente de l’équilibre !

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